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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Politique
7 mars 2008, par
En Polynésie, pour faire face aux défis du développement, les ennemis irréductibles d’hier se réconcilient et s’unissent pour diriger le pays. Le Tahoeraa Huiraatira et le Tavini Huiraatira ensemble. Au delà de cet accord, il évident que les Polynésiens attendent de cette union que leur pays gagne la bataille du développement.
Les élections de Gaston Flosse à la présidence de la Polynésie et d’Oscar Temaru à la tête de l’Assemblée ont pris de court de nombreux observateurs, dont les état-majors politiques parisiens en premier lieu.
En effet, les anciens ennemis irréductibles d’hier ont trouvé un moyen de faire bouger les lignes et de sortir de la situation de blocage provoqué par la séparation en deux blocs de même force de l’électorat. C’est la prise de conscience qu’il n’est pas possible pour 50% de la population d’imposer à l’autre moitié son programme et sa vision de la société. La réconciliation permet en effet le rassemblement sur l’essentiel, c’est-à-dire autour d’une plate-forme à laquelle peuvent adhérer d’emblée 56% des électeurs polynésiens. C’est peut-être l’embryon d’une dynamique capable de faire évoluer la vieille structure post-coloniale de la société polynésienne afin qu’elle puisse faire face elle-même aux défis du développement. Elle vient de porter ses premiers fruits, comme le montre l’élection à l’unanimité des membres des Commissions de l’Assemblée de Polynésie. Ainsi, toutes les forces politiques sont rassemblées pour travailler ensemble.
Déclin de l’influence de Paris
Les prévisions de l’Elysée et du gouvernement qui voyait déjà Gaston Tsong, président sortant de la Polynésie ont été déçues. Sur le papier, les deux partis (celui de Gaston Flosse et celui de Gaston Tsong) ont pourtant un point commun : le choix de l’autonomie plutôt que l’indépendance. Mais ce choix aurait laissé prospérer l’affrontement historique entre partisans de l’indépendance et les autonomistes.
Or, cette division est à l’origine du blocage dans lequel se trouve le pays. Il était arrivé à son paroxysme lors de l’élection à la présidence d’Oscar Temaru en 2004. A l’époque, le pays a été marqué par une instabilité politique chronique. Cette situation a été amplifiée par l’implication des appareils parisiens dans le débat local. En effet, l’UMP soutenait Gaston Flosse, tandis que le PS avait pris fait et cause pour Oscar Temaru.
Force est de constater que l’union réalisée par les anciens ennemis est une clarification. Gaston Flosse et Oscar Temaru montrent ainsi à Paris qu’une solution polynésienne existe pour faire face aux défis de la Polynésie. Face à ce désaveu, l’UMP et le PS iront-il jusqu’au bout de leur logique d’ingérence ou appuieront-ils ce nouvel élan dans la responsabilisation ?
Vers des relations apaisées
Pourtant, ce résultat était prévu de longue date. L’année dernière, le 25 juillet 2007, Gaston Flosse avait conclut de cette manière son discours lors du Grand Conseil du Tahoeraa Huiraatira : « Je ne vois pas d’autre issue à la crise actuelle et je suis profondément convaincu que les Polynésiens souhaitent que le Tahoeraa Huiraatira et le Tavini Huiraatira donnent l’exemple de la réconciliation et montrent qu’ils sont capables de surmonter leurs rancœurs et leurs divergences pour travailler ensemble au service de notre pays et de tous les Polynésiens ».
« Le Tahoeraa Huiraatira et le Tavini Huiraatira sont incapables de se parler, de discuter et de s’accorder sur quoi que ce soit. Regardez la répartition des forces à l’Assemblée aujourd’hui. Le Tahoeraa et le Tavini sont dans l’opposition », avait souligné Gaston Flosse, pour qui « la seule solution raisonnable était de prendre acte de nos convictions opposées et de donner aux Polynésiens un délai de 20 ans pour faire définitivement leur choix ».
Gaston Flosse et Oscar Temaru mettent donc pour la première fois en pratique cette politique d’union.
Elle consiste au rassemblement du plus grand nombre des Polynésiens autour d’un projet qui défend l’essentiel : sortir le pays de la crise institutionnelle et économique, créer des leviers capables de mettre le pays sur les rails du développement social, économique et culturel. La mise en place d’un gouvernement d’union conduit au partage du pouvoir en associant tout le monde aux décisions, est un moyen de franchir une nouvelle étape, en finir avec l’affrontement et apaiser durablement la situation afin de préparer dans la sérénité le référendum d’autodétermination.
Manuel Marchal
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