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Election du président du territoire
23 octobre 2004
En politique non plus, le ridicule ne tue pas, sans quoi l’ancien président serait déjà mort. Ils sont sept de son équipe (dont lui) à se présenter au siège de patron de la Polynésie, pour bénéficier d’un large temps de parole. Oscar Temaru et ses amis contre-attaquent : ils sont neuf !
Si le ridicule tuait, Gaston Flosse serait déjà mort. En Polynésie, la 3ème vice-présidente de l’assemblée territoriale - membre du parti de Gaston Flosse -, aidée du haut-commissaire, a convoqué l’assemblée mardi dernier pour faire élire le nouveau président du territoire.
Mardi, le quorum n’étant pas atteint, l’élection a été repoussée -par la 3ème vice-présidente toujours- à hier 22 octobre.
De son côté, le président de l’assemblée territoriale, Antony Géros, membre du parti d’Oscar Temaru, avait, dès le début, fixé la réunion de l’assemblée territoriale au 25 octobre.
"Nous ne voulons pas de cette date !", ont aussitôt crié tous en chœur la 3ème vice-présidente, Gaston Flosse et la ministre de l’Outre-mer Brigitte Girardin.
Pour refuser cette date, Médétom, Gaston Flosse et le haut-commissaire ont imaginé une manœuvre consistant à faire convoquer l’assemblée par la 3ème vice-présidente. Exactement comme si, à La Réunion pendant la précédente mandature de la Région, le préfet avait demandé au vice-président Vergoz de convoquer la Région à la place de Paul Vergès. Énorme comme procédé, n’est-ce pas ? Inimaginable ? C’est vrai mais en Polynésie, le haut-commissaire a fait exactement ce qui - aujourd’hui - est impensable à La Réunion.
Donc, Mme Girardin, M. Flosse et le Haut-commissaire s’acheminaient à toute vitesse vers une élection fixée - au nom de leur bon vouloir - au 19 octobre puis au 22 octobre.
Mais, car il y a un mais : dans leur précipitation à s’affranchir des lois de la République, tout ce beau monde avait oublié un “minuscule” détail : c’est le président de l’assemblée territoriale, Antony Géros, et personne d’autre, qui reçoit les candidatures. Et parce que M. Géros est logique avec lui-même, comme il avait convoqué l’assemblée pour le 25 octobre, il a rappelé que les candidatures à la présidence du territoire devaient être déposées sur son bureau par les candidats désireux de se présenter à l’élection du 25 octobre.
Et là, on a vu tous les amis de M. Flosse, la 3ème vice-présidente en tête, lui demander de déposer sa candidature pour le 25 octobre alors même qu’ils ont fixé, en toute illégalité, l’élection au 22 octobre.
Et comme si patauger à ce point dans le ridicule ne leur suffisait pas, M. Flosse et ses amis ont décidé de se présenter à 7 pour le poste de président. Sept d’un coup ! Edouard Fritch, Bruno Sandras, Jean-Christophe Bouissou, René Kohumoetini, Temauri Foster, Juliette Tahuhuatama sans oublier celui qui est prêt à tout pour revenir à la présidence dont il a été chassé : Gaston Flosse.
La tactique est simple : en présentant 7 candidats, le parti de M. Flosse pensait pouvoir ainsi bénéficier d’un temps de parole 7 fois plus important que celui accordé à M. Temaru.
Tel est le pitoyable spectacle qu’offrent au monde entier les amis de Mme Girardin, à propos desquels Madame la ministre nous répète jour après jour qu’ils sont respectueux de la légalité républicaine.
Mais la manœuvre de M. Flosse pour obtenir un temps de parole supérieur à celui des autres a échoué lamentablement. L’Union plurielle a aussitôt riposté en présentant 9 candidats : Oscar Temaru, Georges Handerson, Chantal Tahiata, Sabrina Birk, Emile Vernaudon, Hiro Tefaarere et Ronald Terorotua, Nicole Bouteau (Alliance Outre-mer) et Philip Schyle.
Tel est pris qui croyait prendre !
Mais quand on voit comment Gaston Flosse et ses copains se ridiculisent et ridiculisent les institutions polynésiennes, on est bien obligé de reconnaître que la seule solution réellement démocratique consiste à retourner devant les électeurs.
Question : pourquoi Gaston Flosse a-t-il aussi peur d’interroger les électrices et électeurs de la Polynésie ?
Aimé Habib
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