
Accord historique pour la Nouvelle Calédonie
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Sommet sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie
4 juillet
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 juillet. En effet, un projet d’État, associé à la France après une période de transition, a été mis sur la table.
Les négociations autour de cette questions vont se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Si un accord est signé cela représenterait un acte historique.
D’ailleurs, un accord historique pour la Kanaky avait été signé en 2025, après ceux de Nainville-les-Roches (1983), de Matignon-Oudinot (1988) puis de Nouméa (1998). Les attentes d’un nouvel accord sont élevées. D’autant que les indépendantistes du Front de libération kanak et socialiste (FLNKS) assurent vouloir trouver un accord, afin de libérer leur peuple.
Le député Emmanuel Tjibaou, a assuré lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, après l’ouverture du sommet, qu’il s’agit d’un "rendez-vous majeur de notre histoire : nous sommes à la table des négociations en tant que mouvement de libération".
Un objectif inchangé
Emmanuel Tjibaou, fils du leader historique de la lutte indépendantiste des années 1980 a rappelé que l’objectif "demeure inchangé : porter les aspirations du peuple colonisé à recouvrer sa liberté prise par la France".
Prise par la France, le 24 septembre 1853, le FLNKS espère signer L’achèvement de la décolonisation de la Kanaky – Nouvelle-Calédonie, à cette même date cette année. "C’est ce que nous voudrions", a indiqué Mickaël Forrest, ministre du gouvernement calédonien et membre de la délégation du FLNKS. Ce dernier a recentré ces discussions sous l’angle du droit international, "notre principal bouclier".
De son côté, Christian Tein, devenu président du FLNKS en août 2024, a dit espérer "qu’à la sortie de ces rencontres, l’État va changer de braquet. Nous attendons beaucoup de réponses de M. Macron et de son gouvernement"
"Le sens de ce sommet doit être de refermer la parenthèse coloniale dans notre pays, reconstruire en posant des bases sereines pour la population", a précisé ce dernier.
Vers une trajectoire d’État associé ?
Toutefois, les indépendantistes regrettent le changement de format des discussions avec la reprise en main du dossier par le président, mais ils ont été quelque peu rassurés par le discours d’Emmanuel Macron, le 2 juillet. "Le discours qui a été fait par le président Macron nous engage sur une trajectoire. Le mot ’État-associé’ a été prononcé. Ça nous intéresse", a indiqué Emmanuel Tjibaou.
Le lendemain, le sommet est dans le vif du sujet, et devrait s’étirer au moins jusqu’à la fin de la semaine. Début mai, lors des discussions à Deva, Manuel Valls avait proposé un projet permettant à l’archipel d’accéder enfin à la pleine souveraineté, puis d’une association avec la France et d’une double nationalité. Une étape historique et novatrice qui pour Emmanuel Tjibaou "traduisait un équilibre entre la souveraineté et les aspirations de tous les Calédoniens".
Emmanuel Tjibaou, a assuré qu’Emmanuel Macron avait évoqué dans son discours "une trajectoire d’État associé : ça nous intéresse". Sur une temporalité de "quinze à vingt ans qui est un des objets de la négociation". Une proposition proche de celle des partis calédoniens les plus modérés comme Calédonie ensemble (non-indépendantiste) et l’UNI-Palika (indépendantiste).
Cependant, le député indépendantiste a rappelé que le FLNKS "reste vigilant : on a besoin d’éléments concrets et écrits"."On ne pourra pas reconstruire ce pays si on ne pose pas les bases de quelque chose de serein pour les populations", a précisé Christian Tein.
De plus, le FLNKS a assuré garder en ligne de mire son objectif de toujours : la souveraineté de la Nouvelle-Calédonie. "Le peuple kanak n’a jamais abdiqué sa souveraineté et n’y renoncera jamais", a réitéré Emmanuel Tjibaou.
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