
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
16 août 2013
La tolérance et le soutien des groupes armés et des autorités civiles aux violentes attaques contre MSF ne garantissent plus aujourd’hui les conditions minimales de sécurité indispensables au maintien des activités médicales de MSF en Somalie.
NAIROBI/GENEVE, 14 août 2013 – Présente de manière continue en Somalie depuis 1991, l’organisation médicale humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) annonce aujourd’hui la fermeture de tous ses programmes en Somalie. Cette décision intervient à la suite d’agressions extrêmement graves sur les équipes dans un contexte où les groupes armés et les autorités civiles tolèrent voire soutiennent les assassinats, les enlèvements et les attaques à l’encontre des travailleurs humanitaires.
Certains acteurs, présents principalement dans la région centre sud de la Somalie et avec lesquels MSF est obligée de négocier les conditions pour continuer sa mission médicale humanitaire, ont joué un rôle dans les exactions commises contre les équipes MSF, soit par une participation directe, soit par une approbation tacite. Ainsi, ils privent des centaines de milliers de civils somaliens de l’aide humanitaire, déplore MSF.
Durant ses 22 ans d’intervention en Somalie, MSF a négocié avec l’ensemble des acteurs armés et les autorités de tous bords. Les besoins humanitaires exceptionnels du pays ont poussé l’organisation et ses équipes à tolérer des risques sans précédent - le plus souvent encourus par des collègues MSF somaliens - et à accepter d’importants compromis vis-à-vis de ses principes opérationnels d’indépendance et d’impartialité.
Les incidents les plus récents sont l’assassinat brutal de deux membres MSF à Mogadiscio en décembre 2011 suivi de la libération anticipée du tueur condamné ; ainsi que l’enlèvement de deux volontaires MSF dans les camps de réfugiés de Dadaab au Kenya, détenues dans le sud de la Somalie et relâchées il y a un mois seulement après 21 mois de captivité. Ces deux incidents ne sont que les derniers d’une longue série d’agressions. Depuis 1991, quatorze autres volontaires ont été tués et l’organisation a subi des dizaines d’attaques contre son personnel, ses ambulances et ses infrastructures médicales.
« En choisissant de tuer, d’attaquer et de menacer les humanitaires, ces groupes armés et les autorités civiles qui tolèrent leurs actions, ont condamné de nombreuses vies en Somalie », déclare le Dr Unni Karunakara, président de MSF International. « Nous partons parce que la situation a créé un déséquilibre insoutenable entre les risques auxquels nos équipes sont confrontées, les compromis que nous devons faire et notre capacité à fournir une assistance aux victimes somaliennes ».
Au-delà des meurtres, des enlèvements et des agressions contre ses équipes, MSF, pour intervenir en Somalie, a dû recourir à des gardes armés, une mesure exceptionnelle non employée dans d’autres pays, et à tolérer des limitations extrêmes quant à sa capacité d’évaluer d’une manière indépendante les besoins de la population et d’y répondre.
Afin de permettre le déploiement des secours médicaux ainsi que le respect des principes opérationnels d’indépendance et d’impartialité, l’action humanitaire exige un minimum de reconnaissance de la valeur du travail médical par toutes les parties prenantes d’un conflit armé et par les communautés. Ces mêmes acteurs doivent démontrer leur capacité et leur volonté à faire respecter les garanties minimales de sécurité négociées pour les patients et pour les équipes. Cet accord, toujours fragile dans les zones de conflit, n’existe plus en Somalie aujourd’hui.
« En définitive, ce sont les civils somaliens qui vont payer le prix fort », déplore le Dr Karunakara. « Une grande partie de la population n’a jamais connu le pays sans guerre ou sans famine. Elle reçoit déjà beaucoup moins d’aide que nécessaire. Les groupes armés ciblant l’aide humanitaire et les autorités civiles tolérant ces exactions privent le peuple somalien du peu d’accès aux soins médicaux disponibles ».
MSF ferme donc la totalité de ses programmes médicaux en Somalie à Afgooye, Balwad, Burao, Daynille, Dinsor, Galkayo, Jilib, Jowhar, Kismayo, Marere et Mogadiscio. Plus de 1500 employés assuraient des soins de santé gratuits, la prise en charge de la malnutrition et de la santé maternelle, sans oublier la chirurgie, la réponse aux épidémies, les campagnes de vaccination et l’approvisionnement en eau et biens de première nécessité. Ainsi, en 2012, les équipes MSF ont réalisé plus de 624 000 consultations et 41 000 hospitalisations. Elles ont soigné 30 090 enfants malnutris, vacciné 58 620 personnes et réalisé 7 300 accouchements.
Durant ses 22 ans d’intervention en Somalie, MSF a pu constater les immenses besoins de la population. Si MSF reste engagée à répondre à ces énormes besoins par l’aide humanitaire et médicale, tous les acteurs en Somalie doivent démontrer leur volonté et leur capacité à faciliter le déploiement de l’assistance humanitaire aux populations somaliennes et à respecter la sécurité des humanitaires qui risquent leurs vies pour les soigner.
PARIS, France, 14 août 2013/African Press Organization (APO)
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