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Médecins sans frontières
8 janvier 2014
Les combats intenses qui durent depuis trois semaines dans une bonne partie du Soudan du Sud ont des conséquences de plus en plus graves pour la population, constate Médecins Sans Frontières (MSF). Du fait des besoins croissants de la population, des moindres ressources disponibles après le départ de nombreuses organisations internationales et de l’instabilité qui entrave la réponse humanitaire, ce qui était déjà une situation difficile a encore empiré.
JUBA, Soudan du Sud, 6 janvier 2014/African Press Organization (APO)
« Les personnes très vulnérables le sont devenues plus encore, indique Raphaël Gorgeu, chef de mission MSF au Soudan du Sud. Nous ne savons pas ce qu’il va advenir des milliers de personnes déplacées et blessées dans le pays. »
Avant même que n’éclatent les combats en décembre dernier, 80% des services de santé et de base au Soudan du Sud étaient assurés par des organisations non-gouvernementales. « Aujourd’hui, le risque d’épidémie est grand, ajoute Gorgeu, et si les affrontements nous empêchent de pouvoir accéder rapidement et sans danger aux personnes qui ont besoin d’être secourues – en particulier aux femmes enceintes et aux enfants – leur état se dégradera rapidement. »
Des équipes d’urgence de MSF sont actuellement présentes à Djouba, Awerial et Malakal pour dispenser des soins médicaux à plus de 110 000 personnes déplacées par les combats. Parallèlement, MSF poursuit ses programmes médicaux réguliers là où c’est possible dans le pays, en dépit de l’instabilité actuelle, du manque de médicaments pour soigner les patients et des pénuries de carburant pour faire tourner les générateurs.
Au cours des trois dernières semaines, les équipes médicales de MSF ont donné 26 320 consultations, admis 1 014 patients dans ses structures médicales, soigné 426 blessés par balle et effectué 126 interventions chirurgicales. MSF a aussi acheminé plus de 40 tonnes de matériel médical et logistique sur ses projets.
Avant la crise, les Sud-Soudanais avaient un accès restreint aux soins de santé. La plupart des femmes enceintes ne pouvaient pas accoucher dans une structure médicale, un grand nombre d’enfants étaient à peine soignés et rarement vaccinés, et les réfugiés ne recevaient qu’une aide minimale.
MSF est extrêmement préoccupée par la dégradation des conditions de sécurité pour les acteurs de l’aide dans le Soudan du Sud. MSF reste néanmoins déterminée à continuer à apporter une aide au Soudan du Sud et appelle toutes les parties au conflit à respecter ses installations médicales et son personnel ainsi qu’à permettre aux personnes d’avoir accès aux soins de santé, quelque soit leur origine ou leur appartenance ethnique.
MSF travaille depuis 1983 dans la région qui constitue aujourd’hui la République du Soudan du Sud. L’association mène actuellement 16 projets dans neuf des dix Etats du pays - à Agok, Aweil, Bentiu, Gogrial, Gumuruk, Leer, Maban, Malakal, Nasir, Yambio, Lankien, Yuai et Yida - et vient de mettre en place trois programmes d’urgence à Djouba, Awerial et Malakal. MSF répond à de nombreuses urgences, notamment à des déplacements massifs de populations, des afflux de réfugiés, des situations nutritionnelles alarmantes et des pics d’épidémies telles que la rougeole, le paludisme, la diarrhée aqueuse aigüe et le kala-azar, et dispense aussi des soins de santé de base et spécialisés. Les équipes MSF comprennent actuellement 228 expatriés et spécialistes de l’urgence qui travaillent avec 2 917 collègues sud-soudanais.
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Messages
9 janvier 2014, 10:03, par saminadin
Cela doit nous interpeller tous ,de voir la medecine exercée avec dévouement dans des conditions extrême.
L’Humanisme est bien vivant.