
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
16 décembre 2013
Le conflit dont le Mali est le théâtre depuis janvier 2012 est venu aggraver une situation marquée par plusieurs crises alimentaires successives, forçant des dizaines de milliers de personnes à fuir le nord du pays. Certaines familles ont dû se disperser pour trouver refuge dans d’autres localités du Mali ou dans des pays voisins. La Croix-Rouge malienne et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) aident ces personnes à rétablir le contact avec leurs proches.
GENEVE, Suisse, 16 décembre 2013/African Press Organization (APO)
« Au-delà des conséquences humanitaires les plus visibles, les déplacements de population, parfois soudains déchirent et séparent des familles entières. Des enfants se retrouvent seuls. Des réfugiés ignorent ce qu’il est advenu de leurs proches restés au Mali. Ces phénomènes sont malheureusement le lot commun de tout conflit », explique Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali.
L’insécurité empêche les moyens de communications traditionnels de bien fonctionner, ce qui rend les contacts encore plus difficiles. Et pour de nombreux déplacés et réfugiés confrontés à l’incertitude de la situation dans le nord, l’exil risque malheureusement de se prolonger.
Tant au Mali que dans les camps de réfugiés installés dans les pays limitrophes, la Croix-Rouge malienne et le CICR s’emploient à rétablir le contact entre les personnes qui ont été séparées de leur famille par le conflit. Dans les lieux de détention, le CICR offre ces services aux personnes détenues en relation avec le conflit et aux mineurs qui ont été associés aux forces et groupes armés, autant de catégories vulnérables qui se retrouvent parfois sans nouvelles de leurs proches des mois durant.
Le CICR s’efforce de visiter toutes les personnes arrêtées et détenues en lien avec le conflit. Cet effort a été renforcé depuis qu’un accord global de visite a été signé avec les autorités maliennes, en avril 2013. Aujourd’hui, le CICR visite 256 personnes dans 21 lieux de détention à travers le pays. Ces visites visent à s’assurer que les conditions de détention respectent la vie et la dignité des personnes.
Les détenus ont la possibilité de reprendre contact avec des proches dont ils sont sans nouvelles. Par l’intermédiaire de messages manuscrits ou de salamats, ou encore d’appels téléphoniques passés depuis les bureaux du CICR, ils peuvent échanger des nouvelles à caractère strictement familial.
Depuis le début de l’année, le CICR a facilité 163 appels téléphoniques entre des détenus et leur famille, et 119 messages ont été distribués et collectés en collaboration avec la Croix-Rouge malienne. Ce travail s’étend aussi aux pays voisins, notamment à la Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso.
Il arrive que des mineurs ayant été associés aux forces ou groupes armés se trouvent dans ces lieux de détention. Un accord signé entre les autorités maliennes et les Nations Unies permet à ces enfants d’être libérés et placés dans l’un des deux centres de soutien psychosocial et d’alphabétisation géré par l’ONG Intersos à Bamako.
Lorsque de tels cas se présentent, le CICR s’assure de l’application de l’accord à ces mineurs et de leur transfert dans un des centres d’accueil. Après cela, le CICR les aide à retrouver leur famille, à renouer le contact avec leurs proches, et le cas échéant, à les réunir. À ce jour, 15 enfants ont ainsi pu être réunis avec leur famille, à Gao, Tombouctou, Mopti et Ségou dans le nord du Mali, mais aussi au Niger.
« "Avant toute réunification, nous vérifions que les conditions sont remplies. Il ne s’agit pas de faire courir des risques supplémentaires à ces enfants. Nous devons ensuite nous assurer que leur réinsertion se passe bien. C’est un long processus. Dans tous les cas, c’est l’intérêt supérieur de ces enfants qui guide nos choix », explique Filipa Neto Marques, coordonnatrice des activités de protection du CICR au Mali.
En attendant d’éventuelles retrouvailles, les enfants ont la possibilité de maintenir un contact régulier avec leur famille par téléphone ou vidéoconférence ou en échangeant des messages manuscrits.
Tout ce travail est rendu possible grâce à l’important réseau de volontaires dont dispose la Croix-Rouge malienne sur l’ensemble du territoire. Ce dispositif a récemment été renforcé avec la formation de 102 volontaires provenant de 42 localités de tout le pays.
« Nous avons bien formé nos jeunes volontaires. Les appareils photos, motos ou téléphones que nous leur avons remis leur permettront de rendre le sourire à encore plus de familles actuellement sans nouvelles de leur proches », explique Dieneba Koureissi, responsable nationale de la Croix-Rouge malienne pour le rétablissement des liens familiaux.
Ce travail est également mené en coordination avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge du Niger et du Burkina Faso et avec le Croissant-Rouge mauritanien.
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