
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Droits humains
20 mai 2013
Médecins Sans Frontières (MSF) condamne fermement les importants dégâts causés à son hôpital dans la ville de Pibor, au Soudan du Sud, des dégradations qui ont été délibérément menées afin d’empêcher MSF d’exercer ses activités médicales. Ces destructions ont pour conséquence de laisser sans soins les quelque 100.000 personnes qui se sont réfugiées en brousse pour fuir le conflit entre la SPLA (armée du Sud Soudan) et la milice armée David Yau Yau.
Au cours du week-end du 11 et 12 mai, des aliments thérapeutiques et des lits d’hôpitaux ont été volés dans l’hôpital MSF. Plus grave : des dégâts, perpétrés de manière systématique et délibérée, ont rendu l’hôpital inaccessible jusqu’à ce que d’importants travaux de réparation puissent être effectués. « Il semble qu’un effort particulier ait été fait pour détruire les stocks de médicaments qui ont été répandus par terre ; pour couper et déchirer les tentes servant à entreposer le matériel humanitaire, pour saccager les différents services hospitaliers, et même pour couper les câbles électriques et les arracher des murs », affirme Richard Veerman, coordinateur des opérations de MSF au Soudan du Sud.
L’hôpital MSF est le seul établissement hospitalier de tout le comté de Pibor, dans un rayon de 150 Km. Quelque 3000 patients ont été pris en charge dans cet hôpital au cours des trois premiers mois de l’année. Plus de 100 patients, y compris des soldats de la SPLA, ont reçu des soins chirurgicaux pour des blessures de guerre.
« La saison des pluies vient de commencer et nous savons par expérience que le paludisme et les maladies respiratoires, telles que la pneumonie, vont commencer à faire des victimes s’il n’y a pas de soins de santé disponibles », explique encore Richard Veerman. Dans un rapport publié en novembre dernier, intitulé « Au Soudan du Sud, une crise loin des regards », MSF a documenté les conséquences sanitaires dévastatrices lorsque les populations sont obligées de se réfugier en brousse sans aucune assistance médicale.
L’accès humanitaire et l’assistance médicale doivent à nouveau être assurés dans la région de Pibor. « Il est impensable que les quelque 100.000 personnes vulnérables, qui se cachent aujourd’hui dans la brousse, n’aient accès à auncuns soins de santé dans les six prochains mois », poursuit Richard Veerman. « Mais si nous ne pouvons pas reprendre nos activités médicales dans la région, avec la liberté de nous déplacer là où les populations ont besoin d’aide, ce scénario impensable risquerait de devenir une réalité ».
C’est la sixième fois en deux ans qu’une structure médicale MSF est pillée ou saccagée dans l’Etat de Jonglei. Le 19 avril dernier, MSF avait déjà suspendu ses activités à Pibor en raison de menaces et d’intimidations à l’encontre du personnel médical et des patients. Les récents pillages et destructions ont eu lieu alors que l’organisation attendait des garanties de respect du travail humanitaire et médical pour redémarrer ses activités à Pibor.
MSF exhorte le gouvernement du Soudan du Sud à s’acquitter de ses responsabilités pour que soient respectées les infrastructures et les activités médicales humanitaires. MSF exige des garanties de la part de toutes les parties au conflit dans l’Etat de Jonglei afin que ses équipes médicales puissent revenir sans entraves à Pibor et apporter une assistance de manière impartiale aux populations qui en ont besoin de part et d’autre de la ligne de front.
MSF travaille dans les régions d’Akobo, Nyirol, Pibor et Uror dans l’Etat de Jonglei. Les activités dans toutes les localités, y compris le centre médical MSF de Gumuruk dans la localité de Pibor, continuent de fonctionner. Seul l’hôpital de la ville de Pibor a suspendu ses activités ainsi que le centre de santé du village de Lekwongole dans la localité de Pibor qui avait été visé et endommagé en août dernier et où l’insécurité et les combats ont depuis rendu l’accès impossible pour MSF.
PARIS, France, 17 mai 2013/African Press Organization (APO)
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