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Fleuve Niger
3 octobre 2012
Dans le cadre de sa solution à long terme pour les sécheresses récurrentes et les pénuries chroniques de nourriture et d’électricité dans la région africaine du Sahel, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 203 millions de dollars pour le Programme de développement des ressources des bassins hydrauliques et de gestion durable des écosystèmes du Niger qui contribuera au financement du « Programme de Kandadji ». Ce programme accroîtra la production alimentaire, générera davantage d’électricité et créera des emplois et des opportunités économiques pour les familles et communautés vivant le long du bassin du Niger.
Le projet aidera l’Autorité du Bassin du Niger à renforcer la coopération régionale entre les neuf pays riverains. Le Programme de Kandadji est un exemple des efforts de la Banque mondiale envers la création de « pôles de croissance » en Afrique dans le but de générer de la croissance au sein de l’agriculture, de l’infrastructure et de d’autres secteurs clés. Les plus récentes initiatives en ce sens comprennent la digue de Kandadji, une centrale électrique, une ligne de transmission, des mesures sociales et environnementales, des systèmes d’irrigation pour des exploitations agricoles et un plan de développement économique pour les communautés locales.
« Le programme de Kandadji est un projet de développement transformationnel qui offrira un nombre considérablement plus important d’opportunités aux communautés, plus de nourriture, d’eau et d’électricité, et qui réduira la pauvreté dans la région la plus pauvre de l’Afrique », déclare le vice-président de la Région Afrique de la Banque mondiale, Makhtar Diop. « À une époque où les pays africains cherchent à soutenir et à accroître leurs taux de croissance élevés tout en améliorant leurs perspectives de développement, des projets comme celui de Kandadji peuvent changer la donne sur un continent qui est à la recherche de davantage d’irrigation et d’électricité, ainsi que de meilleures opportunités dans les domaines de l’économie, de la santé et de l’éducation pour sa population grandissante de jeunes. »
Selon M. Diop, qui croit qu’une plus grande productivité agricole et électrique est essentielle pour le développement futur de l’Afrique, plus de 47% de la population des 16 millions de personnes vivant au Niger sont âgées de moins de 15 ans.
Les sécheresses récurrentes et les pénuries chroniques de nourriture et d’électricité touchent souvent la région ; le Sahel souffre d’ailleurs actuellement d’une sécheresse. Seules 12% des terres du Niger sont suffisamment fertiles pour y faire pousser des récoltes alimentaires. Le Programme de Kandadji adopte une approche intégrée envers l’aide aux communautés de la région du Bassin pour ce qui est du renforcement de leur résilience à long terme lorsqu’elles se trouvent confrontées aux sécheresses, famines et autres menaces, en leur fournissant des endroits où stocker de l’eau potable, de meilleurs systèmes d’irrigation, et en améliorant de manière significative la production d’hydroélectricité renouvelable d’un maximum de 130 mégawatts.
« Le Programme de Kandadji apportera une contribution importante en aidant à répondre aux besoins en matière de développement de la population du Niger et des autres pays voisins du Sahel », dit le directeur du développement durable en Afrique pour la Banque mondiale, Jamal Saghir. « En soutenant des projets transformationnels qui ont des bénéfices transfrontaliers, comme celui de Kandadji, il est possible de mobiliser l’ensemble des populations en faveur de solutions énergétiques qui participent à la création d’un avenir plus prometteur en termes de développement pour l’Afrique occidentale. »
Il est essentiel d’accroître la production alimentaire dans certaines des régions les plus sèches au monde et d’aider les agriculteurs à améliorer leurs moyens de subsistance afin de réduire la pauvreté dans cette région. La digue de Kandadji permettra de faire augmenter la superficie des terres cultivables irriguées de la vallée du Niger de 10 000 à 55 000 hectares, une contribution de taille pour améliorer la sécurité alimentaire et la résilience en cas de sécheresses, lesquelles sont de plus en plus exacerbées par le changement climatique.
« Le Programme de Kandadji constitue une opportunité de montrer qu’un développement positif peut être favorisé par des programmes bien conçus qui stimulent fortement la croissance », affirme le spécialiste principal de la gestion des ressources aquatiques pour la Région Afrique de la Banque mondiale et chef d’équipe du projet. « Nous espérons une mise en œuvre efficace du projet de manière à ce que ses bienfaits aident à créer de meilleures perspectives de développement pour les communautés, tant au Niger que dans les autres pays du Bassin du Niger. »
Le Programme de Kandadji qui fera partie du Pool énergétique de l’Afrique occidentale a été conçu pour produire de considérables bénéfices en matière de développement dans la région. La conception du Programme de Kandadji intègre la coopération locale, régionale et nationale et encourage une plus forte synergie entre les différentes priorités des secteurs de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau. Il s’agit d’un exemple de développement positif. Sept des neuf pays riverains du Bassin du Niger comptent parmi les 20 pays les plus pauvres du monde et ont besoin d’un développement positif. Le financement à taux d’intérêt zéro de la Banque mondiale sera fourni par l’Association internationale de développement (IDA)*, le guichet de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète.
L’approbation aujourd’hui du Programme de Kandadji répond aux priorités établies par le Caucus africain et par la Déclaration de Kinshasa II du 2 août 2012, laquelle préconisait une augmentation de la productivité agricole africaine par le biais de projets régionaux intégrés et du renforcement des pools d’énergie électrique pour avoir un impact régional. Le projet sera mis en œuvre au moyen de solides mesures de sauvegarde internationales sur le plan environnemental et social.
WASHINGTON, 3 octobre 2012/African Press Organization (APO)
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