
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
20 janvier 2014
GENEVE, Suisse, 20 janvier 2014/African Press Organization (APO)
De nouvelles violences intercommunautaires embrasent l’ouest et le nord-ouest de la République centrafricaine (RCA). Depuis vendredi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA) prodiguent les premiers soins sur place et ont évacué vingt-cinq blessés vers la capitale, Bangui.
« Une bonne partie de la population, dénué de toute protection et exposée aux représailles, a fui dans la brousse. Nous sommes extrêmement préoccupés par leur sort. Nous appelons les autorités et les forces internationales et régionales sur place à prendre des mesures immédiates afin de mettre un terme aux violences contre la population, déclare Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR en RCA. Nous appelons également tous ceux qui portent une arme à respecter la vie et la dignité humaines et à faciliter l’accès et le travail de la Croix-Rouge. »
Ces dernières 48 heures, les équipes du CICR et de la CRCA ont inhumé une cinquantaine de corps découverts dans la région située entre Bossembélé, Boyali et Boali, au nord-ouest du pays.
« La priorité consiste à prodiguer les premiers soins sur place, à gérer les dépouilles mortelles avec dignité et à renforcer les capacités d’intervention de nos collègues de la CRCA, explique Bonaventure Bawirutwabo, coordonnateur médical du CICR. Nous organisons aussi l’évacuation des cas les plus graves vers l’hôpital communautaire de Bangui, où notre équipe travaille intensément depuis trois semaines. » Une équipe chirurgicale, composée de cinq spécialistes, aide depuis le 3 janvier dernier à prendre en charge les blessés les plus graves. Elle fournit aussi du matériel et des médicaments et complète la formation du personnel local du service de chirurgie pour les soins aux blessés par arme.
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