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Centrafrique
25 avril 2014, par
L’Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita-Bocoum, a exhorté les autorités de la Transition à multiplier les contacts avec les populations en dehors de la capitale Bangui afin d’encourager la réconciliation intercommunautaire dans l’ensemble du pays.
GENEVE, Suisse, 23 avril 2014/African Press Organization (APO)
La recommandation formulée par Mme Keita-Bocoum intervient au terme de sa deuxième visite en République centrafricaine (RCA). Cette visite avait pour objectif d’évaluer la situation des droits de l’homme, tout particulièrement à l’intérieur du pays, et de s’enquérir des initiatives locales en faveur de la sécurité, de la paix et de la réconciliation intercommunautaire.
Lors de cette visite, l’Experte indépendante a pu recueillir des témoignages et des informations auprès de la population, de la société civile, ainsi qu’auprès des autorités politiques, nationales, locales et religieuses. A Bangassou et dans les quartiers sensibles de Bangui.
« Les violations des droits de l’homme continuent en République centrafricaine, même si on en dénombre moins. La menace que représentent les anti-Balaka et les ex-Seleka continue de peser tant sur la capitale que sur le reste du territoire national », a observé l’Experte indépendante.
« Malgré les efforts déployés par les forces internationales, le sentiment de l’insécurité par les populations en particulier la communauté musulmane est telle que certaines partent ou demandent à partir, ce qui rend plus qu’urgent le renforcement des mesures de sécurité », a-t-elle poursuivi.
Même si on note un progrès dans le respect du droit à l’éducation avec la réouverture des écoles dans certaines localités, il y a lieu de noter que la situation économique qui continue à se dégrader est de nature non seulement à freiner ce progrès, mais aussi et surtout à altérer considérablement la jouissance des autres économiques et sociaux et surtout avec la saison des pluies.
Mme Keita-Bocoum a, toutefois, relevé l’existence d’initiatives de réconciliation et de poches de cohésion sociales fonctionnant avec très peu de moyens, tant à Bangui que dans l’arrière-pays. Elle a également salué la volonté affichée par les autorités de la Transition de lutter contre l’impunité et d’assurer la présence de l’administration et de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.
L’Experte indépendante a cependant fait valoir qu’« en l’absence de sécurité pour les magistrats, d’infrastructures adéquates et de sécurisation des lieux d’audience et de détention, il serait difficile de lutter effectivement contre l’impunité ». Elle appelle le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires au déploiement des administrateurs locaux (préfets et sous-préfets) pour contribuer à rétablir l’autorité de l’état à l’intérieur du pays.
Mme Keita-Bocoum s’est félicitée de la création de la Mission Multidimensionnelle Intégrée de Stabilisation des Nations unies en RCA (MINUSCA), mais a également souligné l’urgence des mesures transitoires nécessaires avant sa mise en place effective, le 15 septembre 2014.
Au cours de sa visite, l’Experte indépendante s’est entretenue avec diverses personnalités de la Transition, dont la Ministre de la justice, le procureur de la République, le Ministre des Affaires Etrangères, et la Ministre déléguée et conseillère juridique à la présidence de la République.,
Elle a aussi rencontré les membres du corps diplomatique et les représentants du système de l’ONU e Représentant spécial a.i. du Secrétaire général des Nations unies en RCA, commandant en chef de Sangaris, et le Représentant de l’Union africaine et Chef de la MISCA.
Le mandat de l’Experte indépendante consiste à faire un suivi de l’évolution des droits de l’homme en RCA, à identifier les préoccupations majeures relatives aux droits de l’homme et à explorer des solutions appropriées, y compris par des recommandations en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités.
Après un premier compte rendu oral en mars 2014, Mme Keita-Bocoum présentera une version actualisée de son rapport devant le Conseil des droits de l’homme en juin prochain.
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