Agriculture

’Dialogue Afrique-Brésil’ pour la Révolution verte en Afrique

11 mai 2010

La rencontre sur la sécurité alimentaire dénommée ’Dialogue Afrique/Brésil’, qui se tient depuis ce lundi au Brésil, avec la participation de plusieurs pays africains, entre dans le cadre des liens de partenariat Brésil-Afrique, qui se sont particulièrement renforcés depuis l’arrivée au pouvoir de Luiz Inácio Lula da Silva.

"Depuis son arrivée au pouvoir, Luiz Inácio Lula da Silva mobilise son pays pour assister l’Afrique dans sa Révolution verte pour assurer la sécurité alimentaire et énergétique de l’Afrique", souligne un rapport de Standard Bank publié en février dernier.

Ce partenariat est fortement perceptible dans le domaine agricole où, fort de sa puissance sur le plan mondial, le Brésil entend transposer son modèle en Afrique et faire bénéficier au continent son expertise dans l’exploitation des ressources agricoles.

En effet, au Brésil, l’agriculture représente 7% du Produit intérieur brut (PIB) et connaît une croissance ­moyenne de 16,1% par an, faisant de ce secteur 35% des exportations brésiliennes.

Entre 2003 et 2006, la valeur des exportations brésiliennes vers l’Afrique est passée de 2,4 milliards de dollars à 7,5 milliards de dollars, tandis que les importations ­agricoles africaines (sucre, produits laitiers, céréales) en provenance du Brésil ont grimpé de 3,1% et ont représenté 7,7% de la production du Brésil.

Par ailleurs, l’entreprise brésilienne de recherche agricole, Embrapa, aurait signé dans une vingtaine de pays africains des contrats de formation, d’assistance technique et de conseil en matière d’agriculture, ainsi que de bio-carburants pour lesquels le Brésil, second producteur mondial, compterait parmi ses clients le Nigeria, le Ghana et l’Angola.

Emeutes de la faim

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus