
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
27 septembre 2013
Les populations des villes de Bossangoa (70 000 habitants), de Bouca (20 000 habitants) et des environs, dans la préfecture de l’Ouham, au nord-ouest de la capitale Bangui, ont été durement touchées par les affrontements armés qui se poursuivent dans la région. La Société de la Croix-Rouge centrafricaine et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) travaillent ensemble pour leur porter secours.
« Des milliers de personnes ont vu leurs villages incendiés et ont dû fuir pour se réfugier dans la brousse ou dans des endroits plus sûrs, comme les écoles ou les lieux de culte », explique Christian Mehl, coordonnateur des activités de protection du CICR.
Les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine et le CICR s’emploient à évacuer les blessés et à leur prodiguer les premiers soins. Le 12 septembre dernier, 13 blessés graves qui ne pouvaient être soignés sur place ont ainsi été transférés par avion et pris en charge par le CICR à l’hôpital de référence de Bangui.
Plus de 50 corps ont en outre été inhumés après identification ou après avoir pris les précautions nécessaires pour faciliter une identification ultérieure. Du matériel médical permettant de soigner 50 personnes a par ailleurs été fourni à l’hôpital préfectoral de Bossangoa, qui est géré par une autre organisation humanitaire.
À Bouca, où la Croix-Rouge est l’une des rares organisations humanitaires encore présentes, 4 000 personnes, dont les habitations ont été brûlées ou pillées et qui ont tout perdu, ont reçu, les 22 et 23 septembre, une assistance d’urgence en vivres et biens de première nécessité (ustensiles de cuisine, matelas, moustiquaires, bâches, couvertures, etc.).
Par ailleurs, depuis le mois de juin :
• plus de 9 000 personnes qui avaient dû fuir les violences commises par des hommes armés dans les régions de Nana-Gribizi et de l’Ouham ont reçu une assistance alimentaire ;
• plus de 1 700 personnes démunies de tout après que leurs villages ont été incendiés entre Bouca et Batangafo, ainsi qu’à Dékoa, ont bénéficié d’un soutien pour la construction d’abris provisoires ;
• près de 3 000 personnes touchées par les violences dans la région de Ndélé, dans le nord du pays, ont reçu des vivres ainsi que des semences et des outils agricoles.
Dans les situations de violence armée, l’accès aux soins de santé est une priorité. Pour la population, c’est souvent une question de vie ou de mort.
En République centrafricaine, le système de santé, déjà fragile avant les violences du début de l’année, est à présent totalement exsangue. « La grande majorité des centres de santé en dehors de Bangui sont fermés. Les équipements médicaux et les ambulances ont été endommagés ou volés et n’ont pas été remplacés. Le personnel médical qualifié s’est replié sur Bangui. Les sept chirurgiens que compte ce pays de plus de quatre millions d’habitants sont tous à Bangui », note Bonaventure Bazirutwabo, coordonnateur santé du CICR.
Face à cette situation catastrophique et en l’absence d’autres acteurs humanitaires dans la région de Nana-Gribizi, où vivent plus de 130 000 personnes, le CICR a mis sur pied des équipes médicales mobiles. Composées d’un médecin, de deux infirmières, de deux sages-femmes et de six secouristes, elles parcourent chaque semaine trois des principaux axes de la préfecture pour offrir des soins aux habitants des endroits les plus reculés.
« Vingt-quatre mille personnes ont déjà reçu des soins, trois mois à peine après le lancement du programme. Parmi elles, plus de 2 700 femmes enceintes et de nombreux enfants en bas âge, explique Bonaventure Bazirutwabo. Ces cliniques mobiles représentent pour les habitants des villages visités l’unique chance de recevoir des soins de santé. »
Les cas plus graves sont évacués vers l’hôpital de Kaga-Bandoro, où les équipes du CICR ont récemment entamé de gros travaux de rénovation. Les patients ayant besoin de soins plus poussés doivent être transférés par avion ou par la route vers l’hôpital de référence de Bangui. Vingt-cinq patients y ont été emmenés ces trois derniers mois. Le CICR s’est engagé à soutenir le service chirurgical de cet hôpital, où l’absence d’un service de radiologie opérationnel est symptomatique des difficultés auxquelles l’établissement est confronté.
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