
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le bilan humain du conflit est effarant : près de 13 millions de personnes déplacées, dont un tiers dans les pays voisins
12 avril, par
À quelques jours d’un funeste anniversaire pour le Soudan, celui marquant deux années de guerre civile, un haut responsable de l’ONU a tiré, jeudi, la sonnette d’alarme face à une crise humanitaire aux proportions sans précédent dans l’histoire récente.
« C’est le seul endroit au monde où la famine est actuellement confirmée », a rappelé Shaun Hughes, le coordinateur régional du Programme alimentaire mondiale (PAM), lors d’une conférence de presse à New York, à laquelle il participait par liaison vidéo, depuis le Soudan du Sud.
« Officiellement, ce n’est que la troisième famine répertoriée depuis le début du siècle », a-t-il ajouté, comme si l’ampleur de la crise soudanaise était encore à démontrer.
Depuis la 15 avril 2023, le pays est en effet le théâtre d’un conflit dévastateur entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, qui s’est emparé du pouvoir en 2021, lors d’un putsch, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), affiliées à son ancien adjoint, Mohamed Hamdan Daglo.
Le bilan humain du conflit est effarant : près de 13 millions de personnes déplacées, dont un tiers dans les pays voisins, et 30 millions de personnes dans le besoin, soit plus de la moitié de la population totale du Soudan. « Au regard de tous les indicateurs, il s’agit de la plus grande crise humanitaire au monde », a affirmé le directeur régional du PAM.
Les femmes et les enfants en première ligne
L’immense majorité des personnes déplacées sont des femmes et des enfants, avec qui M. Hughes a eu l’occasion de s’entretenir à de très nombreuses reprises, au cours des deux dernières années. « Les récits de femmes arrivant avec leurs enfants, après avoir été piégées dans les combats et entrepris des trajets longs et périlleux, sont tout simplement terrifiants », a-t-il dit.
Depuis l’apparition de la famine, en août 2024, dans le camp pour personnes déplacées de Zamzam, dans l’État du Darfour du Nord, à l’ouest du Soudan, celle-ci s’est étendue à dix zones au Darfour, mais également au Kordofan, dans le sud du pays. Dix-sept autres zones sont aujourd’hui classées à risque. « À l’échelle du pays, près de 25 millions de personnes, soit la moitié de la population, sont confrontées à une faim extrême. Près de 5 millions d’enfants et de mères allaitantes souffrent de malnutrition aiguë », a précisé le représentant du PAM.
Course contre la montre
Pour M. Hughes, cette tragédie est loin d’être une fatalité. « C’est une crise provoquée par l’homme. Provoquée par le conflit, mais aussi par l’obstruction délibérée à l’acheminement de l’aide humanitaire par les parties au conflit ».
Malgré ces obstacles, il a souligné que l’aide fonctionne - à condition qu’elle soit autorisée à parvenir à ceux qui en ont besoin. « Lorsqu’on a accès aux populations, on peut renverser la situation et stopper la famine », a-t-il insisté. Dans huit localités du Darfour, l’action du PAM a notamment permis de venir en aide à près d’un million de personnes depuis juin 2024. « Ces zones, auparavant au bord de la famine, ne sont désormais plus considérées comme à risque », a salué l’humanitaire.
Mais ces progrès demeurent fragiles et ne représentent qu’une fraction des besoins. À l’approche de la saison des pluies, au mois de juin, les travailleurs humanitaires sont engagés dans une course contre la montre pour acheminer l’aide au plus près des populations, avant que les précipitations ne rendent de nombreuses routes impraticables.
Accès humanitaire
M. Hughes a insisté sur l’importance de disposer d’un accès humanitaire sans entraves. « Nous ne demandons pas l’impossible », a-t-il déclaré. « Il faut pouvoir acheminer rapidement l’aide là où elle est nécessaire, y compris à travers les lignes de front, les frontières et les zones contestées, sans processus bureaucratiques interminables ».
Le PAM réclame aussi de pouvoir rétablir sa présence sur le terrain, rouvrir ses bureaux, déployer son personnel dans toutes les régions du pays et obtenir sans délai les visas et autorisations douanières nécessaires. Mais cela dépasse les capacités des seules agences humanitaires. « Il faut que le monde prête attention à la crise et s’engage de façon cohérente et déterminée, en particulier les pays qui ont de l’influence sur les parties en guerre ».
Demande de financement
Pour pouvoir venir en aide à 7 millions de personnes dans les six prochains mois, le PAM doit combler un déficit de financement de 80 %, soit 650 millions de dollars. À cette ardoise, s’ajoutent les 150 millions de dollars nécessaires pour porter assistance aux personnes ayant fui vers le Tchad, le Soudan du Sud et la Centrafrique.
« Sans financement, nous devons réduire soit le nombre de bénéficiaires, soit le volume d’aide par personne. Et c’est déjà ce qui se passe », a confié M. Hughes. « Ce mois-ci, nous avons réduit les rations dans les zones de famine à 70 % des besoins, et à 50 % dans les zones à risque ».
Les fonds demandés ne concernent pas uniquement l’aide alimentaire, mais aussi les services logistiques fournis par le PAM pour l’ensemble de la réponse humanitaire, notamment les vols humanitaires et les chaînes d’approvisionnement partagées.
Et au-delà de l’aide, une seule chose pourra véritablement permettre au peuple soudanais de retrouver espoir : la paix.
« Ce dont le peuple soudanais a besoin, avant tout, c’est d’un cessez-le-feu et de la fin des hostilités — pour pouvoir enfin commencer à reconstruire sa vie », a déclaré le responsable du PAM.
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