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4 mars, par
En collaborant avec l’UA et les parties prenantes mondiales, ces organisations peuvent jouer un rôle transformateur en faisant progresser la justice et la restitution pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine
Conformément au thème de l’Union africaine (UA) 2025, "Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations", un atelier de deux jours se tiendra les 27 et 28 février 2025 au Kuriftu Resort African Village et à la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie. Cette initiative vise à traiter les impacts durables de la traite négrière transatlantique, de l’esclavage et de la colonisation, tout en promouvant la guérison et les réparations pour les communautés affectées.
Organisé par le SCEAM (Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar), l’aumônerie catholique de l’UA, HWPL (Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light), COPAB (Conférence panafricaine sur l’éthique et la bioéthique), IAPD-Africa (Association interreligieuse pour la paix et le développement), URI (United Religions Initiative) et d’autres partenaires clés, en collaboration avec la Direction des citoyens et de la diaspora (CIDO) de la Commission de l’Union africaine, l’atelier réunira des fonctionnaires de l’UA, des diplomates, des chefs religieux, des universitaires, des défenseurs des droits de l’homme et des décideurs politiques afin de faire progresser le programme de l’UA en matière de réparations.
L’appel à la justice réparatrice
Pendant des siècles, les Africains et les personnes d’ascendance africaine ont subi les conséquences d’injustices historiques, notamment la privation de droits économiques, la marginalisation sociale et les traumatismes psychologiques. Les séquelles de l’esclavage, de la colonisation, de l’apartheid et du génocide continuent d’avoir un impact sur les communautés aujourd’hui. Consciente de ce fait, l’UA s’attache à traiter ces questions par le biais de politiques globales, d’actions de plaidoyer et d’un engagement mondial.
Le Ghana, leader du mouvement des réparations, a apporté des contributions significatives à cette cause par le biais d’initiatives telles que l’« Année du retour » 2019. Cet atelier vise à renforcer ces efforts en amplifiant les voix des organisations éthiques et confessionnelles dans la poursuite de la justice.
Points forts de l’ordre du jour de l’atelier
Cet événement de deux jours proposera un programme varié, comprenant des discours d’ouverture, des débats d’experts et des perspectives religieuses sur les réparations.
Le premier jour (27 février 2025), l’atelier se déroulera au Kuriftu Resort African Village et débutera par un discours d’ouverture prononcé par Dr. Rita Bissoonauth , chef du bureau de liaison de l’UNESCO auprès de la Commission de l’Union africaine (CUA) et de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Cette allocution sera suivie d’une table ronde présentant les perspectives de la religion traditionnelle africaine, du judaïsme, du christianisme et de l’islam, ainsi que les points de vue des leaders religieux de la diaspora et du monde entier. Une session spéciale se concentrera sur les impératifs éthiques et moraux des réparations, avec des contributions de HWPL, URI, All Africa Conference of Churches (AACC), CIDO et du SCEAM. Un forum ouvert offrira aux participants l’occasion de dialoguer et de formuler des recommandations politiques, et se conclura par un dîner organisé par le SCEAM pour tous les participants.
Le deuxième jour (28 février 2025), l’événement se déplacera à la Commission de l’Union africaine. L’ordre du jour comprendra des présentations sur les traumatismes transgénérationnels, les génocides et les initiatives de consolidation de la paix en Afrique, ainsi que des discussions sur les réparations économiques, y compris les possibilités de microfinancement. Les perspectives internationales sur l’avancement de la justice par le biais des réparations seront également explorées. L’événement se terminera par la signature et la présentation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais des réparations, suivies des remarques finales et des engagements des organisations participantes.
Résultats attendus
L’atelier vise à sensibiliser les communautés religieuses et le public à la justice réparatrice. Il vise à établir une coalition d’organisations confessionnelles et éthiques dédiées à cette cause et à élaborer des recommandations politiques et une feuille de route en partenariat avec l’Union africaine. En outre, un document d’engagement formel soutenant le thème des réparations 2025 de l’UA sera produit à l’issue de l’atelier.
Un appel commun à l’action
Cet atelier souligne le rôle essentiel des communautés religieuses et éthiques dans la formation de l’opinion publique, l’influence des politiques et la promotion de la réconciliation. En collaborant avec l’UA et les parties prenantes mondiales, ces organisations peuvent jouer un rôle transformateur en faisant progresser la justice et la restitution pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine.
Faute d’accord trouvé au Comité Paritaire de la Canne et du Sucre (CPCS), une nouvelle réunion aura lieu le 16 juillet siège du CTICS.
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