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Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique pour lutter contre le changement climatique en Afrique
10 novembre 2022
Les dirigeants du monde entier se sont mobilisés mardi autour de l’adaptation aux changements climatiques en Afrique. Ils ont assisté à l’Événement des leaders pour l’adaptation en Afrique, organisé par le président en exercice de l’Union africaine, le président sénégalais Macky Sall, le PDG du Centre mondial pour l’adaptation, Patrick Verkooijen, et le président du Groupe de la Banque africaine de développement (AfDB.org), Akinwumi Adesina.
L’événement s’est déroulé en marge du sommet mondial sur le climat (COP27) (https://bit.ly/3tfTLw1) à Charm el-Cheikh, en Égypte. Il a permis de souligner le besoin crucial d’adaptation aux changements climatiques en Afrique et de répondre à l’appel à la capitalisation du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (https://bit.ly/3zZSD3v) (AAAP).
« Il s’agit d’une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique, a déclaré le président de l’Union africaine, Macky Sall. Les engagements pris par les partenaires de l’Afrique donneront au Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique le coup de pouce dont il a besoin pour transformer la trajectoire de développement du continent le plus exposé aux effets des changements climatiques dans le monde. Je suis confiant dans la capacité de l’AAAP à produire des résultats concrets pour l’Afrique. »
Le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique est une initiative appartenant à l’Afrique et dirigée par l’Afrique, conçue par le Centre mondial pour l’adaptation (https://bit.ly/3FWzB1M) (GCA) et la Banque africaine de développement, en étroite collaboration avec l’Union africaine. Il sert à la mise en œuvre de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (AAI) qui vise à mobiliser 25 milliards de dollars pour mettre en œuvre, étendre et accélérer l’adaptation climatique à travers l’Afrique. Depuis 2021, le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique a intégré l’adaptation climatique dans plus de 3,5 milliards de dollars d’investissements dans 19 pays.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré : « Je tiens à exprimer ma totale solidarité envers le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique […] J’exhorte la communauté internationale à soutenir l’Afrique pour qu’elle mobilise les ressources techniques et financières nécessaires à l’intensification d’une adaptation transformatrice. »
« Avec ce programme innovant, l’Afrique a élaboré un plan de croissance, de création d’emplois et d’opportunités pour ses populations, et de résilience face à la crise climatique, a déclaré le président ghanéen Nana Akufo-Addo. L’accent particulier mis par le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique sur la question de l’adaptation climatique contribuera également à une plus grande stabilité et à des progrès en Afrique et dans le monde entier. L’AAAP est en adéquation avec les plans du Ghana pour faire face au changement climatique, puisqu’il préside le Forum sur la vulnérabilité climatique (CVF) qui vise à mener les efforts des pays les plus vulnérables aux changements climatiques dans le monde afin de stimuler et de mobiliser les investissements par le biais des plans de prospérité climatique. »
Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement du Royaume-Uni, James Cleverly, a annoncé que le Royaume-Uni allait allouer 200 millions de livres sterling au Guichet d’action climatique de la Banque africaine de développement. Cette somme s’ajoute aux 20 millions de livres sterling annoncés lors de la COP26 à Glasgow pour la Facilité de financement en amont du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
« Le changement climatique a un impact dévastateur sur les pays d’Afrique subsaharienne confrontés à la sécheresse et à des phénomènes météorologiques extrêmes, qui ont historiquement reçu une part infime du financement climatique, a déclaré James Cleverly. Ce nouveau mécanisme […] permettra d’acheminer beaucoup plus rapidement des fonds vitaux vers ceux qui sont les plus touchés par les effets du changement climatique. »
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a confirmé, comme il s’y était engagé lors du Sommet sur l’adaptation en Afrique qui s’est tenu au Centre mondial pour l’adaptation en septembre, que les Pays-Bas apporteront une contribution de 110 millions d’euros à l’AAAP, dont 10 millions d’euros pour la Facilité de financement en amont hébergée par le GCA et 100 millions d’euros pour le Guichet d’action climatique du Fonds africain de développement de la Banque africaine de développement, dans le cadre de l’engagement des Pays-Bas à consacrer la moitié de leur financement climatique, qui est intégralement constituée de dons, à l’adaptation climatique, en mettant particulièrement l’accent sur l’Afrique.
Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre s’est fait l’écho des appels lancés par les dirigeants africains aux pays pour qu’ils augmentent rapidement le financement de l’adaptation climatique, en déclarant : « La crise climatique, c’est ici et maintenant. Des années de progrès sont en danger. »
« La Facilité de financement en amont du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique est le mécanisme de livraison de l’adaptation et va utiliser des millions pour exercer un effet de levier afin d’obtenir les milliards nécessaires à l’adaptation, a-t-il poursuivi. Les projets du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique généreront des résultats concrets en matière d’adaptation au climat. L’adaptation est un programme pour la croissance. Un programme pour l’emploi. Et un programme pour la prospérité. Au nom de la Norvège, je me réjouis de poursuivre ce partenariat, d’y investir et de le soutenir avec le Centre mondial pour l’adaptation. »
La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a souligné la nécessité d’accélérer l’adaptation en Afrique, déclarant : « Il est primordial de soutenir l’adaptation en Afrique, car sans cela, l’Afrique ne réalisera pas son énorme potentiel. Le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique complète le Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du FMI, qui aide les pays à faire face aux chocs externes tels que les changements climatiques et à assurer une croissance durable qui peut donner à l’Afrique une chance de transcender des modèles de développement dépassés. »
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré : « L’Afrique souffre des effets dévastateurs des changements climatiques. Notre continent est désavantagé par la finance climatique. Les contributions à la Facilité de financement en amont du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique et au Guichet d’action climatique - qui sera géré par la Banque africaine de développement - aideront à capitaliser le programme. Grâce à un capital accru, nous serons mieux à même de fournir les investissements nécessaires pour combler le déficit de financement de l’adaptation. Nous voulons faire en sorte que les communautés les plus vulnérables puissent jouir d’un avenir durable et prospère. »
Entérinant les résultats de la réunion de haut niveau, Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation, a conclu par une déclaration soulignant l’impact du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique à ce jour, notant qu’« il n’y a pas de bouton pause sur la crise climatique. L’Afrique doit s’adapter à la menace que représentent les changements climatiques, et elle doit le faire maintenant ».
« Grâce au Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, a-t-il poursuivi, l’Afrique a tracé sa voie vers un avenir résilient aux changements climatiques pour sa jeunesse, sa croissance économique et sa prospérité. »
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