
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
20 janvier 2014
« Au cours de l’année dernière, la République centrafricaine a été le théâtre d’un vaste mouvement contestataire qui a abouti au renversement du gouvernement. Loin de se stabiliser dans les mois qui ont suivi, la situation s’est aggravée en décembre avec la recrudescence des violences intercommunautaires. »
Par Antoine Mbao Bogo, Président de la Croix-Rouge centrafricaine
GENEVE, Suisse, 17 janvier 2014/African Press Organization (APO)
Une catastrophe humanitaire est en train de se produire en République centrafricaine qui pourrait affecter le pays dans les années à venir. Une catastrophe qui est restée, dans une large mesure, ignorée, absente des gros titres et négligée ; une catastrophe silencieuse.
Aujourd’hui, on commence à s’y intéresser après que des rapports ont fait état de centaines de morts suite aux violences. Pourtant, depuis quelques mois, c’est près d’un million de personnes qui ont été forcées à quitter leur village et leur maison, voire à fuir le pays. La plupart craignent pour leur vie et n’ont pas accès à un toit, à la nourriture, à l’hygiène ou à des soins. La Croix-Rouge centrafricaine et ses 17 500 volontaires ont été les premiers témoins de cette catastrophe et, malgré un budget dérisoire et d’importantes difficultés, ils ont fait preuve d’un engagement sans faille pour porter secours aux plus vulnérables.
Ces catastrophes silencieuses sont le quotidien des organisations locales telles que les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui sont au cœur des communautés vulnérables, et bien qu’elles touchent des millions de personnes, elles ne bénéficient ni de l’attention ni des ressources nécessaires.
Au Darfour, le conflit qui oppose depuis dix ans le gouvernement soudanais et les groupes rebelles a touché près de 3 millions de personnes dans l’indifférence de la communauté internationale. La guerre civile qui a frappé la Sierra Leone dans les années 90 a fait plus de 50 000 morts et près de 2 millions de personnes déplacées sans que, encore une fois, la communauté internationale dans son ensemble n’intervienne.
La République centrafricaine vit actuellement une situation dramatique. Tous les signes montrent que le pays est au bord d’une catastrophe humanitaire de grande ampleur. L’insécurité rend virtuellement impossible toute intervention d’envergure qui soit sans risque pour les populations concernées. Nous ne pouvons pas le tolérer ni l’accepter. Toute être humain a le droit de pouvoir accéder à des soins, à de la nourriture et à des biens essentiels. La population centrafricaine est privée de ce droit.
Aujourd’hui la Croix-Rouge centrafricaine est l’une des rares à venir en aide aux familles et à intervenir de façon neutre dans l’ensemble du pays. Mais cela n’est pas suffisant et il est urgent de renforcer l’aide si nous voulons améliorer sérieusement le sort des populations.
La population manque de tout. Plus de 935 000[1] personnes ont été déplacées dans le pays, parmi lesquelles un grand nombre d’enfants. A Bangui, la situation est très difficile du fait de ces déplacements de populations ; elle est insupportable à l’intérieur du pays. Les hôpitaux n’ont plus de médicaments, la nourriture manque, les écoles sont fermées et les personnes déplacées n’ont ni abri ni accès à l’hygiène.
À terme, l’agriculture et l’économie déjà fragile seront touchées. Par ailleurs, des milliers de personnes ont déjà fui le pays pour se réfugier dans les pays voisins. Ce nombre, qui grossit chaque jour, est un sujet d’inquiétudes supplémentaire pour toute la région.
Comme dans tout conflit, à une catastrophe s’ajoute une autre catastrophe. En République centrafricaine, le paludisme tue plus que jamais par manque de moyens de protection et de traitement. Le mois prochain marquera le début de la saison des pluies qui est synonyme de danger pour des milliers de personnes déjà vulnérables.
La pression sur les structures de santé est immense et les déplacements de population sont tels qu’ils font craindre une recrudescence de problèmes sanitaires tels qu’une flambée de paludisme. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Croix-Rouge centrafricaine et d’autres partenaires, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont convenu de lancer un vaste programme de distribution de traitement contre le paludisme aux agents de santé. La capitale Bangui sera la première concernée par le programme que nous espérons étendre aussi rapidement que possible à l’ensemble du pays, ce qui devrait avoir un impact considérable sur la vie des populations sinistrées.
La République centrafricaine a besoin de plus de soutien de la part de la communauté internationale pour surmonter cette crise. Les derniers événements nous donnent l’espoir qu’une solution pacifique est possible et que notre pays pourra bientôt se relever. En attendant, nous appelons les parties au conflit à faciliter l’accès aux régions touchées afin que les travailleurs humanitaires puissent venir en aide aux populations civiles prises dans le conflit.
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