
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Notre région
19 juillet 2013
Depuis plusieurs années la population malgache est confrontée à la crise politique qui touche le pays et des sanctions économiques qui en découlent. Cela s’ajoute aux effets des catastrophes naturelles : criquets et cyclones. A l’heure où les bailleurs et la communauté internationale s’interrogent sur la suite de leur engagement à Madagascar, quel est l’avenir des enfants malgaches ?
Alors que les besoins de la population sont d’ores et déjà immenses, une conjugaison de plusieurs facteurs défavorables fait craindre une aggravation brutale de l’insécurité nutritionnelle dans le pays.
Si jusqu’à lors on ne pouvait pas parler d’urgence nutritionnelle à Madagascar, désormais le pire est à craindre. La malnutrition chronique est le problème nutritionnel majeur sur l’île et les taux sont alarmants : la moitié des enfants de moins de 5 ans en souffre et 3% sont menacés de mort à court terme.
L’avenir de ses enfants est d’autant plus incertain que la population n’a qu’un accès limité aux droits fondamentaux et à des services de base tels que l’eau potable, la santé, des structures d’assainissement et une nourriture variée.
La paupérisation de la population se développe et se transmet de génération en génération depuis plus de 50 ans et le phénomène s’est accéléré depuis la dernière décennie. Entre 2005 et 2010, le taux de pauvreté a augmenté de plus de 7% : désormais plus de 11 millions de personnes sont touchées par l’extrême pauvreté, et 92% des Malgaches vivent avec moins de deux dollars par jour (Source : BM) et n’ont pas accès aux 2 133 calories minimum par jour. Désormais, il est à craindre que les ravages causés par les criquets, s’ajoutant au déficit de pluie et aux dégâts causés localement par le cyclone Haruna, aient un impact négatif sur la production rizicole de l’île. La FAO estime que, d’ici septembre, les deux tiers du pays seront infestés et que les pertes de riz et de maïs oscilleront entre 40 et 70 pour cent dans certaines régions du pays, voire 100 pour cent sur certaines parcelles.
Tous les indicateurs économiques sont actuellement dans le rouge au point que le pays a été classé comme la pire économie du monde par le magazine économique Forbes : une croissance négative (-2% en 2010), un Indice du développement Humain IDH faible (151/187), un Etat défaillant et une crise de confiance de la part des investisseurs étrangers depuis 2009.
A cette vulnérabilité structurelle s’ajoute régulièrement l’impact de chocs tels que les catastrophes naturelles. Madagascar est par exemple le pays d’Afrique le plus exposé aux cyclones. 3 à 4 cyclones majeurs frappent l’île chaque année et entraînent des effets dévastateurs sur sa population et son économie. A cela s’ajoute une vulnérabilité accrue aux changements climatiques et une augmentation de la fréquence et de l’intensité des désastres naturels (inondations, tempêtes, sécheresses..) ainsi que les conséquences de la détérioration durable de l’environnement.
Dans ce contexte extrêmement fragile et malgré les alertes des humanitaires et de la FAO, à ce jour, les fonds et la volonté d’aider Madagascar restent insuffisants encore et la population est à bout de souffle, alors que la lutte contre les essaims de criquets prendra plusieurs années.
PARIS, France, 18 juillet 2013/African Press Organization (APO)
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