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Droits humains
26 novembre 2012
Après les récents affrontements qui ont secoué la ville de Goma et ses proches alentours, au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), les commerces et les transports en commun ont ainsi pu reprendre progressivement leurs activités ces deux derniers jours. Cette accalmie a permis au CICR, en étroite collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC, de mesurer l’ampleur des besoins et de fournir de l’aide d’urgence.
« Les blessés de guerre sont nombreux et des milliers de personnes déplacées sont sans assistance depuis plusieurs jours à Goma », explique Frédéric Boyer, chef de la sous-délégation du CICR à Goma. Alors que la situation s’est relativement calmée dans la ville de Goma, le CICR est inquiet pour la population dans d’autres zones en proie aux combats, notamment à l’ouest de la ville (Sake, Minova), ainsi qu’à Kisangani, Bunia et Bukavu, où des violences ont éclaté en marge de manifestations.
« La ligne de front se déplace et de nouvelles communautés sont directement touchées par le conflit au Nord et au Sud-Kivu. D’autres vivent dans la crainte d’être affectées sous peu », précise M. Boyer.
Le CICR rappelle que toutes les parties au conflit sont tenues de respecter et de protéger en tout temps la population civile. « Aujourd’hui, des civils et des personnes ayant participé aux combats succombent à leurs blessures. Or les blessés, comme les malades, ont droit à une prise en charge médicale. Il est dès lors fondamental qu’ils soient eux aussi respectés et protégés, de même que les installations sanitaires, le personnel médical et l’emblème de la croix rouge », déclare Franz Rauchenstein, chef de la délégation du CICR en RDC.
Selon une première évaluation effectuée dans deux hôpitaux de Goma, près de 80 blessés de guerre ont été recensés mercredi et jeudi dans ces deux établissements. Près de la moitié ont été blessés lors des récents affrontements, entraînant une surcharge pour les centres hospitaliers qui doivent également assurer le suivi médical des personnes blessées avant la reprise des affrontements la semaine dernière. Hier, quatre blessés de guerre ont pu être opérés par l’équipe chirurgicale du CICR, qui a repris à travailler sans relâche au bloc opératoire de l’hôpital N’Dosho à Goma, en étroite collaboration avec le personnel local de l’établissement. Depuis mercredi, du matériel médical et des médicaments ont été fournis à cet hôpital, ainsi que 28 000 litres d’eau potable.
L’équipe du CICR a également remis du matériel médical et des médicaments à l’hôpital militaire Katindo de Goma, ainsi que du carburant afin de redémarrer les générateurs pour alimenter les équipements du service de radiologie et de stérilisation. Elle a en outre rendu visite aux patients et évalué les capacités de prise en charge actuelles de l’établissement. Deux autres hôpitaux devraient faire l’objet d’une évaluation aujourd’hui.
Le CICR a pris la décision de renforcer son équipe médicale afin de soutenir les hôpitaux. Le chirurgien-chef du CICR, basé à Genève, vient d’arriver à Goma en renfort.
À Bukavu, dans le Sud-Kivu, le CICR continue de soutenir les structures médicales de la région en évacuant au besoin des personnes blessées lors des récents affrontements.
En raison de l’afflux de personnes déplacées en ville de Goma, l’équipe du CICR a approvisionné en eau (85 000 litres) des lieux d’hébergement temporaire, parmi lesquels le centre de transit pour enfants Don Bosco, qui abrite des enfants non accompagnés mais aussi 7000 personnes déplacées.
Du carburant a en outre été livré pour les générateurs des stations de pompage de Goma. Deux des trois stations sont désormais fonctionnelles, ce qui a permis de rétablir l’alimentation en eau dans une grande partie de la ville.
Le CICR travaille en étroite collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC. Au cours des deux derniers jours, grâce aux efforts conjoints des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC et de l’équipe du CICR, une soixantaine d’enfants non accompagnés ont été enregistrés, permettant ainsi de commencer le travail de recherche de leurs familles.
Une équipe de la Croix-Rouge de la RDC, soutenue par le CICR, s’est pour sa part chargée de la gestion d’une soixantaine de dépouilles mortelles à Goma.
Présent depuis 1978 en RDC et depuis 1994 dans les deux provinces du Nord et Sud-Kivu, le CICR s’attache à promouvoir le respect des règles de droit international humanitaire relatives au traitement des civils et des détenus, et aide les personnes touchées par les conséquences du conflit armé et d’autres situations de violence.
GENEVE, Suisse, 23 novembre 2012/African Press Organization (APO)
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