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La FIDH et l’AMDH demandent la requalification des charges contre Sanogo
5 décembre 2013
Le juge d’instruction, M. Yaya Karembe, en charge de l’instruction judiciaire sur l’affaire « des bérets rouges disparus » a procédé hier à l’exhumation de 21 corps dans le village de Diago, non loin de Kati. Ils correspondraient aux 21 militaires bérets rouges disparus le 30 avril 2012 à la suite de ce que l’on a appelé la tentative de contre-coup d’État censé mettre fin à la junte militaire du Capitaine Sanogo, qui avait déposé le président Amadou Toumani Touré un mois plus tôt.
La FIDH et l’AMDH, qui sont parties civiles dans cette procédure et représentent 17 membres des familles des victimes, saluent cette avancée majeure pour l’enquête et déposent aujourd’hui auprès du juge d’instruction une demande de requalification des charges à l’encontre des inculpés pour « assassinat et meurtre ».
Cette découverte fait suite à des avancées majeures réalisées ces derniers jours par le juge Karembe, après qu’une liste de 20 noms lui ait été remise par deux militaires hauts gradés proches de Sanogo. Outre l’inculpation du Général Sanogo, le juge Karembe a procédé à 3 nouvelles inculpations portant leur nombre à 7. Deux d’entre elles ont conduit à des aveux circonstanciés sur les conditions dans lesquelles les victimes avaient été sommairement exécutées et leurs corps enfouis dans un charnier.
« La découverte de ces 21 corps représente à la fois une triste nouvelle pour les familles des disparus mais aussi un pas important vers la vérité et l’établissement des responsabilités pénales individuelles. Les proches des disparus restent dans l’attente d’une identification formelle des dépouilles découvertes, mais nous allons demander au juge, au nom des familles des victimes, la requalification des charges à l’encontre des présumés responsables de ce que l’on peut maintenant qualifier d’assassinats » a déclaré Me Moctar Mariko, président de l’AMDH et avocat des vicitmes.
Le 26 juillet 2012, la justice malienne avait ouvert une procédure judiciaire sur l’affaire « des bérets rouges disparus ». Début novembre 2013, le juge d’instruction en charge de cette affaire avait délivré 15 mandats d’amener à l’encontre de hauts responsables de la junte militaire. Le juge a depuis procédé à 7 inculpations, dont celle du Général Haya Sanogo, inculpé le 27 novembre dernier de complicité d’enlèvement, et placé sous mandat de dépôt.
Le 26 novembre 2013, la FIDH, l’AMDH et 17 membres des familles de victimes des militaires des bérets rouges disparus se constituaient parties civiles dans la procédure judiciaire afin de faire entendre la voix des victimes et de soutenir les efforts entrepris par le juge d’instruction pour que toutes les responsabilités soient établies dans ce dossier emblématique de la lutte contre l’impunité au Mali.
Le 30 avril 2012, les bérets rouges fidèles au président Amadou Toumani Touré (ATT) renversé le 22 mars 2012 par un coup d’Etat militaire dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo, tentaient de reprendre le pouvoir. Après 3 jours de combats, les pro-Sanogo avaient arrêté, détenu et torturé de nombreux militaires pro-ATT.
Selon les enquêtes menées par la FIDH, l’AMDH et d’autres organisations de défense des droits humains, le 2 mai 2012, une vingtaine de militaires majoritairement des bérets rouges détenus au camp militaire Soundiata Keïta de Kati, le quartier général des forces de Sanogo, ont été emmenés dans des camions militaires et étaient depuis lors portés disparus. Des sources concordantes indiquaient déjà que les victimes auraient été exécutées et enterrées à une dizaine de kilomètre de Kati.
Par ailleurs, les bérets rouges, lors de la tentative de contre coup d’État, avaient notamment attaqué l’Office de la radiodiffusion et télévision du Mali (ORTM) au cours de laquelle plusieurs militaires bérets verts avaient été tués, faits qui font l’objet d’une procédure judiciaire distincte. Dans les jours qui ont suivi cet événement, nos organisations avaient pu documenter de nombreuses violations des droits humains telles que des actes de tortures, des arrestations arbitraires, des mauvais traitements, ainsi que les disparitions forcées des bérets rouges.
PARIS, France, 4 décembre 2013/African Press Organization (APO)
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