
Mal-do-mèr dann sarèt
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Droits humains
11 octobre 2013
La violence armée dans le nord-est du Nigéria continue de provoquer des déplacements de populations vers le Niger, le Cameroun et le Tchad. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge nigérienne fournissent une aide d’urgence à des milliers de personnes dans la région de Diffa.
« Le quotidien de ces personnes est très précaire. Beaucoup d’entre elles, notamment des femmes et des enfants, ont dû fuir dans la précipitation et sont totalement démunies. La plupart ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil, et dépendent de la solidarité communautaire et de l’aide des organisations humanitaires pour satisfaire leurs besoins essentiels », dit Pascal Porchet, chef adjoint de la délégation du CICR au Niger.
Depuis mai 2013, plusieurs milliers de personnes ont déjà fui l’insécurité et la violence dans les États de Borno et Yobe, au Nigéria, pour se réfugier dans la région de Diffa à quelque 1 300 km de la capitale Niamey au Niger, ainsi qu’au Cameroun et au Tchad. Chaque jour, le CICR enregistre de nouveaux arrivants.
« Pour nous qui sommes essentiellement des Nigériens, parfois installés au Nigéria depuis des décennies, le retour au pays est très difficile car il nous faut reconstruire notre vie », explique un déplacé. Parmi eux figurent quelques centaines de réfugiés d’autres nationalités (Nigérians, Tchadiens, Camerounais ou Centrafricains).
Depuis six mois, la Croix-Rouge nigérienne et le CICR distribuent des rations alimentaires mensuelles à quelque 6 000 personnes. En outre, quelque 350 familles ont reçu des articles ménagers essentiels (bâches, matériel de cuisine, moustiquaires ou couvertures).
Une nouvelle distribution de vivres a été effectuée ces deniers jours au profit d’environ 3 750 personnes dans les communes de Toumour, Nguel Kolo, Chetimari et de Diffa. Chaque famille a reçu 100 kg de riz, 25 kg de haricot, 10 litres d’huile et 1kg de sel afin d’assurer son alimentation pendant un mois.
« L’accès à l’eau potable est un problème majeur dans cette région. Du fait de l’afflux de personnes fuyant le Nigéria et face au tarissement des puits, certains ont été contraints d’utiliser l’eau des marres en dépit des risques sanitaires importants », explique Tiemoko Ouattara, ingénieur du CICR au Niger.
Le CICR a donc assuré le raccordement d’un forage à un réservoir d’eau permettant l’approvisionnement en eau des habitants de la ville de Bosso. Par ailleurs, huit puits ont été remis en état et d’autres travaux sont en cours afin de consolider ces ouvrages et d’en faciliter l’utilisation pour les populations.
Sur le site de N’Guelkiara, à une trentaine de kilomètres de Diffa, un nouveau puits a été creusé pour faciliter la réinstallation d’une communauté de nomades peulhs, ayant également dû fuir les violences au Nigéria et vivant depuis dans une grande précarité à la périphérie de la commune de Diffa.
Afin d’apporter une solution durable au problème de l’accès à l’eau dans cette zone, un forage électrique de grande capacité est en cours à Ngouba, dans le département de Bosso. Cette intervention du CICR assurera la couverture des besoins en eau de quelque 12 000 personnes, résidentes et déplacées, des localités de Bosso, de Toumour, de Ngouba et d’autres villages environnants.
« L’afflux de déplacés dans la région de Diffa, accroît la vulnérabilité d’une région déjà très défavorisée par des conditions naturelles difficiles et un climat peu propice à l’activité agricole », indique Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR au Niger. Les berges du lac Tchad, qui assurent une grande partie de la production agricole de la région, risquent comme l’an dernier d’être inondées et de compromettre une fois de plus le fragile équilibre qui permet la survie des populations de cette région.
GENEVE, Suisse, 9 octobre 2013/African Press Organization (APO)
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Messages
13 octobre 2013, 22:34, par bloublou
" Beaucoup d’entre elles, notamment des femmes et des enfants" c’est bien vrais les armes à feux ne tuent pas les hommes ?