
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Adaptation au changement climatique
4 novembre 2013
Un bon dosage de politiques et de soutien aux éleveurs de la région pour conjurer les crises futures. L’heure est venue de briser le « cercle vicieux » des crises au Sahel en renforçant de façon proactive les capacités des communautés pastorales et rurales face à la sécheresse et aux autres chocs, au lieu de les aider à se relever de la catastrophe après coup.
« Nous ne pouvons empêcher les sécheresses ou les inondations de se produire, mais nous pouvons mettre en place des mesures pour éviter qu’elles ne se transforment en famine », a déclaré mercredi dernier le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva, en s’adressant aux participants d’un forum de haut niveau dans la capitale mauritanienne.
L’événement de Nouakchott, axé sur les besoins des communautés pastorales, est le premier de deux forums consécutifs sur le renforcement de la résilience rurale dans le Sahel, organisés par la Banque mondiale, le Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et les gouvernements de Mauritanie et du Sénégal. La deuxième réunion portant sur les besoins en irrigation de la région s’est déroulée à Dakar (Sénégal) les 30 et 31 octobre.
Les mauvaises conditions météorologiques et l’envolée des prix alimentaires de ces dernières années ont entraîné des crises alimentaires répétées au Sahel qui ont laissé de nombreuses familles rurales dans des conditions de grande précarité et vulnérabilité.
On trouve parmi les catégories les plus touchées les 16 millions de pasteurs de la région - des communautés dépendant de l’élevage qui déplacent régulièrement leurs familles et leurs animaux en quête d’eau et de pâturages.
Si le pastoralisme fournit depuis longtemps à ces communautés un moyen de s’adapter aux conditions météorologiques adverses et au manque de terres productives, leur vulnérabilité à la sécheresse, aux inondations et autres catastrophes est en hausse compte tenu de la compétition accrue pour l’accès à l’eau et aux pâturages.
Le Sahel est - et restera, selon toute vraisemblance - une des régions au monde les plus touchées par le changement climatique, ce qui signifie que la sécheresse et autres phénomènes extrêmes ne feront qu’exacerber les pressions exercées sur les communautés pastorales.
Il est fréquent, en cas de crise, que les animaux dont dépendent les familles pastorales pour vivre périssent en grands nombres ou soient bradés pour faire face aux besoins immédiats. Il est vrai que la vente des animaux peut apporter un soulagement temporaire, mais elle marque aussi la perte des seuls biens de production des ménages, qui se retrouvent ainsi encore plus vulnérables face aux calamités futures.
« C’est un cercle vicieux qu’il faut briser », a affirmé M. Graziano da Silva dans son allocution liminaire au forum de Nouakchott.
« Le seul moyen de mettre fin aux situations d’urgence récurrentes dans la région est de passer d’un mode réactif à un mode proactif et à une approche intégrée ciblée sur la résilience des moyens d’existence », a-t-il ajouté.
Il a été démontré que la résilience fonctionne et s’avère efficace, non seulement pour sauver des vies humaines et des moyens de subsistance, mais aussi pour épargner de l’argent, a soutenu le chef de l’Organisation des Nations Unies.
Il a pris en exemple le coût des interventions de maîtrise d’une attaque acridienne au Sahel qui s’est élevé, en 2003-2004, à 500 millions de dollars. L’an dernier, une crise similaire a pu être évitée grâce aux investissements en temps utile de 8 millions de dollars qui ont permis d’échapper à une nouvelle infestation de criquets.
De même, des études montrent qu’une alimentation d’appoint des animaux avant que la crise ne survienne les empêche de succomber à la sécheresse, aux épidémies ou autres chocs, et coûte 16 fois moins que l’achat de nouveaux animaux après des décès en masse.
« A la FAO, nous sommes convaincus que la résilience est essentielle à la sécurité alimentaire et nous veillons à y accorder une plus large place dans nos travaux », a déclaré M. Graziano da Silva.
Accroître la résilience des moyens d’existence face aux menaces et aux crises est un des cinq nouveaux objectifs stratégiques récemment mis en place par la FAO pour orienter ses travaux.
M. Graziano da Silva a cité un certain nombre de domaines où une action mieux ciblée peut contribuer à améliorer la résilience des communautés pastorales du Sahel, notamment :
• Utiliser les technologies mobiles pour améliorer l’accès des communautés aux prévisions météorologiques et aux informations sur la couverture végétale et leur permettre de déplacer en conséquence leurs animaux vers les pâturages.
• Étendre les opportunités d’argent-contre-travail qui améliorent les infrastructures rurales tout en offrant des filets de protection sociale.
• Veiller à la mise en place de systèmes d’alerte précoce et de réponse, qui déclenchent également des interventions rapides.
• Offrir diverses formes d’aide directe aux pasteurs, en particulier en matière de santé animale.
• Soutenir la diversification des moyens d’existence et l’accumulation des biens par les pasteurs.
Tous ces efforts nécessiteront un effort commun de la part des communautés locales, des gouvernements et de la communauté de développement, a conclu José Graziano da Silva.
« Pour bâtir la résilience, nous ne pouvons agir seuls. Il nous faut travailler en partenariat », a-t-il précisé.
NOUAKCHOTT, Mauritanie, 29 octobre 2013/African Press Organization (APO)
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