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Cinquantenaire de l’indépendance célébré hier
2 août 2010
Autrefois enfant malade de l’Afrique en raison de l’instabilité politique qui y régnait, le Bénin, ex-Dahomey, qui a célébré hier le cinquantenaire de son accession à l’indépendance, est devenu le précurseur et modèle démocratique en Afrique, depuis l’historique Conférence nationale de 1990.
Jadis quartier latin de l’Afrique pour la compétence de ses cadres, le Dahomey adhéra à la cause de la "France Libre" durant la Deuxième Guerre mondiale, et accéda à l’indépendance le 1er août 1960 avec comme premier président Hubert Koutoukou Maga.
Trois ans après, le Dahomey connaît son premier coup d’Etat militaire avec le chef d’Etat major des forces armées, le colonel Christophe Soglo. La deuxième République fut installée le 25 janvier 1964 avec un régime bicéphale.
Dès le 28 novembre 1965, des soldats de la garde présidentielle renversent le président et le vice-président, et confient le pouvoir au président de l’Assemblée, Taïrou Kongacou, qui gouverne juste pendant un mois, puisque le 22 décembre de la même année, l’armée intervient une fois encore.
Le colonel Soglo, devenu entre temps général, prend le pouvoir et devient chef de l’Etat, chef du gouvernement, chef des forces armées.
En décembre 1967, les jeunes cadres de l’armée mettent fin au régime militaro-technocrate du général Soglo, font adopter une nouvelle Constitution, organisent des élections qu’ils annulent en raison du faible taux de participation (25%), et nomment Emile Derlin Zinsou, un civil, pour un mandat de cinq ans.
Dès son installation, le Dr Zinsou organise un référendum plébiscite pour faire entériner sa nomination par le peuple. Il installe un régime très dur et se fait destituer par les mêmes militaires le 10 décembre 1969.
La centralisation des années 70
Un directoire militaire organise en avril 1970 un référendum suivi d’élection présidentielle départementalisée qui faillit propulser le pays dans la guerre civile.
Les autorités militaires suspendent l’élection, demandant aux quatre principaux candidats (Sourou Migan Apity, Hubert Maga, Justin Ahomadégbé et Emile Zinsou) de trouver une solution à la crise. Les trois premiers optèrent pour une présidence tournante.
Selon la charte de ce Conseil présidentiel, chacun des trois hommes siègerait deux ans consécutifs et serait à la fois président du Conseil, président du gouvernement, chef de l’Etat, chef du gouvernement, chef suprême des armées avant de céder la place à un autre.
Seul Maga accomplit ses deux ans, Ahomadégbé qui lui succéda n’a pas le temps de s’installer avant l’intervention du coup d’Etat du 26 octobre 1972 qui porta à la tête du pays le commandant Mathieu Kérékou. Il devient le chef d’un Etat auquel il réussit à donner en 1974 une orientation marxiste.
En 1975, le nom Dahomey — dans lequel toutes les régions ne se reconnaissent pas — est abandonné, pour celui plus fédérateur de Bénin. Un drapeau vert avec une étoile rouge est adopté, et est créé le Parti de la Révolution populaire du Bénin (PRPB).
En 1977, une nouvelle Constitution instaurant un régime à parti unique est promulguée, et l’invasion des mercenaires le 16 janvier de la même année durcit davantage le régime pendant quinze ans. Toutes les directions politiques, économiques, culturelles, morales et sociales sont centralisées au niveau du PRPB.
La solution par la Conférence nationale
Les entreprises publiques créées par le régime, minées par la mauvaise gestion et la corruption généralisée, conduisent à une crise économique et socio-politique de grande ampleur, le système bancaire est en faillite, les écoles ferment leurs portes, l’Etat accuse de nombreux mois de retard dans le paiement des salaires.
En 1989, sous la pression des bailleurs de fonds vers lesquels le régime a dû se tourner pour négocier un programme d’ajustement structurel, les responsables du PRPB décident de changer d’orientation et d’organiser une conférence des forces vives de la nation.
Cette rencontre, qui a regroupé en février 1990 tous les Béninois aussi bien ceux restés que ceux en exil forcé ou volontaire, a posé les bases du renouveau démocratique et de la relance du pays dans tous les domaines.
Le pays devient alors République du Bénin et reprend son drapeau des indépendances avec une option politique et économique libérale. L’armée devient républicaine et des institutions de contre pouvoir voient le jour.
Ainsi de 1991 à ce jour, sont installés l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la HAAC, le Conseil économique et social (CES), la Cour Suprême et la Haute Cour de Justice.
Il existe au Bénin une loi portant statut de l’opposition, mais certaines clauses de son décret d’application seraient incompatibles avec l’esprit de la loi.
Quant aux anciens présidents de la République, ils demeurent un recours en cas de crise et leurs avantages ont fait récemment l’objet d’un projet de loi au Parlement.
Pour le président béninois, le premier cinquantenaire du Bénin a été plus marqué par la politique que par le développement économique.
Bien que l’opposition, les syndicalistes et la presse dénoncent de temps à autre des atteintes à la liberté d’opinion, le Bénin demeure, selon plusieurs observateurs, « un îlot de paix et de démocratie dans l’océan d’instabilité du continent ».
Plusieurs alternances depuis 20 ans
De la conférence nationale à ce jour, le Bénin a organisé à échéances réelles et une alternance assurée 4 Présidentielles, 5 Législatives, un référendum et 2 Municipales.
La première élection présidentielle a lieu en 1991 avec la victoire du Premier ministre d’alors, Nicéphore Soglo, sur le président de la République, Mathieu Kérékou.
Malgré l’espoir suscité par le parcours élogieux de cet ancien des institutions de Breton Woods, qui réussit à relever la situation économique du pays, il est démocratiquement battu en mars 1996 par son prédécesseur.
Ce dernier remporte encore en 2001 le second mandat au bout duquel il ne peut plus prétendre diriger le pays.
A sa suite, Boni Yayi, ancien président de la BOAD, prend le pouvoir dans une adhésion presque totale de la population dont les 75% lui ont accordé leurs suffrages.
Selon les statistiques récentes, le Bénin compte 200 partis politiques dont aucun n’a jamais pu rassembler la majorité simple des voix lors d’aucune Présidentielle.
Quant aux Législatives, plus de la moitié des scrutins ont été remportés plutôt par des coalitions qui, la plupart du temps, se forment à la veille des moments décisifs.
Au sein de ce paysage se dégagent deux grandes tendances, la mouvance présidentielle formée par l’Union pour la majorité présidentielle plurielle (UMPP) et les Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE), et l’opposition faite des principaux partis politiques traditionnels rassemblés au sein de l’Union fait la Nation (UN-opposition) et la Coalition des Amis de Abdoulaye Bio Tchané (ABT), actuel président de la BOAD et probable candidat à la Présidentielle de 2011.
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