
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Cinq ONG françaises appellent les agences des Nations Unies et les bailleurs de fonds à s’investir dans un pays à l’abandon
10 juillet 2013
MSF, ACF, MDM, PU-AMI et S.I s’inquiètent de la situation d’abandon humanitaire et sanitaire dans laquelle périclite la RCA. Alors que le pays est plongé dans le chaos et l’instabilité politique et que les besoins des populations sont criants, cinq ONG françaises présentes en RCA dénoncent l’insuffisance de la présence des Nations Unies sur le terrain et le manque de financement par la grande majorité des bailleurs de fonds. Au moment où se profilent une dégradation nutritionnelle et un important pic de paludisme, ce désintérêt aggrave encore une crise humanitaire particulièrement alarmante.
Confrontée depuis des décennies au chaos politico-militaire, la République Centrafricaine (RCA) est devenue un contexte d’urgence humanitaire et médicale chronique. Selon l’OMS, ce pays détient la deuxième espérance de vie la plus faible du monde - 48 ans - et des taux de mortalité trois fois plus élevés [1] que le « seuil d’urgence » qui définit une crise humanitaire.
Près de trois mois après le coup d’Etat et la prise de Bangui, la capitale centrafricaine, par la coalition rebelle de la Séléka, la situation humanitaire et sanitaire s’est encore gravement détériorée. Une crise aiguë s’est superposée à une urgence chronique. Au plus fort de l’offensive rebelle, les populations ont fui les affrontements et exactions pour se cacher en brousse. Certaines y vivent toujours sans accès aux soins, abri, eau ou nourriture. Nombre de structures de santé ont été pillées ou détruites et ont été désertées par le personnel médical. La vaccination de routine et l’approvisionnement en médicaments et matériel médical ont été interrompus. Les patients tuberculeux ou vivant avec le VIH-Sida n’ont plus accès à leurs médicaments, ce qui présente un risque majeur pour leur santé mais aussi un risque épidémique et d’émergence de résistances aux traitements. L’accès aux soins de base est sérieusement entravé.
Du fait de l’insécurité, les champs ont été abandonnés, les stocks de céréales ont été pillés et la prochaine récolte s’annonce déjà déficitaire. Ainsi, à Kabo, dans le nord du pays, S.I estime que les récoltes à venir ne couvriront qu’un mois des besoins de la population. Selon ACF, le risque de dégradation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est réel. Ainsi, dans les centres appuyés par l’organisation à Bangui, le nombre d’enfants malnutris a doublé [2] en mai 2013 par rapport à la même période en 2012. Par ailleurs, une recrudescence du nombre de cas de paludisme est elle aussi signalée. Au cours du premier trimestre 2013, les structures de santé soutenues par MSF ont déjà pris en charge plus de 60 000 patients souffrant du paludisme (soit 38% de plus que sur la même période en 2012). Ces chiffres particulièrement alarmants laissent présager l’un des pires pics annuels de paludisme de ces dernières années.
Dans ce contexte, alors que les autorités sanitaires, très affaiblies par des années de crise chronique, sont dans l’incapacité de répondre à des besoins humanitaires et sanitaires de plus en plus importants et pressants, nous appelons les agences onusiennes, les bailleurs et toutes les organisations internationales à s’investir en RCA et auprès de sa population.
Avec les évènements, certaines organisations internationales ont réduit leurs équipes sur le terrain ou ont quitté le pays. Alors que la présence humanitaire en RCA atteint aujourd’hui son minimum historique, les organisations présentes ne parviennent pas, à elles seules, à répondre aux besoins. « Nous nous étonnons du manque de présence et d’action, ainsi que du silence, des agences onusiennes qui, arguant du manque de sécurité et de stabilité, n’ont actuellement aucune présence expatriée sur le terrain » dénonce le Dr Mego TERZIAN, président de MSF. Si la venue, à Bangui, de Valérie Amos (secrétaire générale adjointe des Nations Unies chargée des affaires humanitaires) apparaît comme un signe de réinvestissement du champ humanitaire en RCA, les acteurs humanitaires doivent cependant se mobiliser pour intervenir en RCA. Mais, alors que les ONG manquent de financements pour initier ou maintenir des activités, certains bailleurs conditionnent leurs financements à venir à une réinstauration de la sécurité dans le pays. Ce statut quo, confus et paradoxal, est aussi incompréhensible qu’inacceptable !
En cette période de transition, il faut aider la RCA à se relever et à sortir de la crise. C’est pourquoi, nous appelons les Nations Unies à respecter leurs engagements et à réinvestir rapidement l’espace humanitaire en RCA et les bailleurs de fonds à financer les activités en place et à venir des ONG, ce qui permettrait à d’autres organisations de venir renforcer les activités de secours et couvrir l’ensemble des besoins. Enfin, nous appelons la communauté internationale à se mobiliser pour ce pays resté à la marge des agendas politiques, français comme international.
PARIS, France, 9 juillet 2013/African Press Organization (APO)
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