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Droits humains
7 janvier 2013
Alors que les Centrafricains qui avaient fui les attaques des groupes armés dans le nord du pays commencent tout juste à regagner leurs villages, la situation reste difficile pour des milliers de personnes toujours déplacées. À Bangui, la capitale, la population est inquiète. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continue, en collaboration avec la Société de la Croix-Rouge centrafricaine, d’apporter son aide aux populations touchées par le conflit à travers le pays.
« Dans le nord, à Ndélé, les personnes qui avaient fui les combats ces dernières semaines commencent tout juste à revenir de la brousse, et le marché a repris. Mais une incertitude générale plane sur le pays », déclare Arnaud de Baecque, chef adjoint de la délégation du CICR en République centrafricaine.
Si la plus grande partie des habitants de Ndélé ont regagné leur domicile ces derniers jours, il reste toutefois près de 1 000 déplacés à qui le CICR fournit quotidiennement de l’eau. Certaines familles, dont les hommes sont partis et qui n’ont pas de champ à cultiver, ont également besoin d’une aide alimentaire. Les quelque mille déplacés à Kaga Bandoro recevront ces prochains jours une assistance sous forme d’articles d’hygiène de première nécessité et de couvertures.
À Bangui, la population est inquiète. « Avec la Croix-Rouge centrafricaine, nous nous préparons à toute éventualité. Dans une optique préventive, un chirurgien est venu évaluer le soutien dont ont besoin les hôpitaux de la capitale centrafricaine », explique M. de Baecque.
Le CICR poursuit son dialogue avec les différents acteurs du conflit armé, afin de les encourager à respecter le droit international humanitaire (DIH), notamment en vue de limiter les conséquences des hostilités pour la population civile. En vertu du DIH, il est interdit d’attaquer des civils. Les personnes blessées pendant les hostilités, y compris les combattants ennemis, doivent être recueillies et soignées sans discrimination. Les détenus doivent être traités humainement.
« Les parties au conflit se sont montrées ouvertes à ce que le CICR visite les détenus », précise M. de Baecque. Les visites du CICR dans les lieux de détention ont pour but de garantir que les détenus – quel que soit le motif de leur arrestation et de leur détention – sont traités avec dignité et humanité, conformément aux normes et règles internationales.
Sur le plan médical, le CICR, avec le concours de la Croix-Rouge centrafricaine, a contribué à prodiguer les premiers secours et à évacuer les blessés vers des structures médicales. Les cas les plus graves ont été évacués par avion vers Bangui. « Il est encore toutefois difficile d’avoir une vision claire des besoins humanitaires en dehors des localités où le CICR est présent, à savoir Ndélé et Kaga Bandoro, en raison de l’imprévisibilité de la situation sécuritaire », conclut M. de Baecque.
Depuis le 28 décembre dernier, le CICR a :
- commencé à visiter des personnes détenues à Bangui dans le cadre des récents événements ;
- évacué 6 blessés graves par avion sur Bangui depuis Ndélé et Ngakobo (près de Bambari, dans le nord du pays) ;
- continué à fournir quotidiennement, avec le soutien de volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine, près de 18 000 litres d’eau au millier de personnes déplacées à Ndélé (nord du pays) ;
- poursuivi ses séances de sensibilisation à l’hygiène avec des volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine ;
- permis à des familles d’avoir des nouvelles de leurs proches vivant dans des zones à proximité de Kaga Bandoro et Ndélé où le réseau téléphonique ne fonctionnait plus. Cent personnes ont ainsi pu reprendre contact avec leurs familles depuis la mi-décembre grâce à des messages Croix-Rouge (écrits) et à des messages oraux ;
- distribué 10 brancards et 50 trousses de premiers secours à la Croix-Rouge centrafricaine.
GENEVE, Suisse, 4 janvier 2013/African Press Organization (APO)
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