
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
13 novembre 2013
La région du Sahel, un vaste territoire aride reliant six pays d’Afrique occidentale (le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal) abrite certaines des communautés pastoralistes les plus productives au monde. Or, leur mode de vie est menacé par les défis énormes que sont le changement climatique ou les problèmes politiques et de développement dont la région fait l’expérience.
Au Sahel, au fil des siècles, quelque 16 millions de pastoralistes ont perfectionné l’art de survivre en élevant des moutons et du bétail dans l’un des environnements les plus inhospitaliers de la planète. Le rendement en viande du Sahel rivalise avec celui de certains des meilleurs ranchs australiens ou américains. À l’heure actuelle, la moitié de la viande et les deux tiers du lait produits et consommés dans les pays d’Afrique occidentale proviennent du Sahel.
Le pastoralisme est toutefois confronté à de nombreuses menaces. La croissance rapide de la population, les conflits, la volatilité des prix des denrées alimentaires, les maladies animales et la diminution des zones de pâturage et des ressources en eau, sont autant de facteurs qui, combinés, mettent progressivement en danger ce mode de vie qu’est le pastoralisme.
L’Afrique devrait être la région la plus durement affectée par le changement climatique. Il est de plus en plus probable que les prévisions des scientifiques selon lesquelles le monde pourrait se réchauffer de 2°C d’ici les 20 ou 30 prochaines années se matérialiseront. Un tel scénario mettra le pastoralisme en péril. Les effets sur le continent africain devraient être encore plus dévastateurs selon un scénario qui y prévoit une hausse des températures de 4°C.
Désert et aridité caractérisent le Sahel. Or, cette région dispose de vastes ressources en eau inexploitées. Dans une région où l’agriculture est la principale activité économique, il est regrettable de constater que seulement 20% du potentiel d’irrigation du Sahel a été développé. Pire encore, un quart des systèmes d’irrigation du territoire sont délabrés.
Le pastoralisme est essentiel pour l’avenir de l’Afrique et en particulier du Sahel. Il en est de même pour l’irrigation. Les deux ont une incidence sur l’agriculture, la principale industrie de la région, qui représente plus d’un tiers de la production économique du Sahel et autonomise les femmes étant donné que la majorité des agriculteurs africains sont des femmes.
Soutenir le pastoralisme en adoptant davantage de politiques climato-intelligentes afin de mieux faire face aux sécheresses, aux inondations et aux autres catastrophes naturelles ; et élever du bétail en meilleure santé en administrant des vaccins en temps opportuns, figurent parmi les mesures nécessaires pour aider les communautés à s’adapter à la rudesse du climat du Sahel.
Irriguer les terres desséchées du Sahel permettra non seulement d’améliorer la productivité agricole, mais également de mettre davantage de nourriture sur la table des agriculteurs. Ils pourront ainsi passer d’une agriculture de subsistance à une production à plus grande échelle et accroître leurs revenus sur les marchés locaux et régionaux. Une agriculture climato-intelligente peut accroître les rendements, permettre aux agriculteurs de mieux gagner leur vie et aider à protéger la biodiversité, améliorer la fertilité du sol et protéger l’environnement.
Alors que la reprise est lente sur la scène économique mondiale, nous voulons être les principaux moteurs d’une croissance qui compte vraiment.
La Banque mondiale organise deux importants forums, en Mauritanie et au Sénégal, sur les défis et les opportunités que constituent le pastoralisme et l’irrigation en Afrique.
Je suis convaincu qu’à Nouakchott et à Dakar, nous allons mobiliser pour la première fois une coalition réunissant les pays de la région, les partenaires du développement, les chefs d’entreprises et les communautés locales autour d’un même objectif : transformer l’agriculture en développant le pastoralisme et l’irrigation.
Nous pouvons y parvenir.
Makhtar Diop est vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique.
DAKAR, Sénégal, 27 octobre 2013/African Press Organization (APO)
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