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2 décembre 2020, par
Le parti communiste SACP et la centrale syndicale COSATU, membres de l’Alliance gouvernementale avec l’ANC, ont organisé une rencontre officielle afin de faire un point d’étape sur les différentes questions concernant l’Afrique du Sud.
Le contexte sud-africain est en effet très difficile. Touché comme le monde entier par la crise sanitaire dû au COVID-19, le pays est également fortement impacté par une crise économique et sociale. Ainsi, d’avril à juin, ce sont 2,2 millions de travailleuses et travailleurs qui ont perdu leur emploi en Afrique du Sud. Plus frappant encore, les chiffres du chômage fin octobre : 11 millions de travailleuses et travailleurs concernés, soit plus de 43% de la population.
Ces chiffres, d’après le SACP et le COSATU ne peuvent être expliqués que par la seule crise sanitaire, et sont en réalité dus au système d’exploitation capitaliste, qui cause le chômage, la pauvreté, les inégalités et la reproduction sociale.
Il y a ainsi eu sur les derniers mois de nombreux plans de licenciements et de coupes budgétaires, en particulier dans le service public qui ont été défendues par le Trésor Public sud-africain dont le SACP et le COSATU dénoncent l’agenda néolibéral.
Cet agenda n’est pas sans conséquences, étant donné qu’il y a eu ou sont au programme de nombreuses privatisations partielles, voire totales de secteur appartenant au service public. Le SACP et le COSATU rappellent pourtant que la lutte contre les politiques néolibérales dictées par les ploutocrates qui agissent actuellement au sein de l’Etat était annoncée comme une priorité au début du mandat.
En cela, les communistes et les syndicalistes réaffirment leur vision de la politique à mener en Afrique du Sud. Il est hors de question que les intérêts privés prennent la main sur le fonctionnement du pays et n’en fassent un « Etat capturé ». Ils s’opposent également contre ceux qui voudraient mener une politique libérale à la tête de l’Etat, et défendent un programme de développement basé sur une Sécurité Sociale et une transformation structurelle du pays. Ils appellent ainsi à passer une nouvelle étape dans la Révolution Démocratique Nationale, entamée depuis la chute de l’Apartheid dans celle de la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés dès 1955 dans la Charte de la Liberté.
Le SACP et le COSATU ont réaffirmé leur position commune à la gauche de l’Alliance formée avec l’ANC dont l’objectif est pour eux de défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs, qu’ils soient organisés ou non, et donc de la classe ouvrière en général. Ils considèrent ainsi qu’il est de leur devoir de mener les luttes sociales contre les licenciements quel que soit le secteur et de proposer un programme politique à même de lutter contre l’austérité, de créer de l’emploi et de protéger efficacement les travailleurs en réduisant le chômage et les inégalités.
Pour mener à bien tout cela, ils réclament une refonte en profondeur de l’Alliance, où les éléments apportés seront des prérequis à toute discussion préalable sur son devenir. Si le progrès social n’est pas l’objectif défini à l’issue des discussions, l’existence même de l’Alliance pourrait être menacée.
Enfin, le SACP et le COSATU ont annoncé une série d’actions dans les jours, semaines et mois à venir.
Ainsi le 4 décembre prochain, ils organiseront une journée de grève et de manifestation devant le siège du gouvernement afin de défendre le modèle de négociation collective des travailleuses et travailleurs ainsi que contre la corruption, appuyés par d’autres organisations.
Ils ont également annoncé une campagne nationale et internationale pour faire du futur vaccin un bien commun mondial, ainsi qu’une volonté appuyée de mener une politique internationaliste en soutien des autres peuples africains et des pays en développement qui subissent la faim, la pauvreté, les guerres et l’exploitation économique de multinationales alliées avec leurs élites corrompues, qu’elles soient originaires de leur pays ou non.
Mathieu Raffini
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