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Appels au boycott des Jeux Olympiques de Pékin
3 avril 2008, par
Sous la bannière de la mondialisation, l’Occident cherche à uniformiser le monde et réduire au silence les autres cultures. La situation est totalement différente en Chine. Les minorités ont un statut spécial, et leurs langues sont codifiées et apprises. Dans cette affaire, on ne peut que déplorer une indignation sélective.
La préservation de la culture tibétaine est un argument invoqué pour critiquer le gouvernement chinois. Or, cette idée ne correspond pas à la politique menée par Pékin. En Chine, 55 minorités sont dénombrées. Certaines ne comptent que quelques milliers de personnes.
Mais chaque minorité a droit en Chine à un statut spécial. Il leur permet justement de préserver leur culture. En effet, les langues de ces minorités sont codifiées, et elles sont apprises. Ceci témoigne donc de la volonté de promouvoir la diversité culturelle au sein d’un pays de plus de 1 milliard d’habitants.
L’Occident veut uniformiser
Ceci entre en contradiction avec l’attitude de l’Occident. En effet, sous la bannière de la colonisation puis de la mondialisation, les orientations données par l’Occident visent à l’uniformisation. Elles veulent imposer l’usage de l’anglais, du français et de l’espagnol. Si cette logique triomphait, elle ne pourrait qu’aboutir à la fin de la diversité culturelle.
Pourquoi vouloir faire également remonter l’Histoire du Tibet à 1950 ? Sans doute parce qu’à cette époque, la France et la Grande-Bretagne cherchaient à favoriser l’indépendance du pays sous leur contrôle, en tant que puissance coloniale. Autre rappel : au moment où la Chine était colonisée par l’Occident et le Japon, le Tibet faisait partie de la Chine.
On peut également déplorer l’indignation sélective dont font preuve les auteurs des appels au boycott des Jeux Olympiques de Pékin.
Dans notre région, se déroulent des événements politiques importants. Ils sont liés aux conséquences de la crise à Anjouan. Or, qui a organisé la séparation et l’affaiblissement de l’État comorien.
Indignation sélective
L’indépendance des Comores devait se dérouler dans le cadre des frontières intangibles issues de la colonisation. Mais en 1975, le gouvernement français a provoqué la sécession de Mayotte. Cette attitude a été maintes fois dénoncée par les Nations Unies. Dans une résolution votée par l’Assemblée générale le 6 décembre 1994, la communauté internationale « invite le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du 22 décembre 1974 pour le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale des Comores ». L’ONU réaffirme « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli ».
Lorsque Nicolas Sarkozy estime que « toutes les options sont ouvertes » sur la question du boycott de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, qu’attend-il pour réclamer le rétablissement de l’État comorien dans ses frontières issues de la décolonisation ?
Quant aux Réunionnais qui s’offusquent de la situation au Tibet, que pensent-ils de celle dans laquelle se trouvent les Comores. Quand l’armée indienne attaque les Tamouls au Sri-Lanka, qui proteste ?
Peut-on avoir une indignation sélective ?
C’est la sans doute la conséquence de l’enfermement dans une logique de pensée venue d’Europe. Or, les dirigeants européens ont tout intérêt à jeter le discrédit sur un pays dont la puissance économique ne cesse de croître chaque jour.
Manuel Marchal
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