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Droits humains
16 avril 2013
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’Homme et la lutte antiterroriste, Ben Emmerson, a mis en garde aujourd’hui sur le fait que le Burkina Faso reste vulnérable à la menace d’une attaque terroriste, à la propagation de conflits armés à travers ses frontières, et à l’émergence de l’intolérance religieuse, la radicalisation et l’extrémisme violent parmi sa population.
GENEVE, Suisse, 15 avril 2013/African Press Organization (APO)
« Toute attaque majeure sur des infrastructures ou à la sécurité du Burkina Faso saperait la cohésion sociale dans le pays, entraverait les investissements étrangers, et déstabiliserait davantage la région », a déclaré l’expert nommé par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, en charge de surveiller et rendre compte de la promotion et la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales dans le cadre de la lutte antiterroriste, à la fin d’une visite de cinq jours dans le pays.
« La communauté internationale doit veiller à ce que le matériel et les autres ressources nécessaires pour protéger ce petit État paisible contre les menaces à la fois internes et externes, soient mis à sa disposition », a déclaré M. Emmerson, exhortant l’Union Européenne, l’ONU et les autres bailleurs de fonds internationaux, de maintenir et d’accroître le soutien international au Burkina Faso.
L’expert indépendant a recommandé aux bailleurs de fonds de cibler leur soutien sur des mesures qui contribuent à assurer la stabilité et la justice sociale, ainsi que la protection des frontières du pays, la réduction de la pauvreté, la promotion de l’investissement étranger et la création d’emplois et de richesse dans le pays.
« Il serait naïf de penser que le pays n’est pas exposé à un risque », a dit l’expert, notant la proximité géographique du Burkina Faso avec le conflit dans le nord du Mali, la longueur et l’insécurité de ses frontières avec le Mali et le Niger, l’instabilité économique du pays et de son manque de ressources naturelles. Il a également attiré l’attention sur les tensions politiques et sociales actuels, en particulier parmi la classe d’âge des 18 à 25 ans qui détient le plus haut taux de chômage, et sur le fait que près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
« Il est essentiel qu’un État vulnérable et géographiquement exposé ait les outils à sa disposition pour assurer la sécurité de ses frontières, et celle des investissements étrangers essentiels à son développement, afin de résoudre les problèmes économiques, sociaux, politiques et ceux relatifs aux droits de l’Homme. En effet, ceux-ci peuvent très facilement devenir des conditions propices à la propagation du terrorisme », a souligné M. Emmerson.
L’expert a salué l’engagement du pays visant à mener des négociations de paix et à installer une coexistence pacifique au sein d’une sous-région qui a été entraînée par des conflits dans les pays voisins. Il a également rappelé le rôle de négociateur principal joué par le Burkina Faso en vue d’établir une paix durable dans le cadre des grands conflits de la région. Il a expliqué que ce rôle est « largement dû à une longue tradition profondément ancrée de tolérance religieuse et ethnique, de dialogue et la coopération entre ses habitants ».
« Le Burkina Faso joue un rôle essentiel dans la promotion de la paix et du dialogue dans la sous-région », a déclaré M. Emmerson. « Il occupera presque certainement une position importante de médiateur dans les négociations à venir concernant l’avenir du Mali, et contribuera de manière significative au maintien de tout accord qui aura été conclu ».
Au cours de sa visite de cinq jours, l’expert a rencontré des représentants du Gouvernement, de plusieurs Ministères concernés, y compris des Affaires Étrangères, des Droits humains, de l’Intérieur et de la Justice, des procureurs ainsi que des représentants du pouvoir judiciaire et des forces de l’ordre. M. Emmerson a également eu des entretiens avec des parlementaires, des représentants de la communauté internationale et des organisations non gouvernementales, et a visité des centres de détention relevant de son mandat.
Sur la base des informations recueillies lors de la visite, le Rapporteur spécial préparera un rapport qui sera présenté au Conseil des droits de l’Homme en 2014.
(*) Pour accéder à une copie du rapport, veuillez cliquer sur : http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=13227&LangID=F
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