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Environnement
30 juillet 2012
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) décrit une action de replantation de la mangrove au Sénégal. Cette zone humide est une réserve de biodiversité, et elle permet aussi de dépolluer naturellement l’eau bue par les populations du littoral. Quelques précisions…
À quelques kilomètres de Saint-Louis, capitale de la région du même nom au Nord du Sénégal, on peut voir une bande de terre où pousse la mangrove le plus au Nord de l’Afrique de l’Ouest. C’est un peuplement génétiquement isolé, ce qui rend sa préservation d’autant plus urgente, tant pour ceux qui en dépendent pour leur subsistance que pour la santé écologique de la région.
La population locale ayant procédé à un abattage effréné pendant sept ans, la mangrove ne couvrait plus que 400 hectares au lieu des 1.200 d’origine.
« Nous avons l’habitude de boire l’eau de la rivière, et nos enfants — ainsi que nous-mêmes — tombions malade si souvent... Nous ne savions pas que c’était dû au fait que nos eaux étaient polluées, et que les plantes qui permettaient de filtrer la saleté disparaissaient », dit Simone, présidente de l’association de femmes de la réserve naturelle de Gandon.
Opérations de reboisement
En 2003, le PNUD s’est associé au FEM et à l’État sénégalais pour financer la création de 26 réserves communautaires nationales dans tout le pays. L’une d’entre elles inclut les mangroves de Saint-Louis. La réserve de mangroves couvre 12 villages abritant un total de 12.000 habitants.
Pour que le programme des réserves fonctionne, la population qui vit dans les mangroves ou aux alentours doit prendre en charge leur restauration et en assumer la responsabilité pleine et entière. Le programme a sponsorisé une importante campagne de sensibilisation, avec visites des directeurs de projet, réunions dans chaque village et pubs radio pour expliquer l’initiative. Cinq moteurs hydrauliques flambant neufs règlent désormais le niveau de l’eau et permettent de l’endiguer suffisamment pour que la mangrove reste saine.
Depuis, ces mangroves rarissimes, peuplées de palétuviers Avicennia africana , ont commencé à se reconstituer, grâce à une technique de reboisement spéciale pratiquée par les femmes de la réserve communautaire naturelle du village de Gandon.
Un moyen de créer de l’épargne
Comme la plupart des hommes d’âge actif vivent et travaillent ailleurs, ce sont les femmes qui ont pris sur elles de reboiser 2.000 hectares de mangroves, où l’on observe à présent des carpes, des huîtres et des abeilles, espèces qui avaient toutes quasi disparu.
« La mangrove revit », se réjouit Rokhaya N’diaye, l’une des femmes de la réserve qui a replanté les palétuviers. « Le travail est très dur pour nous, les femmes, car nous devons marcher dans la boue et porter les plants. Au début, nous trouvions cela décourageant, mais nous avons appris qu’il nous fallait continuer, car nous avons pu constater le résultat de nos efforts ».
La promotion de modes de subsistance écologiques pour les habitants du lieu est un élément central du plan relatif aux réserves communautaires nationales. À Saint-Louis, par exemple, le programme a aidé les villageois à ouvrir et gérer leurs propres comptes de prêt et d’épargne. En 2011, ceux-ci contenaient 323.000 dollars et faisaient vivre 1.140 personnes. Ils ont aussi permis l’achat de 171 ruches et d’un bateau de pêche à moteur pour l’écotourisme.
An plis ke sa 2.000 hectares de mangroves rares ont été reboisés dans le Nord du Sénégal. 1.140 villageois bénéficient d’un compte mutuel d’épargne et de crédit appuyé par le PNUD. 19 millions d’hectares de terres ont été réhabilités à travers le monde avec l’appui du PNUD. |
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