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Croix-Rouge
14 avril 2014, par
Quatre mois après le début du conflit, les besoins humanitaires ne cessent d’augmenter au Soudan du Sud. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, et des dizaines de milliers ont besoin de soins médicaux. Les combats incessants qui se tiennent dans plusieurs régions et l’approche de la saison des pluies sont sources d’inquiétude pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
GENEVE, Suisse, 11 avril 2014/African Press Organization (APO)
« Nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation humanitaire. L’insécurité alimentaire est de plus en plus grande, puisque la production et la vente de denrées alimentaires ont été interrompues à de nombreux endroits à cause de la violence et des déplacements », explique Melker Mabeck, chef de la délégation du CICR au Soudan du Sud. « De plus, l’approvisionnement en eau et les services de santé, là où ils existent, sont perturbés, ce qui signifie que les besoins vont devenir de plus en plus criants. »
« Plus les conditions de sécurité se détérioreront à mesure que le conflit se prolonge, plus les habitants auront des difficultés à se procurer de la nourriture et à satisfaire leurs autres besoins essentiels », ajoute-t-il. En plus de faire face à la situation d’urgence en fournissant des vivres, de l’eau et une assistance médicale, le CICR aide les agriculteurs et les éleveurs des communautés touchées par la violence à conserver, dans toute la mesure du possible, leurs moyens de subsistance.
Les combats se poursuivent dans plusieurs régions du Soudan du Sud. « Nous rappelons aux parties l’obligation qui leur incombe de se conformer aux règles du droit international humanitaire », déclare M. Mabeck. « Elles doivent respecter les civils et leurs biens. Les civils et les personnes qui ne participent plus aux hostilités doivent être épargnés. Les commandants doivent faire respecter la discipline, émettre des ordres clairs et sanctionner les personnes qui enfreignent les règles. »
Le CICR rappelle également aux parties qu’elles doivent respecter les personnels et les structures de santé. « Toute personne blessée ou malade, civile ou combattante, doit se voir accorder l’accès aux soins de santé, quel que soit le camp ou le groupe ethnique auquel elle est associée », précise M. Mabeck.
« Nous savons par notre longue expérience dans le sud du Soudan que la saison des pluies, qui arrive à grands pas, aura des répercussions immédiates sur la population. Elle aura également un impact sur l’action du CICR, ce qui peut aussi porter préjudice aux habitants », explique-t-il. Les routes deviendront impraticables, et les avions ne pourront plus se poser sur les pistes d’atterrissage, qui se seront transformées en terrains boueux. « Nous avons renforcé nos capacités logistiques et nous continuerons d’adapter nos interventions, mais nous rencontrerons de grandes difficultés pour accomplir ce que nous avions prévu. »
L’opération au Soudan du Sud fait partie des opérations auxquelles le CICR consacre le plus de ressources au niveau mondial. L’institution dispose de 600 collaborateurs dans le pays, qui travaillent en étroite coopération avec la Croix-Rouge du Soudan du Sud. Le budget annuel s’élève à 64 millions de francs suisses (environ 72 millions de dollars des États-Unis). Quatre équipes chirurgicales mobiles du CICR – ce qui est plus que dans tout autre pays – sont actuellement déployées dans différentes régions.
« Il nous faudra bientôt davantage de ressources pour répondre aux besoins, qui ne cessent de croître », explique M. Mabeck.
Depuis le début de la situation d’urgence la plus récente, survenue à la mi-décembre, le CICR, en étroite coopération avec la Croix-Rouge du Soudan du Sud, a :
• distribué des vivres à près de 160 000 personnes à Juba et dans les États suivants : Lacs, Unité, Haut-Nil, Warrap, Jonglei, Bahr el-Ghazal du Nord, Bahr el-Ghazal occidental et Equatoria Ouest ;
• distribué 770 tonnes d’aliments essentiels supplémentaires destinés à des personnes hospitalisées et à des détenus ;
• distribué des articles ménagers essentiels à plus de 220 000 personnes dans tout le pays ;
• vacciné quelque 44 000 têtes de bétail afin d’aider 22 000 personnes qui vivent de l’élevage dans le Bahr el-Ghazal du Nord ;
• fourni des semences et des outils à plus de 24 000 personnes pour leur propre production et du matériel de pêche à plus de 27 000 personnes dans certaines régions ;
• assuré un approvisionnement en eau potable à quelque 96 000 personnes – personnes déplacées, personnes touchées par le conflit et personnes se trouvant dans des structures de santé et des lieux de détention dans différentes régions ;
• pratiqué plus de 1 200 opérations et dispensé des soins postopératoires dans huit centres de santé à travers le pays ;
• distribué du matériel de pansement et d’autres fournitures médicales à 24 centres de premiers secours et d’autres structures de santé ;
• visité plus de 1 800 détenus dans différents lieux de détention ;
• assuré quelque 5 000 appels téléphoniques entre des membres de familles dispersées.
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