
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
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Réfugiés
1er mars 2017, par
Chaque jour, les équipes de MSF sont les témoins des terribles conséquences humanitaires et médicales des approches de plus en plus restrictives de la gestion de la migration.
Les trajets dangereux que prennent des milliers d’Erythréens, à travers le désert ou en traversant la mer, sont des exemples flagrants de l’effet dévastateur des politiques restrictives de migration sur les personnes qui cherchent la sécurité hors de leur pays d’origine, déclare Médecins Sans Frontières (MSF) dans un nouveau rapport publié aujourd’hui. « Dying to reach Europe : Eritrean in search of safety » est basé sur les témoignages directs de réfugiés qui ont fui le petit pays de l’Afrique de l’Est, très militarisé, signalant un manque de liberté et une conscription militaire forcée pendant des années, voire même des décennies. Ceux qui désertent risquent d’être rassemblés, emprisonnés, torturés ou tués.
« 90% des Erythréens qui parviennent à atteindre l’Europe, via la terre ou la mer, se voient accorder l’asile. Les gouvernements européens reconnaissent leur demande comme authentique mais malgré cela, ils font tout ce qu’ils peuvent pour les empêcher, eux et d’autres demandeurs d’asile, d’atteindre les côtes de l’UE » déclare Arjan Hehenkamp, directeur général de MSF.
Chaque jour, les équipes de MSF sont les témoins des terribles conséquences humanitaires et médicales des approches de plus en plus restrictives de la gestion de la migration. Dans le cas des Erythréens, les équipes MSF qui aident directement les réfugiés d’Erythrée dans les programmes en Ethiopie, Lybie et en mer Méditerranée, constatent l’état de santé de ces personnes qui comprennent des cicatrices importantes, des blessures et des maladies psychologiques sévères qui coïncident avec les témoignages des personnes.
Elles sont les témoins du désespoir procuré par le confinement dans les camps de réfugiés en Ethiopie où les personnes sont complètement dépendantes de l’aide pour survivre. Au Soudan, l’accès à la protection et à l’aide reste insuffisant, tandis que les réfugiés érythréens risquent d’être détenus ou renvoyés en Erythrée. Au lieu d’attendre la fin de leur vie, beaucoup d’entre eux n’ont pas d’autre choix que de risquer la violence physique, psychologique et sexuelle, la détention arbitraire et les déportations en Libye et de tenter les dangereuses traversées de la mer dans l’espoir d’éventuellement atteindre la sécurité et la liberté en Europe.
En 2015, les réfugiés érythréens représentaient le plus grand groupe traversant la Méditerranée avec 39 162 hommes, femmes et enfants arrivés en Italie. En 2016, les Erythréens ont été le deuxième plus grand groupe avec 20 718 personnes secourues de bateaux de pêches surchargés et amenés en Europe.
Au lieu de développer des routes légales et sécurisées pour ceux qui sont en quête de la protection internationale, l’UE augmente sa collaboration avec l’Erythrée, la Libye, le Soudan et l’Ethiopie afin d’empêcher les Erythréens de quitter l’Erythrée et de transiter par ces pays pour atteindre l’Europe. Les tentatives de l’UE de freiner la migration, en renforçant les frontières nationales et en consolidant les centres de détentions en-dehors de ses frontières, ont laissé ces personnes avec aucun autre choix que de payer des passeurs pour qu’ils puissent franchir les checkpoints, traverser les frontières, sauter les barrières, sortir de prison, et finalement, prendre un bateau en mer Méditerranée.
Chaque Erythréen interviewé par les équipes MSF sur les bateaux de recherche et sauvetage en mer Méditerranée a raconté avoir été soit victime, soit témoin direct, de niveaux de violence sévères, y compris de torture, dans différents endroits tout au long de leur trajet. Chaque Erythréen interviewé a signalé avoir été retenus en captivité, tandis que plus de la moitié d’entre eux ont relaté que leurs compagnons réfugiés, demandeurs d’asile ou migrants sont morts, la plupart du temps suite à la violence. Chaque femme érythréenne interviewée par MSF a directement subi, ou connait quelqu’un qui a subi, des violences sexuelles, y compris des viols.
« Il est vital que l’UE, les Etats membres et les autres gouvernements procurent aux Erythréens des voies de passage vers la protection et la sécurité, ainsi que pour toute personne fuyant un conflit ou des persécutions. Les efforts pour gérer la migration ne devraient pas consister à externaliser les contrôles aux frontières des pays dangereux – où qu’ils se trouvent- ou à conditionner les fonds d’aide sur la prévention de la migration. Les personnes en quête de protection ne doivent pas être abandonnées ou laissées pour compte dans des endroits dangereux, avec aucune autre option que de risquer leur vie lors un voyage périlleux. Le confinement n’est pas la bonne réponse ; les politiques migratoires ne devraient pas piéger ou forcer les gens à se mettre en danger. C’est affreux, mais c’est exactement ce que font les politiques actuelles » déclare Hehenkamp.
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