
Mal-do-mèr dann sarèt
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Centrafrique
11 février 2014
Aujourd’hui, les violences en République Centrafricaine, notamment dirigées contre les grands commerçants et les éleveurs, font craindre une crise alimentaire majeure, préviennent plusieurs organisations humanitaires.
BANGUI, République Centrafricaine, 11 février 2014/African Press Organization (APO)
La majorité du commerce alimentaire de Bangui dépend de 40 grands grossistes qui importent des denrées des pays voisins et les revendent aux détaillants. Une enquête menée par Action contre la Faim et Oxfam montre que moins de 10 importateurs restent à Bangui et qu’ils pourraient partir si les conditions de sécurité ne s’améliorent pas dans un avenir proche.
Fait aggravant, 96% des paysans n’ont pas accès aux semences selon une estimation des Nations unies, malgré le démarrage de la principale saison agricole dans moins d’un mois. Avec de mauvaises récoltes, la crise actuelle va se détériorer et durera toute l’année.
90% de la population ne mange qu’une fois par jour, d’après une estimation des Nations unies, et la situation risque d’empirer selon Action contre la Faim, International Medical Corps, Mercy Corps, Oxfam et Tearfund.
Selon Franck Lepaul, directeur pays d’Action contre la Faim en République Centrafricaine, « le suivi des prix réalisé par Action contre la Faim montre que les coûts des denrées de première nécessité, telles que le manioc et l’arachide, ont déjà augmenté. Le manioc a augmenté de 20% depuis novembre. Les grossistes ont également signalé une diminution des ventes de 85 à 95% au cours des deux derniers mois en raison de la baisse des revenus des populations et de l’augmentation des prix. Compte tenu de la fuite des éleveurs, la viande a disparu de bien des étals de Bangui et, quand il y en a, elle est deux fois plus chère ».
Pour Philippe Conraud, directeur pays d’Oxfam en République Centrafricaine : « l’absence prolongée des grossistes serait catastrophique. Elle conduirait à une pénurie des denrées de première nécessité et à une très forte inflation. La violence et l’insécurité poussent les gens à quitter le pays, mais empêcheront également la nourriture d’y entrer. Les familles ne pourront plus trouver de quoi se nourrir. La RCA sera comme en état de siège. La plupart de celles et ceux qui ont fui les attaques de Bangui sont les piliers de l’économie locale. Si les rares grands commerçants qui restent ne sont pas protégés, les conséquences seront désastreuses ».
Des centaines de camions transportant de la nourriture restent bloqués à la frontière camerounaise, car les chauffeurs craignent d’être attaqués par des groupes armés.
Dans l’un des marchés désertés de Bangui, sur 37 vendeurs d’arachide seuls trois sont encore là. « Tout le monde est parti, parce qu’il n’y a pas de sécurité. Avant il y avait jusqu’à 1 000 sacs dans l’entrepôt, maintenant, il n’y en a plus. J’ai déjà envoyé ma femme et mes enfants au Tchad. Dès que je vends ce qui me reste, je pars aussi », témoigne l’un d’entre eux.
« Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour sauver les prochaines récoltes, mais la réalité est qu’elles seront inévitablement faibles », déplore Christopher Rae, chef de l’équipe d’intervention d’urgence d’International Medical Corps. Cela ne fera qu’approfondir et prolonger la crise actuelle. Nous devons donc à la fois renforcer l’aide d’urgence aux familles affectées et préparer une réponse plus soutenue pour l’année à venir ».
Selon les Nations unies, 1,3 million de personnes ont déjà besoin d’une assistance alimentaire immédiate, d’après une évaluation menée dans les régions de Bangui et du Nord-Ouest. L’Organisation internationale pour les migrations a récemment estimé que 838 000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays (dont 414 000 à Bangui) depuis le début du mois de décembre 2013. De plus, 245 000 centrafricains et 31 000 ressortissants d’autres pays ont fui le pays.
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