
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
13 septembre 2013
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le racisme, Mutuma Ruteere, a salué le début d’un processus visant à élaborer un plan d’action national contre la discrimination raciale en Mauritanie, mais il a exhorté les autorités à se baser sur une analyse approfondie et une évaluation de tous les aspects de la discrimination dans le pays.
« Le processus d’élaboration du plan se doit être inclusif et participatif afin que toutes les parties concernées puissent en revendiquer la propriété et s’assurer de sa mise en œuvre, le résultat de ce processus doit être suffisamment concret pour être mesurable », a dit M. Ruteere à la fin de sa visite de suivi officielle en Mauritanie, ayant eu lieu du 2 au 8 Septembre 2013.
« J’ai moi-même observé combien les questions liées à la discrimination préoccupent les cœurs et les esprits des gens et c’est pourquoi il est d’autant plus important que tous les acteurs puissent échanger et débattre sur le contenu du plan d’action », a dit l’expert des droits humains.
Selon lui, une évaluation approfondie ne peut être entreprise sans statistiques détaillées par ascendance et l’origine ethnique, le sexe et l’âge et recueillies sur la base de l’auto -identification. « Sans données ventilées par origine ethnique, il reste difficile de déterminer la situation des groupes marginalisés et d’évaluer les progrès accomplis dans la lutte contre la discrimination et l’exclusion », a expliqué le Rapporteur spécial.
L’expert a félicité les autorités mauritaniennes pour leur coopération avec le système des droits de l’homme des Nations Unies, soulignant, entre autres mesures positives, la création d’une Commission nationale des droits de l’homme, l’amendement de la Constitution pour reconnaître la diversité ethno- culturelle du pays, et l’adoption de la loi sur l’esclavage.
Toutefois, M. Ruteere a noté un certain nombre de défis relatif au rythme de la mise en œuvre effective de la loi, et a appelé le gouvernement à en faire une question prioritaire. « Beaucoup de gens perdent confiance dans les institutions et le système judiciaire », a-t-il dit. « Il y’a un besoin d’améliorer l’efficacité de ces institutions dans la lutte contre la discrimination et de gagner la confiance du public quant à l’efficacité et l’engagement des institutions à appliquer la loi ».
« Les efforts déployés pour mettre en œuvre l’Accord tripartite 2007, qui a permis le retour de plus de 24.000 Mauritaniens entre 2008 et 2012 sont remarquables », a-t-il noté. « Pourtant, les souvenirs douloureux des événements de 1989 restent vivaces dans la vie des femmes, des hommes, de beaucoup de filles et de garçons qui ont perdu des êtres chers, des maisons et des terres, ainsi que leurs papiers d’identité ».
L’expert a souligné que les préoccupations concernant l’enrôlement, l’indemnisation et à la réparation pour certains des rapatriés, la poursuite des conflits fonciers et l’absence de responsabilité pour les violations des droits humains commises à cette époque doivent être sur l’ordre du jour de la réconciliation nationale en tant que pré -requis à la construction d’une société inclusive et diverse.
« J’ai trouvé la société Mauritanienne extrêmement stratifiée. La discrimination basée sur les castes et l’ethnicité est aussi bien intercommunautaire qu’intra-communautaire ; la pauvreté est également un vecteur d’inégalités entre et au sein des communautés », a déclaré M. Ruteere. « Il est important de reconnaître la pauvreté comme étant une cause sous-jacente de la discrimination, que le Gouvernement a tenté de réduire en investissant essentiellement dans des programmes visant à améliorer les conditions de vie des groupes historiquement marginalisés ».
« Tout comme mon prédécesseur l’a observé, bien que la discrimination ne soit pas institutionnaliser de jure, de nombreuses personnes estiment que de facto ils ne disposent pas de l’égalité des chances vis-à-vis de l’éducation, de l’emploi, et des opportunités économiques », a indiqué le Rapporteur spécial tout en soulignant que la langue est perçue comme un moyen de domination de certains groupes au détriment d’autres, et que le manque de représentation de la diversité ethnique au niveau des postes clés du gouvernement et de l’administration publique est perçue comme une manifestation de l’exclusion.
L’expert a également alerté sur le fait que bien que l’esclavage ai été interdit en Mauritanie, il y’a encore des personnes qui sont victimes de pratiques analogues à l’esclavage. « Les femmes et les filles dans de telles conditions continuent d’être particulièrement vulnérables et soumises à diverses formes de violence, notamment la violence sexuelle », a-t-il dit. « Les cadres institutionnels et juridiques doivent être renforcé de sorte que les auteurs des violations soient tenus de rendre compte ».
Au cours de sa mission de sept jours, M. Ruteere s’est rendu à Nouakchott, Rosso et Kaédi, où il a rencontré les plus hauts représentants du Gouvernement, au niveau national et local, ainsi que des représentants de la société civile, les organisations non gouvernementales, les défenseurs des droits de l’homme, les victimes de violations des droits de l’homme, y compris de la discrimination raciale et les pratiques analogues à l’esclavage.
Les conclusions et recommandations du Rapporteur spécial seront reflétées dans son rapport au Conseil des droits de l’homme en Juin 2014.
GENEVE, Suisse, 9 septembre 2013/African Press Organization (APO)
(*) Consulter la version complète du Communiqué de fin de mission au lien suivant : http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=13688&LangID=F
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