COSATU dénonce la « crise de la pauvreté et de l’inégalité »

27 novembre 2008

Le Congress of South African Trade Unions (COSATU) a annoncé mercredi 12 novembre qu’il vient de lancer un nouveau projet pour améliorer la vie des pauvres et des travailleurs.

Le projet du COSATU s’appelle “Walking through the open doors”, littéralement : franchir les portes ouvertes.
La décision de former ce projet a été prise par le comité central du COSATU en mai.
Selon son secrétaire général, Zwelinzima Vavi, « le projet a été créé pour s’assurer que les résolutions prises à la conférence de l’ANC à Polokwane en décembre soient une priorité ».
« Si vous regardez notre économie ces dix dernières
années, seuls les capitalistes ont tiré des bénéfices ».
Il déclare que « l’économie s’est améliorée, mais pas la situation des pauvres et des travailleurs. Nous faisons face à une grosse crise - 35 à 40% de la population est au chômage -, une crise de la pauvreté et de l’inégalité ».
Vavi rajoute que « l’Afrique du Sud était assise sur une bombe à retardement, car toutes les mesures prises pour la majorité de la population ont été ignorées pendant les dix dernières années ».
Toujours selon Vavi, « le projet “Walking through open doors” était une façon d’assurer à COSATU une représentation équilibrée sur la scène politique du pays. Nous devons participer au développement des programmes pour les transformations économiques et de l’emploi dans notre pays ».
Le président de COSATU, Sdumo Dlamini, cite la charte de la Liberté : « l’économie et les richesses doivent être partagées ».
Vavi et Dlamini déclarent que « le projet a pour but de s’assurer que le programme de l’ANC contient des priorités concernant le chômage, la pauvreté, la criminalité et l’amélioration de l’éducation et du système de santé ».
« C’étaient les résolutions de la conférence de Polokwane. Elles ne doivent pas être laissées au placard », selon Vavi.
Pour sa première phase, l’équipe est composée d’économistes, une équipe de fonds de retraite, une équipe marché du travail et une équipe pour les sujets globaux.
Pour sa seconde phase, le projet s’occupera de politique et le gouvernement - où le secteur public, les orientations industrielles et la protection sociale vont être traités.
Selon le COSATU, « les effets de leur action vont être mesurables d’ici trois à cinq ans ».

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