
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Baisse de la fertilité des sols et conséquences de la mondialisation des échanges
14 septembre 2013
Lundi à Maputo, l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) a lancé son premier rapport sur l’état de l’agriculture en Afrique. Cette nouvelle publication qui met en évidence les domaines critiques nécessitant interventions et investissements. C’est la sécurité alimentaire qui est en jeu.
Le Rapport sur l’état de l’agriculture en Afrique examine en profondeur la chaîne de valeur des cultures vivrières - de la salle de classe, au champ et puis au marché - dans 16 pays de par le continent.
Le rapport fait le recueil de données et d’analyses provenant de plus de 15 organisations nationales et internationales, notamment les ministères de l’agriculture, la Banque mondiale, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture et le Fonds international pour le développement de l’agriculture. Il restitue des données dans un format accessible et cohérent, en dégageant un point de repère par rapport auquel on peut suivre l’évolution de l’agriculture en Afrique.
L’édition inaugurale du Rapport sur l’état de l’agriculture en Afrique se concentre sur les cultures vivrières telles que les céréales et tubercules, dont environ 75% sont produites en Afrique et non importées.
Le rapport révèle que :
- Quoi qu’un certain nombre de pays investissent massivement dans la R&D et développent leur secteur agricole, d’autres sont à la traîne, au détriment de la sécurité alimentaire. En termes de personnel affecté à la recherche agricole, l’Afrique affiche la capacité la plus faible à l’échelle mondiale, avec à peine 70 chercheurs par million d’habitants (à la différence des Etats-Unis et du Japon qui en comptent 2.640 et 4.380, respectivement).
- La baisse de la fertilité des sols menace les rendements et le développement agricoles dans un certain nombre de pays. Alors que le prix moyen des engrais livrés aux exploitations agricoles aux Etats-Unis coûte 226 $ EU la tonne, il se tient à 414 $ EU la tonne en Zambie.
- Les lois et réglementations nationales et régionales obsolètes entravent le développement des marchés semenciers en Afrique. La durée moyenne du processus d’homologation des semences est d’environ trois ans dans la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne.
- Les importations alimentaires bon marché et subventionnées affaiblissent progressivement les marchés agricoles africains, ce qui est exacerbé par les difficultés d’accès au crédit, les restrictions commerciales et les coûts de transport élevés. Bien que l’agriculture représente jusqu’à 40% du PIB dans certains pays africains, seulement 0,25% des prêts bancaires sont orientés vers les petits exploitants agricoles.
- Les femmes, qui représentent la majorité des petits exploitants agricoles en Afrique, sont fortement défavorisées dans les régimes actuels de droits fonciers. Cela réduit leur capacité d’accès au crédit, aux technologies et aux services agricoles. Les données mettent en exergue le fait qu’il est cinq fois moins probable que les femmes possèdent des terres par rapport aux hommes.
Dans l’allocution liminaire qu’il a prononcé pour lancer le rapport, M. Strive Masiyiwa, vice-président du Conseil d’administration de l’AGRA, a affirmé : « Si nous voulons réussir à déclencher une révolution verte en Afrique, il faut que nous déterminions et comprenions les domaine où nous faisons des progrès, mais aussi ceux où nous sommes à la traine. Pour la première fois, le Rapport sur l’état de l’agriculture en Afrique nous trace le grand tableau et nous permet de faire des comparaisons entre les pays. Il fournit des données indispensables et fiables qui, nous l’espérons bien, conduiront à l’élaboration de politiques plus éclairées et à un niveau plus élevé de redevabilité ».
S’exprimant à l’occasion du lancement du rapport dans les marges du Forum sur la révolution verte en Afrique à Maputo, au Mozambique, Jane Karuku, présidente de l’AGRA, a déclaré que « Le Rapport sur l’état de l’Agriculture en Afrique est publié à un moment charnière pour le continent. Dix ans après la Déclaration de Maputo, on peut reconnaître des progrès importants, mais il faut aussi faire la lumière sur les domaines où il faut des interventions et investissements urgents. Cette nouvelle ressource permettra de guider les décideurs à canaliser ressources et efforts, de sorte à avoir le plus grand impact sur la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté ».
D’après David Ameyaw, Directeur en charge des stratégies, suivi et évaluation à l’AGRA et l’un des principaux auteurs du rapport : « Ce rapport marque le début d’un projet ambitieux visant à consolider des données fiables et accessibles sur l’agriculture en Afrique. Il existe des lacunes considérables dans notre connaissance du secteur agricole – il faut que les gouvernements, instituts nationaux de recherche, mais aussi les acteurs du secteur privé recueillent et partagent des données ouvertement. Notre objectif est d’étendre notre analyse à tous les pays d’Afrique sub-saharienne au cours des deux prochaines années ».
MAPUTO, Mozambique, 9 septembre 2013/African Press Organization (APO)
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