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La situation se détériore dans le pays dévasté par les conflits depuis décembre 2013
11 mai 2014, par
Selon les dernières évaluations de la FAO au Soudan du Sud, la sécurité alimentaire s’est détériorée à un rythme alarmant à cause des conflits, des déplacements de population, des marchés détruits et des moyens d’existence anéantis. Il est probable que cette situation s’aggrave davantage encore au cours de la deuxième moitié de 2014, avertit la FAO aujourd’hui.
ROME, Italie, 10 mai 2014/African Press Organization (APO)
Un tiers de la population du Soudan du Sud souffre d’une grave insécurité alimentaire. Certaines régions seraient courent un risque élevé de famine au cours des prochains mois.
Ces évaluations les plus récentes se basent sur l’analyse du Cadre intégré de la sécurité alimentaire (IPC) conduite en avril et en mai, prenant en compte des informations complexes sur l’alimentation et la nutrition afin d’appuyer les décisions stratégiques basées sur des données probantes. Les résultats se basent sur le consensus technique d’une coalition composée de multiples partenariats d’experts rassemblant des gouvernements, la FAO, le Programme alimentaire mondial (PAM), d’autres organismes des Nations Unies, des ONG et des universités. L’IPC est la norme mondiale qui évalue objectivement les conditions de sécurité alimentaire.
L’analyse constate une hausse alarmante du nombre de personnes en phase d’urgence selon le cadre IPC (4 sur une échelle de 5), en particulier dans les trois états les plus touchés par les conflits (Unity, Upper Nile et Jonglei).
Avant le début des violences mi-décembre, aucune population du Sud-Soudan n’avait été confrontée à ces niveaux d’insécurité alimentaire. Aujourd’hui, quelque 1,3 million de personnes sur 11,5 millions sont concernées. En outre, 2,4 millions de personnes sont considérées en phase de crise (niveau 3), ce qui signifie que plus d’un tiers de la population totale sud-soudanaise est victime de niveaux exceptionnels d’insécurité alimentaire.
« Ces statistiques techniques confirment la situation de faim généralisée et la malnutrition croissante, ce qui a pour conséquence de graves risques de maladies, de pertes de moyens de subsistance et, disons-le franchement, de décès », a affirmé Sue Lautze, Chef du Bureau FAO au Sud-Soudan et vice-coordonnatrice humanitaire des Nations Unies sur place.
« Même s’il s’agit de la plus grave crise qu’ait connue le Soudan du Sud au cours des 15 dernières années, les experts de l’IPC ont conclu que le pays n’est pas confronté à une famine (score 5/5), ce qui signifie qu’il existe une petite fenêtre d’opportunité pour empêcher cette crise dramatique de se transformer en catastrophe », a précisé Mme Lautze. « Le seul moyen efficace de conjurer la famine serait l’arrêt des conflits », a-t-elle ajouté.
A mesure que des nombres croissants d’individus sont touchés par une grave insécurité alimentaire, la crise s’étend à l’échelle géographique. Elle se propage vers l’ouest, vers des régions qui avaient été moins touchées en début d’année.
Cette tendance est appelée à se poursuivre si les agriculteurs ne peuvent pas semer leurs champs, les pêcheurs accéder aux cours d’eau, et les éleveurs se déplacer entre les zones de pâturage. Même les communautés jusqu’ici en situation de sécurité alimentaire ressentent désormais les effets des conflits, notamment à cause de la charge que représente l’hébergement des personnes déplacées à l’intérieur du pays.
Le rapport IPC indique que certaines populations vivant dans les zones des conflits seront vraisemblablement victimes de famine si elles ne reçoivent pas une aide dans les prochains mois.
Il s’agit des groupes de personnes déplacées qui n’ont pas reçu une assistance humanitaire suffisante. En effet, beaucoup d’entre eux ont fui vers des zones reculées pour échapper aux conflits, ce qui a rendu les opérations des organismes d’aide encore plus difficiles, dans un pays qui n’a déjà pratiquement pas de routes. De surcroît, ces zones sont de plus en plus isolées par les pluies (qui entraînent des inondations saisonnières) et par les conflits.
“L’accès humanitaire – qui comprend, par exemple, des permis officiels pour l’utilisation des couloirs de ravitaillement par barge, pour les déplacements de camions sans devoir subir des checkpoints ou des fouilles arbitraires, et pour les formalités aux frontières des expéditions de secours humanitaires – est un facteur décisif qui entre en ligne de compte pour prévoir la probabilité d’une famine au Sud-Soudan cette année. Si nous ne pouvons pas atteindre les populations les plus exposées, les conséquences seront dramatiques au cours des prochains mois”, a déclaré Mme Lautze.
“Les conflits doivent cesser immédiatement pour que ces communautés puissent bénéficier d’une aide humanitaire, afin que le commerce et la production agricole puissent reprendre avant qu’il ne soit trop tard”, a-t-elle affirmé.
La FAO fait tout ce qui est en son pouvoir pour fournir aux communautés les plus affectées des méthodes de production alimentaire viables telles que cultures à cycle court, agriculture de décrue et des kits de survie contenant les intrants essentiels pour la pêche, l’agriculture et la protection du bétail.
Le programme d’intervention de la FAO opère à travers une approche combinée afin de garantir la sécurité alimentaire et protéger les principales ressources (entre autres le bétail), d’une part par la fourniture de kits de survie dans les zones affectées par les conflits, et d’autre part en relançant la production dans les zones moins affectées afin d’assurer un niveau minimum de production agricole dans le pays.
A ce jour, la FAO a obtenu des fonds pour venir en aide à 1,3 million de personnes – mais ce n’est pas suffisant. Seuls ont été reçus 54% des 77 millions de dollars de l’appel de la FAO dans le cadre du Plan de réponse stratégique pour le Soudan du Sud à hauteur de 1,27 milliard de dollars.
Des fonds supplémentaires sont nécessaires de toute urgence afin que la FAO puisse venir en aide à un total de 2,3 millions de personnes. Le 20 mai à Oslo, les gouvernements organiseront une conférence de bailleurs de fonds pour le Soudan du Sud dans le but de galvaniser ultérieurement l’aide humanitaire aux personnes affectées par les conflits dans le pays.
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