
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Rapport du secrétaire général de l’ONU
20 mai 2013
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, dresse, dans ce rapport, un état actualisé de la situation en République centrafricaine et évalue les moyens dont dispose le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) en vue de renforcer la mise en œuvre de ses activités prioritaires, à la lumière des récents événements survenus dans le pays.
Le Secrétaire général estime que la situation en République centrafricaine est effroyable et intolérable. La communauté internationale doit, a-t-il estimé, envoyer un message fort aux chefs de la Séléka pour leur signifier que les meurtres, les pillages et le renversement inconstitutionnel du Gouvernement ne resteront pas impunis.
Il demande au Conseil de sécurité d’envisager de prendre des sanctions et d’autres mesures contre les auteurs de violations graves des droits de l’homme, y compris de sévices sexuels contre des femmes et des enfants.
Il se félicite de l’issue du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui s’est tenu à N’Djamena, le 18 avril 2013. Il soutient sans réserve la feuille de route adoptée par le Sommet, qui prévoit la constitution d’un Conseil national de transition plus large, plus représentatif et plus ouvert.
Il demande instamment que le Conseil soit entièrement remanié dans le cadre d’un processus de consultations ouvert et transparent afin d’en faire un organe plus crédible et plus représentatif de l’équilibre entre les sexes.
Le Secrétaire général se déclare préoccupé par la dégradation incessante des conditions de sécurité et l’absence totale d’ordre public en République centrafricaine. Il est particulièrement inquiet face au déchaînement d’une violence dont l’objectif manifeste est de provoquer la méfiance et des affrontements entre confessions.
Il prie le Premier Ministre de s’employer immédiatement à travailler avec les chefs religieux pour rétablir l’entente interreligieuse et empêcher que le pays ne sombre dans un cycle tragique de violences et de représailles.
Le Secrétaire général préconise fortement que l’accroissement des effectifs de la force régionale de maintien de la paix de la CEEAC, la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX), qui passera de 700 à 2 000 hommes, se fasse rapidement pour commencer à restaurer la stabilité dans le pays, tout en veillant à une répartition adéquate entre pays contributeurs de contingents.
Il souligne que les autorités gouvernementales ont entamé des discussions préliminaires avec des responsables de l’ONU quant à la possibilité de déployer une force de maintien de la paix en République centrafricaine, mais, ajoute-t-il, bon nombre de questions restent à régler avant d’en arriver là.
Dans l’intervalle, il prie instamment le Conseil de sécurité d’envisager de prendre des mesures à court terme susceptibles d’améliorer immédiatement la situation, comme la fourniture d’un appui à la MICOPAX, sous la forme de conseils et de financements, ou l’assignation d’un mandat à d’autres forces pour leur demander de jouer un rôle stabilisateur.
Le Secrétaire général constate également que la situation humanitaire en République centrafricaine prend des proportions catastrophiques. L’ONU, écrit-il, espère pouvoir négocier le libre passage des secours et la création de couloirs humanitaires pour acheminer l’aide nécessaire au-delà de Bangui.
M. Ban indique que l’appel humanitaire pour la République centrafricaine, qui a été lancé avant la crise actuelle, n’est financé qu’à hauteur de 22%. Il en appelle à la communauté des donateurs pour que l’appel humanitaire soit financé dans son intégralité.
Selon le Secrétaire général, la communauté internationale doit concentrer son action sur quatre domaines d’intervention prioritaires : le dialogue politique ; la sécurité et l’état de droit ; la promotion et la protection des droits de l’homme ; et l’intervention humanitaire.
Les organismes des Nations Unies, affirme-t-il, continueront à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes nationales, notamment le Premier Ministre et le Conseil national de transition, ainsi qu’avec la CEEAC, l’Union africaine et la communauté internationale, pour contribuer à rétablir au plus vite l’ordre constitutionnel dans le pays.
Dans cette perspective, l’ONU continuera à soutenir le processus politique en cours, les institutions de transition et les mécanismes d’application. Elle continuera également à suivre la situation des droits de l’homme, et à en rendre compte, et à sensibiliser la communauté internationale à la nécessité de protéger les populations vulnérables, en fournissant une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin.
Mais, conclut M. Ban, sa capacité à atteindre ses objectifs dépendra pour beaucoup des conditions de sécurité et de leur incidence sur son personnel.
NEW YORK, 17 mai 2013/African Press Organization (APO)
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