
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
21 octobre 2013
Après Bouca et Bossangoa, Yaloké, à l’ouest de la République centrafricaine, a été le théâtre de violences qui ont provoqué des déplacements de populations vers la brousse. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Société de la Croix-Rouge centrafricaine distribuent une assistance alimentaire et inhument des corps.
« La recrudescence des tensions intercommunautaires dans les principales villes du pays et la violence de ces dernières semaines à Bouca, Bossangoa, et plus récemment dans la commune de Yaloké, sont particulièrement préoccupantes », déclare Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR dans le pays. « La population, les hommes, les femmes et les enfants, sont les principales victimes et vivent dans la peur, fuyant leurs villages par crainte de nouvelles attaques. »
Les volontaires de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine ont inhumé plus de 120 corps ces dernières semaines. Le CICR lance un appel à tous les groupes armés et aux autorités, pour que la population soit protégée et épargnée.
« La crise humanitaire dure depuis plus de dix mois », précise M. Georgantas. Des dizaines de milliers de personnes se cachent toujours dans la brousse et la situation s’aggrave de jour en jour pour ces déplacés qui vivent dans la terreur et manquent de tout : nourriture, eau potable et accès aux soins ».
« Nous sommes également préoccupés par l’absence de services de la part de l’État qui ne peut plus remplir ses tâches, notamment en matière de santé », poursuit M. Georgantas. En dehors des services fournis par les organisations humanitaires, aucune structure sanitaire ne fonctionne hors de Bangui, les médicaments manquent et des centres de santé ont été saccagés ou fermés.
« Dans les situations de violence armée, l’accès aux soins de santé est une priorité. Pour la population, c’est souvent une question de vie ou de mort », souligne le chef de la délégation.
Depuis un mois, le CICR, en collaboration avec la Croix-Rouge centrafricaine, a :
- distribué à Bouca une assistance en vivres (ration pour un mois de maïs, haricots, huile et sel) et biens de première nécessité (ustensiles de cuisine, matelas, moustiquaires, bâches, couvertures, etc.) à plus de 6 200 personnes ;
- construit 64 latrines à Bossangoa. Des volontaires de la Société de la Croix-Rouge centrafricaine ont mené une sensibilisation à l’hygiène sur le site des déplacés. Des pagnes et plus de 5 000 moustiquaires sont en cours de distribution pour 7 000 personnes ;
- pris en charge des dépouilles : 50 à Bossangoa, 43 à Bouca, 32 à Yaloké ;
- formé au secourisme une cinquantaine de personnes de toutes les communautés à Bouca ainsi qu’à Bossangoa ;
- soutenu 16 patients à l’hôpital de Kaga Bandoro ;
- organisé quatre représentations théâtrales pour sensibiliser la population et les porteurs d’armes de Kaga-Bandoro au respect des hôpitaux et des structures de santé. Elevé une barrière protectrice autour de l’hôpital préfectoral pour améliorer sa protection ;
- fourni à quelque 6 200 personnes des soins de santé dans la préfecture de Nana-Gribizi entre le 14 septembre et le 12 octobre grâce aux équipes médicales mobiles du CICR. Près de 380 femmes ont à cette occasion bénéficié d’une consultation prénatale ;
- réunifié dix enfants avec leurs parents ;
- assuré à Ndélé, la production journalière d’environ 250 000 litres d’eau pour plus 10 000 personnes ;
- visité une soixantaine de détenus à Bangui pour vérifier qu’ils sont traités avec dignité et humanité.
GENEVE, Suisse, 18 octobre 2013/African Press Organization (APO)
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