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Pour sortir de la crise
19 octobre 2004
’La recherche de la paix civile rend nécessaires la dissolution de l’actuelle assemblée et la convocation de nouvelles élections’ : c’est la position de Sémir Al Wardi, maître de conférence en sciences politiques de l’Université du Pacifique.
Ce n’est pas cette élection-là que demandaient les 20.000 manifestants de samedi. Aujourd’hui doivent se réunir les représentants convoqués par la 3ème vice-présidente de l’assemblée, afin d’élire au poste de président du pays Gaston Flosse, désavoué par 55% des électeurs le 23 mai dernier. Cette initiative d’une élue du parti de Gaston Flosse a le soutien du représentant de Paris à Papeete, et elle est contestée juridiquement par le président de l’assemblée locale, car prise lors d’une séance qui n’avait aucune valeur légale, soutient-il.
D’ailleurs, le président de l’assemblée n’était pas empêché au point de ne pas pouvoir convoquer les représentants et il avait fixé la date du 24 octobre prochain pour l’élection du prochain président de la Polynésie. C’est à dire deux semaines après le vote d’une motion de censure à l’encontre du gouvernement d’Oscar Temaru, à la suite d’un renversement de la majorité sortie des urnes.
Cette séance du 19 octobre doit se tenir trois jours après la plus grande manifestation organisée en Polynésie, plus de 20.000 personnes, c’est à dire un Polynésien sur 10 ou un habitant de Tahiti sur cinq, ont défilé dans les rues de la capitale pour demander le respect avec une revendication : l’organisation de nouvelles élections pour que la voix des urnes dénoue la crise politique.
Maître de conférences en sciences politiques à l’Université du Pacifique et auteur de “Tahiti et la France, le partage du pouvoir”, Sémir Al Wardi donne dans “Le Monde” daté d’aujourd’hui son analyse de la situation en Polynésie à travers un entretien.
Écartant l’idée d’un coup d’État pour renverser le gouvernement Temaru sorti des urnes le 23 mai dernier, "dans la mesure où les moyens utilisés figurent dans la loi organique du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française", l’universitaire estime que l’archipel "vit une crise politique majeure". Il soutient que "le vote d’une motion de censure reste une sanction exceptionnelle".
"La seule motion de censure adoptée sous la Ve République remonte au 4 octobre 1962", rappelle-t-il, "elle portait sur le passage de l’élection du président de la République au suffrage universel direct, et elle a aussitôt entraîné une dissolution de l’Assemblée nationale".
Autre fait relevé par Sémir Al Wardi : la motion de censure a été déposée seulement quatre mois après l’investiture du nouveau gouvernement. D’après lui, "il faut plus de trois mois pour juger des capacités d’un gouvernement". Car, "il faut du temps pour qu’un parti resté longtemps dans l’opposition puisse passer de la position du militantisme à la gestion de l’État". Lorsqu’en 1981 a eu lieu la première alternance de la Vème République, "les socialistes ont eu besoin de six mois pour se familiariser avec la machine d’État".
L’universitaire conclut l’entretien en estimant que "la recherche de la paix civile rend nécessaires la dissolution de l’actuelle assemblée et la convocation de nouvelles élections". Et de rappeler que "depuis quatre mois, à un moment ou à un autre, tous les partis politiques locaux ont demandé à retourner aux urnes. Alors, pourquoi ne pas les entendre ?".
Il souligne d’ailleurs que c’est le parti de l’ancien président Gaston Flosse, le Tahoeraa, qui, le premier, "a déposé un recours en Conseil d’État visant à faire annuler les élections du 23 mai. S’il obtient satisfaction, cela permettra aux forces politiques de rebondir".
Manuel Marchal
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