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Réunion aujourd’hui à Rome
25 juillet 2011
La famine en Somalie a tué des dizaines de milliers de personnes au cours des derniers mois et la situation pourrait empirer davantage à moins qu’une action urgente ne soit entreprise, a mis en garde jeudi la FAO qui évalue à 120 millions de dollars les fonds nécessaires pour faire face à la sécheresse dans la Corne de l’Afrique et fournir une assistance rapide à l’agriculture. Aujourd’hui se tiendra à Rome une importante réunion à ce sujet.
« Des centaines d’êtres humains meurent tous les jours et si nous n’agissons pas immédiatement beaucoup d’autres périront », souligne M. Jacques Diouf, directeur général de la FAO.
« Nous devons prévenir une tragédie humaine aux vastes proportions. Autant que l’aide alimentaire d’urgence qui est requise aujourd’hui, nous devons également investir davantage dans des interventions durables immédiates et à moyen terme pour aider les agriculteurs et leurs familles à protéger leurs avoirs et continuer à produire de la nourriture ».
Un rapport spécial
Dans un rapport spécial diffusé jeudi, l’Unité d’analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition de la FAO pour la Somalie et le réseau d’alerte rapide sur les famines déclarent officiellement l’état de famine dans deux régions de la Somalie du sud : Bakool et Bas Shabelle.
Le rapport averti que d’ici un mois ou deux, la famine se répandra dans l’ensemble de la Somalie méridionale. En prenant en compte les autres crises alimentaires dans le reste du pays, le nombre de Somaliens qui ont besoin d’une aide humanitaire est passé de 2,4 millions à 3,7 millions au cours des six derniers mois.
Au total, quelque 12 millions de personnes ont actuellement besoin d’une aide d’urgence dans la Corne de l’Afrique.
Une réunion d’urgence internationale se tiendra aujourd’hui à Rome pour discuter de la crise qui s’aggrave dans la Corne de l’Afrique et mobiliser l’aide à l’échelle mondiale. La présidence française du G20 a demandé à la FAO d’organiser cette réunion qui se tiendra au niveau ministériel et à laquelle sont conviés les 191 États membres de la FAO, les agences des Nations Unies, les organisations internationales, les banques de développement et les organisations non gouvernementales.
Auparavant, ce week-end, le directeur général de la FAO se rendra à Nairobi en compagnie du ministre français de l’Agriculture et du directeur exécutif du Programme alimentaire mondial.
La famine est classée suivant un outil appelé Phase de classification intégrée de la sécurité alimentaire qui s’articule autour de trois critères principaux : accès extrêmement difficile à la nourriture pour de larges tranches de population, taux de malnutrition aiguë dépassant 30 pour cent de la population et taux de mortalité brut dépassant deux personnes par jour pour 10.000 habitants.
Actuellement, dans certaines parties de Bakool et du Bas Shabelle la malnutrition aiguë atteint 50 pour cent et le taux de mortalité dépasse six personnes par jour pour 10.000 habitants.
70 millions de dollars pour amorcer la lutte
Pour faire face à la crise en cours en Somalie, la FAO a besoin de 70 millions de dollars pour lancer des interventions d’urgence, notamment des activités cash contre travail, des intrants agricoles et des services vétérinaires pour sauver le bétail.
L’entière population de la Somalie méridionale a subi les effets cumulés des conflits et de l’insécurité, de l’accès limité à cette région des organisations humanitaires et des mauvaises récoltes successives. Les conflits armés ravagent ce pays par alternance depuis 1991.
La FAO a aidé les agriculteurs et les éleveurs somaliens en leur offrant des intrants agricoles et des services de santé animale. Mais la terrible sécheresse causée par la faiblesse des pluies durant plusieurs saisons successives a réduit la production alimentaire et décimé le cheptel.
« Nous devons secourir immédiatement les agriculteurs en leur fournissant des semences, des outils et l’accès à l’eau. Quant aux éleveurs il faut leur fournir d’urgence des services vétérinaires et du fourrage. L’objectif est de prévenir la famine et d’autres déplacements de population », déclare Luca Alinovi, le responsable de la FAO pour la Somalie.
L’ensemble de la Corne de l’Afrique
La crise actuelle affecte l’ensemble de la Corne de l’Afrique, notamment la partie nord du Kenya et les parties méridionales de l’Éthiopie, Djibouti et la région du Karamoja en Ouganda où de vastes zones sont classées en situation d’urgence humanitaire.
Pour faire face à la crise régionale, la FAO lance donc un appel de 120 millions de dollars supplémentaires pour la Corne de l’Afrique dont 70 millions pour la Somalie et 50 millions pour l’Éthiopie, le Kenya, Djibouti et l’Ouganda
En tout état de cause, il convient de ne pas oublier la crise humanitaire au Soudan et en République du Sud-Soudan pour laquelle la FAO a déjà lancé un appel de 37 millions de dollars.
« Nous ne devons pas perdre de vue qu’il y a une petite fenêtre d’opportunité pour prévenir décès et misère sur une vaste échelle », indique Rod Charters, qui coordonne les activités d’urgence de la FAO en Afrique orientale.
« Actuellement, dans les pays voisins, à savoir le Kenya, l’Éthiopie et Djibouti, 7,9 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence. L’aide apportée au travers de l’agriculture et de l’élevage ne fournit pas seulement la nourriture indispensable, mais elle procure aussi des revenus aux familles et nous devons donner aux gens touchés par la sécheresse la chance de reconstruire leur vie », ajoute-t-il.
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