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Droits humains
26 novembre 2012
A l’heure où le groupe armé M23 se bat pour étendre le territoire qu’il contrôle, et où une multitude d’autres groupes armés terrorisent la population, le risque d’un effondrement total de l’Etat dans l’est de la RD-Congo et d’une aggravation de la crise humanitaire s’accroît dangereusement, selon Oxfam.
La recrudescence du conflit a provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes, et on estime à 120 000 le nombre de personnes ayant besoin d’une aide d’urgence. Beaucoup d’entres elles sont sans abris ou ont trouvé refuge dans des écoles et autres bâtiments de ce type. La plupart n’ont pas accès à l’aide humanitaire de base.
« Les gens vivent dans des conditions effroyables. Sous le coup des pénuries d’eau et d’électricité à Goma, des milliers de personnes ont été s’approvisionner dans le Lac Kivu. Résultat : il est fort à craindre que le choléra et autres maladies hydriques mortelles se propagent dans les semaines à venir », déclare Tariq Riebl, coordinateur humanitaire d’Oxfam.
Dans ce contexte, l’ONG demande aux Etats de la région et de la communauté internationale d’accroître l’aide d’urgence dans la région, de veiller à ce que les populations soient protégées de nouvelles violences et d’œuvrer sans délai pour apporter une solution durable à la crise.
La crise de cette semaine à Goma pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg, affirme Oxfam. En effet, les groupes armés prolifèrent depuis le mois d’avril, suite au retrait des troupes de l’armée nationale d’une grande partie de l’est du pays [1]. D’autres groupes armés ont profité de ce vide sécuritaire et au moins 25 groupes rebelles sont désormais actifs à travers le Nord et le Sud Kivu. La plupart des personnes affectées par les combats de cette semaine vivaient déjà dans des camps, alors que la forte montée de l’insécurité cette année avait déjà provoqué le déplacement de 767 000 personnes dans l’est du pays.
Ce jeu mouvant d’alliances, de maillage territorial et d’objectifs divers a généré une situation de changement perpétuel, et les communautés avec lesquelles Oxfam travaille craignent que certains de ces groupes armés puissent profiter de la détérioration de la situation pour s’emparer de nouveaux territoires.
« Le chaos engendre le chaos. Ce sont les populations qui seront le plus durement frappées », affirme encore Tariq Riebl. « Chaque jour, nous apprenons qu’il y a eu une nouvelle attaque contre des paysans qui travaillaient dans leur champ ou contre des commerçants qui se rendaient au marché. Il n’y a quasiment aucun endroit épargné des violences et du conflit. »
« Le monde observe Goma mais il existe tout de même de nombreuses zones dans tout l’est du Congo qui sont complètement oubliées et contrôlées par des prédateurs armés. Dans de vastes portions du territoire, les gens ne sont que peu ou pas du tout protégés par les services de sécurité. Alors que la violence s’intensifie, l’ONU doit tout faire pour protéger les civils congolais piégés au milieu du conflit. Ils ne doivent pas être ignorés. »
Oxfam espère pouvoir intensifier sa réponse à la crise. Au cours des derniers mois, l’ONG a fourni un accès à l’eau et à des services d’assainissement d’urgence à près de 115 000 personnes. La volatilité de la situation sécuritaire entrave les efforts d’assistance et Oxfam appelle toutes les parties à s’assurer que les civils puissent avoir un accès sécurisé à l’aide.
« Il est capital que les combats cessent et que l’aide soit augmentée. Avec presque 2,5 millions de personnes déplacées au Congo, cette catastrophe a besoin d’une réponse humanitaire et diplomatique à la hauteur de l’urgence et de la gravité de la situation. Cette nouvelle crise doit être le signal d’alarme pour que l’Union Africaine, les organisations régionales, les Etats de la région et la communauté internationale agissent enfin », souligne Nicolas Vercken, d’Oxfam France.
PARIS, France, 22 novembre 2012/African Press Organization (APO)
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