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Droits humains
16 mai 2014, par
Depuis décembre 2013, la situation sécuritaire à la jonction des territoires de Manono, Mitwaba, Malemba-Nkulu et Pweto s’est sensiblement dégradée, provoquant des déplacements réguliers de population dans le centre-nord du Katanga.
GENEVE, Suisse, 15 mai 2014/African Press Organization (APO)
Malgré une campagne de démobilisation ayant conduit à l’automne 2013 à la reddition de quelques centaines de miliciens Maï Maï / Bakata Katanga, un certain nombre de groupes armés encore actifs continue à s’opposer sporadiquement aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), maintenant de fait la population dans une situation de tension perpétuelle. Par ailleurs, depuis janvier 2014, les accrochages entre certaines communautés pygmées et luba sont en augmentation régulière, notamment dans la zone entre Kiambi et Nyunzu, au nord du « triangle de la mort ». De nombreuses communautés mènent une vie d’errance, à la recherche non seulement d’un environnement plus sûr, mais aussi et surtout de moyens de subsistance de base.
« Actuellement, nous observons la présence d’une multitude d’acteurs armés sur le terrain, ce qui rend non seulement la lecture de la situation plus complexe, mais aussi l’assistance aux victimes plus difficile », explique Andrea Drury, cheffe de la sous-délégation du CICR au Katanga. En outre, les problématiques liées à la gestion des carrières minières et à la pénurie d’emplois (conséquence d’une pauvreté « structurelle » dans le centre-nord du Katanga) compliquent encore davantage la situation de la population.
S’il est difficile d’avancer un chiffre précis concernant le nombre de déplacés dans le centre-nord du Katanga, des mouvements pendulaires de population continuent à être observés à travers les territoires de Manono, Mitwaba, Pweto, Moba, Nyunzu et Malemba-Nkulu. Suite à une nouvelle vague de destructions, au cours de laquelle de nombreux villages ont été incendiés et pillés, les habitants ont pris la fuite, laissant derrière eux le peu qu’ils possédaient. Certains ont trouvé refuge dans d’autres villages de la région, d’autres dans la brousse, où ils sont actuellement sans abri et exposés aux intempéries.
L’accès à la nourriture et aux soins étant limité, les déplacés ne subsistent que grâce à la solidarité des résidents, souvent d’anciens déplacés qui survivent eux-mêmes dans une grande précarité.
La précarité de la situation sécuritaire des derniers mois et la dégradation des routes n’ont fait que compliquer un peu plus l’accès déjà difficile des organisations humanitaires aux victimes. Néanmoins, le CICR, a récemment pu reprendre ses activités d’assistance à partir de ses bureaux de Lubumbashi et Manono. Il a ainsi distribué des biens de première nécessité (bâches, nattes, couvertures, ustensiles de cuisine, seaux, savons, houes, bidons en plastiques et produits d’hygiène) aux personnes déplacées à Mpiana et dans ses environs. Lors de cette opération, les problèmes logistiques ont pu être surmontés grâce à la persévérance de l’équipe, qui a aidé à transporter 4 100 assortiments d’articles ménagers. Des volontaires de la section de Manono de la Croix-Rouge de la République démocratique du Congo ont ensuite participé activement à la distribution, qui a bénéficié à ce stade à près de 16 300 personnes déplacées.
Dans le reste de la province du Katanga, depuis fin janvier 2014, le CICR a :
• poursuivi ses visites aux personnes détenues dans quatre prisons et lancé une opération d’assistance alimentaire d’urgence dans la prison de district de Kipushi ;
• continué de réunir des enfants (dont certains avaient été enrôlés par des forces et groupes armés actifs dans la province) avec leurs parents, et enregistré, dans un centre de transit de Kamina, une centaine d’enfants démobilisés du Nord-Kivu (les recherches des familles sont actuellement en cours) ;
• sensibilisé au droit international humanitaire 54 officiers supérieurs des FARDC, ainsi que 44 officiers et sous-officiers de la Garde républicaine ;
• apporté un soutien financier et technique pour la formation de 20 secouristes de la branche du Katanga de la Croix-Rouge de la RDC à la gestion des dépouilles mortelles ;
• rappelé aux forces et groupes armés leur obligation de respecter les civils, de même que l’aide humanitaire qui leur est destinée.
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