La surrémunération contribue beaucoup à la vie chère à La Réunion
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Communiqué de la CGTR
25 décembre 2024, par
La CGTR exprime son soutien inconditionnel aux travailleurs et à la population de Mayotte, durement frappés par le passage d’un cyclone dévastateur le samedi 14 décembre. Cette tragédie a causé des pertes humaines importantes et détruit une grande partie des infrastructures de l’île, plongeant des milliers de familles dans le désarroi.
Mayotte, à 1 500 km de La Réunion et 8 000 km de Paris, est le département le plus pauvre de France. Un tiers de sa population vivait déjà dans des bidonvilles ou des maisons de tôle, balayées en un instant par la violence des vents. À cela s’ajoute une tragédie sociale : de nombreux sans-papiers, par crainte d’être expulsés, n’ont pas osé chercher refuge dans les abris mis en place par les autorités. La réalité, c’est que des milliers de morts sont à redouter.
Face à l’ampleur de ce drame, la CGTR dénonce les insuffisances criantes de l’État. Le président Macron, en visite à Mayotte, a vanté l’envoi de quatre tonnes de matériel. « Moins qu’un tracteur de canne à sucre ! », a souligné un militant. Une aide largement insuffisante face aux besoins immédiats de la population en vivres, en eau potable et en matériaux pour reconstruire des logements durables.
La CGTR rappelle que la responsabilité de cette catastrophe ne repose pas uniquement sur la violence du cyclone ou le réchauffement climatique. Le sous-développement chronique de Mayotte, le manque d’investissements de l’État dans les infrastructures essentielles, et l’absence de politiques publiques ambitieuses ont aggravé les conséquences de cette tragédie. L’île manquait déjà de tout : eau potable, électricité, logements décents, écoles et soins médicaux suffisants. Cette année, Mayotte avait même dû faire face à une épidémie de choléra.
Le rôle premier de notre syndicat est de dénoncer ces injustices et d’exiger des mesures concrètes pour répondre aux besoins des travailleurs et de la population. Nous appelons :
La CGTR appelle également les travailleurs réunionnais et leurs familles à manifester leur solidarité avec leurs camarades mahorais, que ce soit par des dons, des actions bénévoles ou une mobilisation collective pour faire pression sur les autorités. Nous sommes tous concernés, car la lutte pour la justice sociale et l’égalité des droits transcende les frontières.
La CGTR réaffirme son engagement à porter la voix des opprimés et à combattre les logiques capitalistes qui exploitent et abandonnent les plus vulnérables. La solidarité est notre force. Ensemble, nous pouvons reconstruire et lutter pour un monde plus juste.
Pour le bureau confédéral de la CGTR
Le Secrétaire Général
Jacky BALMINE
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