
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
21 janvier 2014
A l’occasion du septième anniversaire de la répression sanglante des manifestations organisées par les centrales syndicales guinéennes en janvier et février 2007, la FIDH et l’OGDH, à l’origine de la procédure judiciaire et qui assistent les victimes devant la justice guinéenne, appellent à l’intensification des enquêtes et à l’inculpation des responsables présumés d’une répression qui avait fait plusieurs centaines de morts dans toute la Guinée.
PARIS, France, 21 janvier 2014/African Press Organization (APO)
« Le 22 janvier 2007, en plein cœur de Conakry, des bérets rouges de la garde présidentielle de Lansana Conté, accompagnés par des éléments des forces de l’ordre, ouvraient le feu sur des civils pacifiques, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés. La répression allait se poursuivre jusqu’à la mi-février, dans les principales villes du pays, causant la mort de plusieurs centaines de personnes, des milliers de blessés et des dégâts matériels considérables.
Pendant plusieurs années, ces graves violations des droits de l’Homme n’ont fait l’objet d’aucune enquête judiciaire. En mai 2012, l’OGDH et la FIDH ont décidé de porter plainte et de se constituer parties civiles aux côtés de 50 victimes. Cette plainte a donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire et deux juges d’instruction sont désormais en charge d’instruire cette affaire d’envergure nationale.
« La plainte et l’ouverture de l’enquête a réveillé l’espoir pour nous, les victimes. Désormais, nous espérons que la justice ira jusqu’au bout et pourra juger tous les responsables, ceux qui ont tué mon fils et tous ceux qui ont pris part à ces crimes » a déclaré M. C., parent d’une victime du 22 janvier 2007.
Depuis l’ouverture de l’enquête judiciaire, la plupart des victimes constituées parties civiles ont pu être entendues par les magistrats. Cependant, un important travail reste à mener dans cette affaire, tant pour l’identification et la mise en cause des responsables, que pour l’audition des victimes et témoins sur l’ensemble du territoire.
« Dans cette affaire, le plus dur commence : l’instruction ne pourra aboutir que si elle est étendue à toutes les villes où des crimes ont été commis. Cela implique un soutien exceptionnel des autorités guinéennes aux magistrats instructeurs, des moyens d’enquête importants et une volonté claire de mettre fin à l’impunité », a déclaré Me Drissa Traore, Vice-président de la FIDH.
Pour faire face à ces défis, nos organisations étendront leur assistance judiciaire en 2014 afin de garantir que les victimes de ces événements, partout où elles se trouvent, puissent participer à la procédure et bénéficier de l’assistance d’avocats guinéens et internationaux.
« Aujourd’hui, la Guinée tourne une page de son histoire avec la mise en place d’une assemblée nationale qui marque la fin tant attendue de la transition politique. Plus que jamais, l’Etat guinéen doit faire face à son passé, aussi douloureux soit-il, et répondre à l’attente de justice de ses citoyens. C’est la condition sine qua non pour l’instauration d’un véritable Etat de droit, où l’impunité et la violence politique n’auront plus leur place », a déclaré Thierno Sow, président de l’OGDH.
La FIDH et l’OGDH rappellent que la Guinée, qui a ratifié le Statut de Rome le 14 juillet 2003, fait l’objet d’un examen préliminaire du bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) depuis le 14 octobre 2009. En conséquence, la CPI est compétente pour juger les crimes visés par le Statut de Rome commis en Guinée ou par des ressortissants guinéens depuis le 1er octobre 2003. Lors des différentes rencontres avec nos organisations, la CPI a rappelé que les crimes commis en 2007 entraient dans son champ de compétence et qu’en l’absence de poursuite de la part des autorités judiciaires guinéennes, elle pourrait se pencher sur cette affaire.
Enfin, nos organisations exhortent le nouveau gouvernement guinéen à faire de la justice l’une des ses priorités, pour ne pas laisser impunis les graves crimes commis depuis 2007 et notamment ceux du 28 septembre 2009, de Zogota en 2012, de Nzerekore en 2013 ou, plus largement, les violations des droits de l’Homme commises au cours des différentes manifestations politiques organisées dans le cadre des processus électoraux de 2010 et 2013.
Rappel des faits : Le 10 janvier 2007, les centrales syndicales guinéennes lançaient une grève générale pour protester contre la cherté de la vie, la mauvaise gouvernance et le manque de démocratie qui caractérisait le régime du général Lansana Conté, au pouvoir de 1984 jusqu’à sa mort en 2008. La répression par l’armée et des forces de l’ordre tout au long des mois de janvier et février 2007 des manifestations pacifiques des syndicats ont fait plusieurs centaines de morts. »
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