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MSF appelle les organisations d’aide à un effort durable
16 avril 2013
70.000 réfugiés continuent de survivre dans des conditions précaires au milieu du désert mauritanien, sans perspective de retour au pays en raison des tensions ethniques affectant le nord du Mali. C’est ce que décrit un rapport, intitulé « Echoués au milieu du désert » et publié aujourd’hui par Médecins Sans Frontières (MSF), qui appelle les organisations humanitaires à se préparer à un un effort continu à la hauteur des besoins.
PARIS, France, 12 avril 2013/African Press Organization (APO)
A travers des témoignages récoltés auprès d’une centaine de réfugiés dans le camp de Mbéra, en Mauritanie, ce rapport revient sur les raisons qui ont forcé ces populations à fuir et révèle ainsi la complexité de la crise au Mali voisin. Alors que cette crise risque de perdurer pendant des mois, voire des années, les réfugiés maliens risquent de rester isolés au milieu du désert, totalement dépendants de l’aide extérieure et humanitaire.
« Aujourd’hui, des pans entiers de la population du nord du Mali restent déplacés à l’intérieur du pays ou réfugiés dans les pays voisins », s’alarme Henry Gray, coordinateur des opérations d’urgence de MSF. « La plupart des réfugiés appartiennent aux communautés touarègues et arabes. Ils ont fui de manière préventive, très souvent par peur de subir des violences à cause de leur lien présumé avec des groupes islamistes ou indépendantistes. Aujourd’hui, dans le nord du Mali, il règne un climat de méfiance et la peur persiste ».
Présente en Mauritanie depuis l’arrivée des premiers réfugiés, début 2012, MSF a alerté à maintes reprises sur les conditions de vie déplorables dans le camp de Mbéra et leurs conséquences dramatiques sur la santé des réfugiés. En novembre 2012, une enquête nutritionnelle et de mortalité rétrospective de MSF révélait une situation nutritionnelle critique et des taux de mortalité dépassant les seuils d’urgence chez les enfants de moins de deux ans.
La situation médicale s’est encore aggravée avec l’arrivée d’environ 15.000 nouveaux réfugiés suite à l’intervention militaire franco-malienne, débutée le 13 janvier 2013. Dans le programme MSF, le nombre de consultations est passé de 1.500 à 2.500 par semaine. Le nombre d’enfants souffrant de malnutrition a quant à lui doublé, passant de 42 à 106 enfants malnutris, dont 85% sont arrivés dans le camp entre janvier et février. L’état nutritionnel de ces derniers était pourtant globalement bon lors de leur arrivée.
« Ces chiffres montrent que l’état des réfugiés s’est dégradé dans le camp, alors même qu’ils étaient censés recevoir une assistance, notamment une aide alimentaire adaptée, de la part des organisations d’aide », déplore Henry Gray. « Il y a clairement eu un manque de préparation à ce nouvel afflux de réfugiés. La situation qui s’est améliorée ces dernières semaines est encore extrêmement précaire, c’est pourquoi les organisations d’aide doivent maintenir leurs efforts aussi longtemps que nécessaire : abris, eau potable, latrines et nourriture doivent être fournis continuellement à hauteur des standards minimums de l’aide humanitaire. »
MSF mène des programmes d’aide médicale et humanitaire dans les régions de Mopti, Gao, Sikasso et Tombouctou, au Mali, ainsi que pour les réfugiés maliens au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger. En Mauritanie, l’organisation appuie quatre structures de santé primaire, dans le camp de Mbéra et au poste frontière de Fassala, et gère un bloc opératoire dans la ville de Bassikounou. Depuis le début du programme en février 2012, les équipes de MSF en Mauritanie ont réalisé 85,000 consultations, assisté 200 accouchements et pris en charge près de 1.000 enfants souffrant de malnutrition sévère.
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