
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
A Bangui la situation reste extrêmement tendue.
30 janvier 2014
La semaine dernière de multiples incidents mortels entre communautés ont éclaté obligeant les équipes MSF à prendre en charge plus de 200 nouveaux patients à l’hôpital communautaire et au centre de santé Castor où nos équipes effectuent des urgences chirurgicales. Parmi ces patients, 90 ont nécessité une intervention chirurgicale vitale.
BANGUI, République Centrafricaine, 30 janvier 2014/African Press Organization (APO)
« Le nombre de cas que nous recevons chaque jour est élevé. Nos équipes sont témoins de violences extrêmes qui se traduisent par le type de blessure prise en charge. Blessures par balles, mutilations à l’arme blanche, lynchages sont des réalités quotidiennes à Bangui » déplore Marie-Elisabeth Ingres, chef de mission MSF en Centrafrique.
Par peur des violences, des milliers de personnes fuient la ville ou continuent de se regrouper dans des camps où les conditions de vie demeurent extrêmement difficiles. L’aide humanitaire demeure insuffisante face à l’ampleur des besoins.
MSF a augmenté ses activités et mis en place une clinique avec une capacité de 60 lits sur le site M’Poko de l’aéroport de Bangui où plus de 100.000 personnes sont toujours présentes. Dans la capitale, MSF apporte également une assistance médicale sur les sites de déplacés du Monastère de Boy-Rabe où vivent 28.000 personnes et Don Bosco où près de 30.000 personnes ont trouvé refuge. Les équipes MSF sont aussi présentes dans plusieurs centres de santé à travers la ville et une équipe médicale est présente à Zongo pour apporter une aide aux réfugiés qui ont traversé la rivière Oubangui pour rejoindre la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans la capitale centrafricaine, MSF dispense chaque semaine environ 12.000 consultations et pratique près de 300 accouchements. Les consultations concernent des actes violences dont les cas les plus graves sont référés notamment vers l’hôpital communautaire ; des personnes souffrant de paludisme, première cause de mortalité dans le pays ; et des cas d’infections respiratoires ou de diarrhées liées aux mauvaises conditions de vie des populations déplacées.
Nos équipes essayent d’améliorer les conditions de vie des populations déplacées en distribuant des biens de premières nécessité, en construisant des latrines et en effectuant des distributions d’eau sur les sites de déplacés de l’aéroport, de Don Bosco, de l’école coranique à PK5 et auprès des populations de la paroisse St. Sauveur.
Des combats et des actes de représailles sont signalés entre les éléments de la Séléka et des groupes de miliciens anti-balakas. On estime aujourd’hui à plus de 900.000 (source OCHA) le nombre de personnes déplacées dans tout le pays, soit plus de 20% de la population. Cette population n’a pas accès aux soins en raison de l’insécurité et beaucoup de gens se dissimulent dans la brousse par peur des violences.
Face à cette recrudescence des violences, MSF a commencé à appuyer l’hôpital de Berbérati dans le Sud-Ouest du pays. Les équipes médicales supportent le programme de nutrition et le service de pédiatrie. Au Nord-Ouest, MSF démarre aussi de nouveaux projets. A Bouar, une équipe est arrivée sur le terrain et se prépare à soutenir les urgences médicales et chirurgicales de l’hôpital. A Bozoum, une équipe MSF apporte déjà un soutien logistique et médical à l’hôpital, et a mis en place des cliniques mobiles pour les 2.500 personnes bloquées à l’intérieur de la ville par crainte des violences communautaires.
Des équipes d’urgences MSF ont également pu rejoindre les villes de Bossemptélé, Baoro et Bocaranga. « Bocaranga est une ville fantôme, vide, détruite, pillée. C’est effrayant » témoigne Delphine Chedorge, coordinatrice d’urgence pour MSF. « Les contacts que nous avons en province nous font part de violences extrêmes et de déplacements de population. La population est terrorisée. Malheureusement, au moment où il faut pouvoir répondre en urgence et à la hauteur des besoins des populations, l’insécurité retarde le bon déploiement de nos secours » ajoute Delphine Chedorge.
Par ailleurs, MSF poursuit ses activités d’urgence à Bossangoa, Boguila et Bouca où en plus du support aux services hospitaliers et des activités dans les camps à l’intérieur des villes, des cliniques mobiles MSF continuent à aider les populations qui fuient dans la brousse à chaque nouveau cycle de violence.
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