
Accord historique pour la Nouvelle Calédonie
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14 juin
En détention depuis une année en détention provisoire en Alsace, le leader indépendantiste kanak Christian Tein était au centre d’une enquête sur les émeutes mortelles en Nouvelle-Calédonie au printemps 2024.
Christian Tein a été libéré le 12 juin par la cour d’appel de Paris après avoir passé un an en détention provisoire en Alsace dans l’enquête sur les émeutes mortelles en Nouvelle-Calédonie au printemps 2024.
Il était détenu dans la prison de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin) depuis le 23 juin, à 17000 kilomètres de chez lui.
« Ce dossier vient de rentrer dans l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, dans l’histoire de la décolonisation de la Nouvelle-Calédonie et je ne peux que me réjouir qu’enfin des juges aient compris le fond du dossier », a salué Me François Roux, défenseur de Christian Tein.
Christian Tein a comparu en visioconférence depuis le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin), et s’est engagé à « répondre aux convocations de la justice » et à vivre chez sa compagne en Alsace.
Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction de se rendre en Nouvelle-Calédonie et d’entrer en contact avec d’autres protagonistes du dossier.
Élu en août 2024 président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), le leader indépendantiste a toujours nié avoir appelé à commettre des violences. Raison pour laquelle, il se présente comme un « prisonnier politique ».
Il est le chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), qui est accusée par la justice d’être derrière les émeutes qui ont éclaté le 13 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, faisant 14 morts, dont deux gendarmes, et plus de 2 milliards d’euros de dégâts.
La Nouvelle-Calédonie s’est enflammée contre la loi instaurant le dégel du corps électoral en Kanaky-Nouvelle-Calédonie.
« Les avocats font leur travail sur la partie judiciaire, mais sur le fond, c’est un problème politique. Nous ne sommes que de passage sur cette Terre, je n’ai pas demandé à être ici dans quatre mètres par trois. J’aspire, comme tous les citoyens de France ou du monde, à vivre paisiblement chez moi. Il faut reposer des bases sereines et stables, par le dialogue. Jean-Marie (Tjibaou, NDLR) n’a pas sacrifié sa vie pour ça. Sa poignée de main avec Jacques Lafleur (leader de la droite anti-indépendantiste en 1988, NDLR), c’était pour dire que les Calédoniens allaient vivre ensemble. De cette petite cellule, j’espère que cette hauteur de vue viendra enfin », avait déclaré au journal l’Humanité, en juillet dernier.
Charge judiciaire contre Christian Tein
L’avocate générale avait requis son maintien en détention provisoire, « unique moyen d’éviter une concertation frauduleuse » et pour assurer que Christian Tein, présenté comme « le commanditaire » ayant diffusé « un mot d’ordre », réponde aux convocations des juges d’instruction.
Pour le second avocat de Christian Tein, Me Florian Medico, au contraire « le dossier est vide » et les trois magistrats instructeurs ont pris la « décision unanime » de le remettre en liberté.
« On ne reproche à M. Tein que des discours politiques, militants. Il n’a jamais, jamais appelé à prendre les armes, à la violence, à porter atteinte aux intérêts de l’Etat », a assuré Me Medico.
L’analyse de son téléphone portable n’a révélé aucun « appel à des rassemblements armées, à des violences », seulement des documents politiques, selon les avocats de Christian Tein.
« M. Tein et le FLNKS ont toujours appelé au calme, cherché à maîtriser une mobilisation qui les ont dépassés », a-t-il ajouté. Pour Me Medico, les troubles en Nouvelle-Calédonie étaient le « signe d’une détresse sociale » pour lesquels « on cherche des boucs-émissaires ». « Voir des indépendantistes être traités de terroristes... », a déploré Me Roux.
Les trois magistrats instructeurs, qui enquêtent à Paris, sur les émeutes mortelles de 2024 en Nouvelle-Calédonie ont ordonné le 3 juin la remise en liberté sous contrôle judiciaire, quelques jours après un interrogatoire.
Ils ont aussi estimé qu’à ce stade de la procédure, il n’était pas démontré que Christian Tein ou d’autres mis en examen auraient préparé un attroupement armé ou un groupement violent, avait indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
Mais le parquet a fait un référé-détention, contraignant le militant à rester incarcéré jusqu’à l’audience du 12 juin, à la suite de laquelle la cour d’appel a confirmé la décision des juges.
Le ministère public considère au contraire que Christian Tein a occupé une place centrale comme commanditaire d’un plan d’actions violentes contre l’État en trois phases visant à déstabiliser les entreprises et commerces, les administrations et services de l’État par la commission de nombreuses exactions contre les biens et les personnes.
La cour d’appel a également remis en liberté trois autres militants indépendantistes incarcérés dans l’Hexagone, Dimitri Qenegei, Guillaume Vama, Erwan Waetheane, et confirmé celle d’un quatrième, Steeve Unë.
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