
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Selon un rapport de la FAO, pour pouvoir produire davantage, il faut reconnaître la grande diversité des petits exploitants
5 juillet 2013
Dans un nouveau rapport, la FAO invite à nuancer les politiques pour accroître la production des petits exploitants. Cela exige de mieux connaître les ménages agricoles individuels et les contraintes auxquelles ceux-ci sont soumis, afin de mieux cibler les investissements et l’appui aux politiques et garantir ainsi la vente de leurs excédents de récolte.
"Les petits agriculteurs ont besoin d’être mieux intégrés aux marchés pour réduire la faim et la pauvreté", a affirmé David Hallam, Directeur de la Division du commerce et des marchés de la FAO. "Ce n’est que grâce à une meilleure intégration et à des filières plus solidaires qu’ils adopteront les nouvelles technologies requises pour accroître la productivité.
"Les interventions de politique visant à encourager l’essor de la production des petites exploitations pour la vente sur les marchés doivent mieux tenir compte de l’hétérogénéité des ménages agricoles. Inciter les producteurs de semi-subsistance à participer davantage aux marchés locaux et soutenir les producteurs plus commerciaux à bénéficier d’un meilleur accès à des chaînes de valeur complexes soulèvent différentes interrogations quant à leur capacité et à leur volonté d’augmenter la production pour la vente. Il n’existe donc pas de ‘solution toute faite’ pour encourager une plus grande participation au marché", a expliqué D. Hallam.
En premier lieu, a-t-il souligné, il est primordial d’améliorer les liens avec les acheteurs. Les agriculteurs n’investiront pas plus de temps, d’argent, ni d’énergie pour produire plus si leurs excédents sont gaspillés, faute d’infrastructures de stockage ou de transport, voire l’absence de marchés à distance raisonnable. Ils ne peuvent se permettre de courir le risque de dépenser de l’argent pour produire davantage pour rien.
En outre, les petits exploitants sont généralement ceux qui investissent leurs propres deniers, car ils n’ont qu’un accès limité au crédit ou aux assurances en cas, par exemple, de conditions météorologiques défavorables.
"Les petits exploitants sont un groupe hétérogène, mais les marchés auxquels ils participent sont tout aussi variés en termes de taille, de situation géographique, de connectivité à d’autres marchés, de relations de pouvoir entre les acteurs du marché et de contexte institutionnel", affirme le rapport.
Cet ensemble de facteurs complexes signifie qu’il faut judicieusement nuancer les approches à la participation des petits agriculteurs aux marchés.
"La petite agriculture est la source principale de nourriture dans le monde en développement. Elle représente 80 pour cent des aliments consommés dans de nombreux pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie, lit-on dans le rapport. Les petits agriculteurs et les petites exploitations familiales doivent par conséquent être au cœur d’un processus de développement intégré et leur contribution est cruciale pour la sécurité alimentaire".
Pourtant, en Afrique subsaharienne, l’écart entre le rendement effectif et le rendement potentiel des agriculteurs est estimé à 76 pour cent, ce qui signifie que la production est inférieure d’un quart à ce qu’elle pourrait être. En Amérique centrale et aux Caraïbes, l’écart de rendement est de 65 pour cent, c’est-à-dire que les petits exploitants produisent moins d’un tiers de leur potentiel. Dans les pays en développement, cet écart est souvent supérieur à 50 pour cent.
Les prix élevés des aliments sont souvent considérés par de nombreux décideurs comme une opportunité pour les petits exploitants de produire – et de gagner – davantage. Mais l’expérience montre que, souvent, la réponse des agriculteurs n’est pas conforme aux attentes.
"Les niveaux élevés de prix, les aléas de la production et le climat d’incertitude, sans compter l’accès limité aux outils pour les gérer, dissuadent l’investissement dans de nouvelles technologies plus efficaces qui permettraient aux petits exploitants de produire des excédents à vendre sur les marchés. Infrastructures inadéquates, coûts élevés de stockage et de transport, marchés non compétitifs sont autant de freins à la production d’excédents commercialisables", a précisé M. Hallam.
"Compte tenu de ces contraintes, le faible taux de réponse des petits producteurs à la hausse récente des prix alimentaires n’est guère surprenant".
Au-delà d’un environnement propice
Selon le rapport, le secteur public et les partenaires de développement international devraient jouer un rôle prépondérant de modérateurs entre les différents acteurs du public, du privé et de la société civile, en défendant ce qui est dans le meilleur intérêt des petites exploitations agricoles tout en encourageant l’essor des marchés.
Étant donné les limites du secteur public dans maints pays en développement et les réductions de l’aide étrangère au développement, les investissements directs étrangers (IDE) sont également considérés comme une source potentielle de financement. Ce type d’investissement peut revêtir diverses formes, sans se limiter aux acquisitions foncières très controversées. Il devrait garantir une utilisation durable et équitable des terres tout en renforçant la sécurité alimentaire des populations autochtones, souligne la FAO.
ROME, Italie, 3 juillet 2013/African Press Organization (APO)
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