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Droits humains
30 avril 2013
Le nord du Mali passera à un niveau d’urgence en matière de sécurité alimentaire, dans moins de deux mois, si la situation sécuritaire et l’accès humanitaire aux communautés vulnérables ne s’améliorent pas, alertent quatre organisations humanitaires suite à l’analyse des experts du Cadre harmonisé.
PARIS, France, 25 avril 2013/African Press Organization (APO)
Jusqu’à deux tiers de la population des trois régions du Nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal) vit actuellement en situation de crise* d’insécurité alimentaire, avec deux cercles de Kidal déjà en situation d’urgence.
Des enquêtes de marchés conduites récemment par Action Contre la Faim (ACF), Solidarités International, Welthungerhilfe (ex Agro-action allemande) et Oxfam, qui interviennent dans ces régions, montrent que les prix de certaines denrées de première nécessité ont fortement augmenté depuis janvier 2013 : 36 pour cent à Gao, 30 pour cent à Tombouctou et 25 pour cent à Kidal. A Kidal, où 94 pour cent des ménages doivent acheter leur nourriture sur les marchés, les deux tiers des commerçants grossistes qui fournissent ces marchés sont partis et le flux de céréales a diminué de 60 pour cent. Les marchés de Tombouctou et de Goundam sont également mal approvisionnés en denrées de première nécessité.
Alors que la période de soudure a débuté beaucoup plus tôt que prévu, les prix d’achat du bétail, et plus particulièrement des ovins et caprins, ont baissé, ce qui ne permet plus aux éleveurs d’acheter suffisamment de céréales. D’autre part, ces éleveurs n’ont pu conduire leur bétail aux zones de pâturages et points d’eau habituels. De plus, les opportunités de travail sont rares et la rémunération de la main d’œuvre journalière a baissé d’environ 2,5 dollars - l’année dernière à la même période - à 1,5 et 2 dollars actuellement pour la région de Gao, réduisant ainsi le pouvoir d’achat des ménages.
Cette situation préoccupante est principalement due aux conséquences du conflit - dont la fermeture et/ou l’inaccessibilité des routes, la fermeture de la frontière algérienne, le départ des principaux acteurs économiques - ainsi qu’au caractère rudimentaire des systèmes de production et à l’insuffisance, préalable à cette crise, des aménagements dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage.
« Au moment où l’attention de la communauté internationale est tournée sur la mission de la paix des Nations Unies, on risque de perdre de vue la situation humanitaire alarmante. Les parents sautent déjà des repas pour nourrir leurs enfants. Les familles au nord n’auront pas suffisamment de nourriture pour traverser les prochains mois avant les récoltes. Il faut intervenir vite et plus massivement avant une dégradation certaine de la situation alimentaire et nutritionnelle », indique le directeur d’Oxfam au Mali, Philippe Conraud.
En effet, selon le Cadre harmonisé, l’assistance humanitaire prévue à ce jour ne couvrira sans doute pas tous les besoins. Ceci est dû au manque de financement des secteurs prioritaires**** - l’appel humanitaire des Nations Unies pour le Mali est ainsi financé seulement à hauteur de 106 millions au 24 avril 2013 - ainsi qu’à l’accès difficile aux zones en raison de la présence des groupes armés et des opérations des forces maliennes, africaines et françaises, du banditisme et de la présence de mines et autres engins non explosés.
Aussi, ACF, Solidarités International, Welthungerhilfe et Oxfam appellent la communauté internationale et les bailleurs de fonds à se mobiliser pour apporter de l’assistance aux plus vulnérables. Ces organisations préconisent la mise en place, à plus grande échelle, de programmes d’assistance alimentaire, d’appui aux moyens d’existence, mais aussi d’assainissement et d’hygiène, de nutrition, de protection et d’amélioration de l’accès à l’eau et à la santé, tout en construisant la résilience.
Organisations signataires : Action contre la Faim, Oxfam, Solidarités International et Welthungerhilfe.
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