
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Un entretien avec Nicole Bouteau
23 novembre 2004
Nicole Bouteau, présidente du parti autonomiste No Oe E Te Nunaa, se dit ’déterminée face à l’attitude rigide du pouvoir central’. Décidée à obtenir la dissolution de l’assemblée de Polynésie, dans un entretien avec ’Témoignages’, elle appelle à la vigilance face à l’éventualité d’un changement du mode de scrutin peu avant une élection.
(Page 16)
Nicole Bouteau et Gwendoline Panai, respectivement présidente et secrétaire générale du parti autonomiste No Oe E Te Nunaa, sont arrivées hier matin à Paris. Elles doivent participer à la rencontre organisée au ministère de l’Outre-mer par Brigitte Girardin, pour trouver une issue à la crise politique générée par le retour au pouvoir, dans des conditions très controversées, de l’ex-président Gaston Flosse.
“Témoignages” : Comment abordez-vous cette réunion qualifiée de “la dernière chance” ?
- Nicole Buteau : À titre personnel, de façon très sereine, positive et déterminée face à l’attitude rigide du pouvoir central et de la ministre de l’Outre-mer jusqu’à présent. Cette réunion, avec tous les leaders de Polynésie, est une première et une excellente chose, d’autant que dans le cadre de la crise actuelle, on se demandait si le pouvoir central allait finir par reconnaître l’existence même de la crise.
Nous restons vigilants mais déterminés sur deux points : la dissolution, qui reste l’issue rapide et tangible du dénouement de cette crise, notre volonté que durant la campagne à venir, il y ait un pouvoir indépendant qui assure la gestion du pays.
On entend parler d’un changement du scrutin ?
- Justement, par rapport à la vigilance, nous prononçons le mot “dissolution” sans que le pouvoir central et la ministre n’acceptent simplement cette solution. Il semblerait que l’on veuille nous conduire vers quelque chose de plus complexe et notamment vers un changement des règles du scrutin.*
Le scrutin actuel est antidémocratique. Nous avons également critiqué d’autres dispositions du nouveau dispositif mais modifier le mode de scrutin à quelques semaines d’une échéance... C’est du jamais vu !
Le mode de scrutin ne convient plus à Gaston Flosse, alors il faut le changer. Il ne s’agit nullement d’un élan de générosité de la part du pouvoir.
Comment avez-vous accueilli cette invitation et qu’en attendez-vous ?
- Nous acceptons la table ronde car la crise actuelle vient de Paris. Donc, la solution à cette crise est également et principalement du chef de l’État. Nous estimons que les conditions sont remplies sur le plan juridique et politique.
Nous espérons que le décret de dissolution sera adopté dès le prochain Conseil des ministres.
La population polynésienne attend impatiemment de retourner aux urnes afin qu’une majorité se mette en place, afin que le pays soit gouverné de façon sereine et claire.
Le pays s’est mobilisé à travers une grande marche qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes ainsi que par la signature d’une pétition, réclamant la dissolution et le retour aux urnes pour toute la Polynésie, de plus d’un tiers des électeurs inscrits.
Aujourd’hui, la situation au niveau local devient malsaine. L’accès des services publics est bloqué par des groupes qui se sont mobilisés de façon indépendante. En face, une milice locale, le GIP, censée sécuriser, multiplie les actes de provocation. En cas de débordement, c’est le pouvoir central, avisé clairement de la situation et des risques, qui en portera la responsabilité.
Les Polynésiens souhaitent s’exprimer clairement sur un projet de société à même de réduire la fracture sociale.
Nous espérons de tout cœur rentrer avec un message de sérénité sur une décision favorable du président de la République pour une dissolution et des élections générales.
*Rappel : Le sénateur Gaston Flosse avait introduit en séance un amendement, lors du vote de la loi statutaire, pour donner une prime au vainqueur. Cette disposition a joué contre lui et il est question aujourd’hui de la supprimer.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)